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Couronnement de Charles III : découvrez le programme des festivités au Royaume-Uni

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Couronnement de Charles III : découvrez le programme des festivités au Royaume-Uni

Le nouveau roi sera couronné lors d’une cérémonie religieuse suivie par deux jours de fête dans tout le pays.

Pendant des semaines, les préparatifs de la cérémonie ont été minutieusement orchestrés et répétés. Ce samedi 6 mai, plus de 2 000 invités – dont une centaine de chefs d’Etat – se rassembleront à l’abbaye de Westminster à Londres (Royaume-Uni) pour assister à la couronnement du roi Charles III, huit mois après le décès de sa mère, la reine Elizabeth II. Des dizaines de milliers de personnes sont également attendues dans les rues de la capitale britannique pour apercevoir le couple royal dans le carrosse qui les conduira à la cérémonie. En outre, des millions de téléspectateurs suivront ce couronnement sur leur écran. Le Royaume-Uni s’apprête donc à célébrer cet événement pendant trois jours, marquant ainsi les soixante-dix ans depuis le couronnement d’Elizabeth II.

Samedi 6 mai : le jour du couronnement

Avant la cérémonie. Les festivités débuteront par une procession, de Buckingham Palace à l’abbaye de Westminster. Charles III et son épouse Camilla Parker Bowles quitteront le palais royal à 11h20 (heure française) à bord du carrosse du jubilé de diamant, un modèle moderne (et même climatisé), tracté par six chevaux, créé en 2012 pour les 60 ans de règne d’Elizabeth II. Ils seront escortés par 200 membres des forces armées, selon la BBC*. Le public pourra assister à cette procession, tout au long d’un parcours de deux kilomètres, ou la suivre sur l’un des écrans géants installés dans la capitale britannique.

Pendant la cérémonie. Elle doit débuter à midi (heure française) et devrait durer deux heures. C’est l’archevêque de Canterbury, chef de l’Eglise d’Angleterre, qui la présidera. Les premiers à pénétrer l’abbaye gothique seront des représentants de diverses religions et des quinze royaumes du Commonwealth, suivis du Premier ministre britannique, Rishi Sunak, et de son épouse, Akshata Murty. Le chef du gouvernement britannique doit d’ailleurs lire un passage de la Bible au cours de la cérémonie, d’après le programme publié par l’Eglise d’Angleterre*.

Le couronnement en lui-même se déroulera en plusieurs étapes. Une fois qu’il aura prêté serment, les symboles du pouvoir royal – sceptres, éperons d’or, robe royale… – seront présentés à Charles III. Puis il recevra le saint chrême, une huile sainte. Enfin, l’archevêque de Canterbury le coiffera de la couronne de saint Edouard, un joyau de plus de 2 kg porté par Elizabeth II. Le monarque de 74 ans s’installera ensuite dans le trône royal.

Contrairement à la tradition, les nobles présents ne s’agenouilleront pas tous devant le roi en signe d’hommage, seul le prince William, le fils aîné de Charles III, exécutera ce geste séculaire. Autre nouveauté, toute l’assistance et le public suivant la cérémonie à distance seront, eux aussi, invités à prêter allégeance au nouveau roi. Camilla Parker Bowles prêtera ensuite serment à son tour, avant d’être coiffée de la couronne de la reine Mary, créée pour la grand-mère de la reine Elizabeth II.

La famille royale britannique précise que 2 000 personnes ont été invitées. Si l’absence de Meghan Markle a été très commentée, son époux le prince Harry sera bien présent. A neuf ans, le prince George, fils aîné de William et Kate Middleton, fera partie des quatre enfants chargés de suivre le roi. Des têtes couronnées européennes figureront également dans l’assistance, comme le prince Albert de Monaco, le roi d’Espagne Felipe et son épouse la reine Letizia, le roi de Suède ou le couple princier japonais.

Au rayon politique, Emmanuel et Brigitte Macron assisteront à l’événement, comme Jill Biden, l’épouse du président des Etats-Unis. D’après la BBC*, la présidente de la Commission européenne, Ursula Von Der Leyen, pourrait elle aussi venir. La société civile sera aussi représentée, notamment par 400 jeunes issus d’associations caritatives qui suivront la cérémonie depuis la chapelle Sainte-Marguerite, voisine de l’abbaye royale.

Après la cérémonie. Avant de quitter l’abbaye, Charles III troquera la couronne de saint Edouard pour la couronne impériale d’apparat, plus légère. Pour retourner au palais présidentiel, à partir de 14 heures (heure française), le couple royal empruntera le même trajet qu’à l’aller, mais avec un autre véhicule*, et une escorte plus fournie. Charles et Camilla monteront à bord du Gold State Coach, un carrosse du XVIIIe siècle, tiré par huit chevaux.

D’autres membres de la famille royale prendront part à cette procession, qui sera escortée par environ 4 000 militaires, ainsi que des représentants du Commonwealth et de la légion royale. La Couronne précise que le couple royal se conformera ensuite à la tradition en saluant la foule depuis le balcon du palais de Buckingham, avant qu’un défilé aérien ne conclue cette journée du couronnement.

Dimanche 7 mai : pique-niques festifs et concert géant

Le lendemain du couronnement, le couple royal invite ses sujets à organiser des déjeuners conviviaux entre voisins. Charles III veut ainsi mettre en avant une initiative caritative dans laquelle Camilla Parker Bowles s’est investie ces dernières années, The Big Lunch, qui vise à créer du lien social en organisant des repas et des pique-niques. Pour ceux qui seraient en manque d’inspiration, la Couronne a partagé une recette de quiche végétarienne (une référence à l’engagement écologique affiché par Charles III) sur son site officiel*.

Le soir, à 20 heures, un concert spécial est prévu au château de Windsor, à l’ouest de Londres, devant 20 000 personnes, dont 10 000 volontaires tirés au sort. Le spectacle, qui verra se succéder sur scène le groupe Take That, le crooner Lionel Ritchie, la popstar Katy Perry, le chanteur d’opéra Andrea Bocelli et l’acteur Tom Cruise, entre autres célébrités, sera retransmis en direct par la BBC. Il y aura aussi une performance du Royal Ballet, du Royal Opera, et même un peu de théâtre avec la Royal Shakespeare Company.

Lundi 8 mai : un jour férié national

Les Britanniques pourront profiter d’un jour férié grâce à Charles III car cette journée a été décrétée chômée par le gouvernement britannique*, comme pour le couronnement d’Elizabeth II en 1953. La famille royale appelle les Britanniques à consacrer ce jour à la solidarité, en participant bénévolement à des projets caritatifs près de chez eux. Partenaire de cet événement, l’ONG The Big Help Out a prévu de nombreuses activités dans tout le pays.

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Espagne: Une Française retrouvée morte dans son camping-car, la piste criminelle privilégiée

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Espagne: Une Française retrouvée morte dans son camping-car, la piste criminelle privilégiée

Une femme de 63 ans a été retrouvée morte poignardée dans son camping-car à Alcossebre, sur la côte est de l’Espagne, jeudi 18 juillet. Les enquêteurs n’excluent aucune piste, rapporte le site L’Espanol.

Ce jeudi, une femme a été retrouvée morte dans son camping-car, stationné sur une place d’Alcossebre, sur la côte est de l’Espagne. Le corps de la victime présentait des traces de coups de couteau, selon le média local L’Espanol. Elle avait également un couteau planté dans le visage. La Garde civile a indiqué à nos confrères espagnols que la femme, âgée de 63 ans, était de nationalité française et semblait voyager seule comme touriste.

Une enquête pour meurtre a été ouverte et une autopsie doit être menée prochainement. Pour l’heure, les enquêteurs tentent d’identifier la victime et de recueillir des preuves visant à clarifier la cause du décès. Aucune piste n’est écartée pour le moment. Les premiers éléments de l’enquête ont permis de retracer le parcours de la sexagénaire.

Avant d’arriver à Alcossebre, la victime avait séjourné à Tarragone, à environ 150 km au nord. Elle avait également été inscrite seule. Les forces de l’ordre ont interrogé les voyageurs qui occupaient les caravanes garées à proximité de celle de la femme. Selon les premiers témoignages, elle était garée dans la zone depuis deux jours. Certains ont par ailleurs indiqué avoir vu un homme en compagnie de cette dernière, les heures précédant sa mort. L’individu est actuellement recherché.

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Ukraine : Zelensky favorable à une participation russe à un sommet pour la paix

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Ukraine : Zelensky favorable à une participation russe à un sommet pour la paix

Pour la première fois, le président ukrainien Volodymyr Zelensky s’est déclaré favorable à la participation de représentants russes à un prochain sommet pour la paix. Il reste confiant quant au soutien des États-Unis, même en cas de retour au pouvoir de Donald Trump.

Lundi 15 juillet, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a surpris en se déclarant ouvert à la participation de la Russie à un futur sommet pour la paix, organisé par Kiev. Lors d’une conférence de presse, il a affirmé que des représentants russes devraient participer à ce deuxième sommet, espérant qu’un plan puisse être prêt en novembre. Zelensky n’a pas évoqué l’arrêt des hostilités, mais l’établissement d’un plan sur trois sujets : la sécurité énergétique de l’Ukraine, la libre navigation en mer Noire et les échanges de prisonniers.

C’est la première fois que Zelensky envisage des discussions avec la Russie sans exiger un retrait préalable des forces russes du territoire ukrainien. Par le passé, il avait refusé toute négociation tant que Vladimir Poutine resterait au pouvoir, allant jusqu’à signer un décret rendant illégales de telles discussions.

Le premier sommet pour la paix en Ukraine, organisé en Suisse en juin, avait rassemblé une centaine de pays, sans la Russie et sans la Chine, alliée de Moscou. En 2022, l’Ukraine avait proposé un plan de paix en dix points, soutenu par l’Occident et impliquant le retrait des forces russes, une proposition rejetée par Moscou.

Volodymyr Zelensky a également affirmé ne pas craindre une éventuelle réélection de Donald Trump à la présidence américaine, malgré les incertitudes que cela pourrait entraîner sur le soutien de Washington à Kiev. « Je pense que si Donald Trump devient président, nous travaillerons ensemble. Je n’ai pas peur », a-t-il déclaré.

La perspective d’une victoire de Trump en novembre soulève des questions sur la continuité du soutien américain à l’Ukraine. Trump a laissé entendre qu’il mettrait fin rapidement au conflit s’il revenait à la Maison-Blanche, ce qui pourrait contraindre Kiev à négocier dans une position défavorable. Actuellement, près de 20% du territoire ukrainien est encore occupé par la Russie.

Cependant, Zelensky a souligné le soutien significatif du parti républicain aux États-Unis, affirmant que la majorité de ce parti soutient l’Ukraine. Il a récemment rencontré de nombreux élus républicains et noté que certains dirigeants républicains avaient des positions plus radicales que Trump lui-même.

En somme, le président ukrainien se montre ouvert à de nouvelles discussions pour la paix, tout en restant confiant quant au soutien international à son pays, indépendamment des changements politiques à venir aux États-Unis.

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Brest refuse l’accès au voilier russe Shtandart en raison des sanctions européennes

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Brest refuse l'accès au voilier russe Shtandart en raison des sanctions européennes

La réplique d’une frégate russe du XVIIIᵉ siècle pourrait se voir refuser l’accès au port breton en raison des sanctions européennes.

Le navire russe Shtandart, une réplique d’une frégate du XVIIIᵉ siècle, pourrait se voir refuser l’accès au port de Brest lors des fêtes maritimes prévues du 12 au 17 juillet. Bien que l’événement attire chaque année des milliers de spectateurs, l’application des sanctions européennes contre la Russie, étendues depuis le 24 juin aux « navires répliques historiques », menace la participation de ce trois-mâts de 34 mètres de long.

Le Shtandart, parti de La Rochelle jeudi dernier, doit accoster à Brest malgré un arrêté de la préfecture interdisant son entrée. Le capitaine du navire, Vladimir Martus, se dit déterminé à tenter d’accoster, malgré les interdictions. « Nous allons entrer à Brest avec le voilier français Belem et d’autres bateaux (…) Je ne sais pas si la police va m’arrêter ou pas, mais je vais essayer », a-t-il déclaré.

Le navire, arborant désormais le pavillon des Îles Cook après avoir abandonné celui de la Russie à la demande des autorités françaises, suscite la polémique depuis des mois. Le capitaine Martus, qui se présente comme un dissident au régime russe, affirme œuvrer pour « l’amitié entre les peuples de toutes les nations » et a exprimé son soutien à la « lutte héroïque » des Ukrainiens contre l’agression russe, qualifiant Vladimir Poutine de « dictateur ».

Malgré ces déclarations, une source proche du dossier indique que le Shtandart ne devrait pas être autorisé à approcher de Brest, sauf pour une escale technique. Cette décision est soutenue par certains opposants au navire, qui contestent les intentions du capitaine. Bernard Grua, animateur du collectif « No Shtandart In Europe », accuse Martus de ne jamais critiquer la Russie sur les réseaux sociaux, affirmant que ses propos relèvent du « langage du FSB (ex-KGB) ».

Mardi après-midi, une trentaine de détracteurs du Shtandart se sont rassemblés devant la mairie de Brest, brandissant des drapeaux ukrainiens et des pancartes telles que « Russia go home » et « Shtandart: espion russe ». Ils ont également exprimé leur soutien au préfet du Finistère pour sa décision de tenir le navire à distance.

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