Faits Divers
Coup de filet anti-stupéfiants près de Rouen: l’adjoint à la maire remis en liberté
L’adjoint à la maire PS de Canteleu (Seine-Maritime) placé en garde à vue vendredi lors d’un coup de filet anti-stupéfiants, a été remis en liberté , a-t-on appris dimanche de sources concordantes.
« Hasbi Colak a été remis en liberté hier (samedi) à 16 h 30. Aucune charge n’a été retenue contre lui. ses affaires personnelles et des scellés lui ont été restitués », a indiqué dimanche son avocat Me Jérémy Kalfon, confirmant une information d’une source proche du dossier.
Selon l’avocat de l’élu, « quand on fait partie d’une équipe municipale, on est en contact avec beaucoup d’administrés, et parmi eux il peut y en avoir qui sont moins honnêtes que d’autres. Ce sont ces contacts qui ont pu mettre la puce à l’oreille des enquêteurs (…) Les policiers, à travers leurs questions, ont davantage voulu fermer des portes que les ouvrir ».
« Mon client s’inquiète du tapage qu’il y a eu autour de cette affaire et des proportions que cette affaire a prises. Passer 36 heures en garde à vue, c’est toujours éprouvant », a-t-il ajouté.
Hasbi Colak, adjoint chargé du développement économique, des commerces et de l’emploi à la mairie de Canteleu, près de Rouen, avait été placé en garde à vue dans le cadre d’une enquête pour trafic de stupéfiants et association de malfaiteurs.
La maire de Canteleu Mélanie Boulanger, maire PS de la ville depuis 2014, vice-présidente de la métropole de Rouen et ex-tête de liste PS-EELV aux régionales en Normandie, avait elle aussi été placée en garde à vue vendredi matin et remise en liberté samedi.
Vendredi, le parquet de Bobigny avait indiqué que les personnes avaient été interpellées et placées en garde à vue « sur commission rogatoire d’un juge d’instruction de Bobigny, saisi d’une information judiciaire ouverte depuis septembre 2019 des chefs de trafic de stupéfiants et association de malfaiteurs ».
Un million d’euros d’avoirs, dont des sommes placées sur des comptes bancaires, 375.000 euros en liquide ainsi que des véhicules, ont été saisis lors des perquisitions réalisées vendredi, selon cette source proche du dossier. Outre cette somme, les perquisitions ont permis aux enquêteurs de découvrir 15 kg d’héroïne, 25 kg de produit de coupe et des armes à feu, avait déclaré vendredi le procureur de la République de Bobigny Eric Mathais.
Au total, dix-neuf personnes avaient été interpellées vendredi matin, quinze en Seine-Maritime et quatre en Seine-Saint-Denis. Les gardes à vue peuvent aller jusqu’à 96 heures.
Faits Divers
Narchomicides à Marseille : une violence inédite impliquant des adolescents
Marseille a été secouée par une vague de violence sans précédent, marquée par des actes d’une brutalité rare et la participation de très jeunes adolescents. Deux meurtres particulièrement atroces ont mis en lumière l’implication croissante des mineurs dans les narchomicides, un phénomène de plus en plus préoccupant pour les autorités.
Un adolescent de 15 ans a été poignardé à une cinquantaine de reprises avant d’être brûlé vif, et un chauffeur VTC, père de famille, a été abattu par un garçon de 14 ans. Ces événements ont marqué un tournant, selon le procureur de la République de Marseille, Nicolas Bessone, qui a dénoncé une « sauvagerie inédite ». Il a également souligné un « ultra-rajeunissement » des auteurs, qui répondent désormais à des offres de meurtres via les réseaux sociaux, un phénomène alarmant pour la justice et la police.
Ces jeunes, souvent recrutés pour de petites sommes, sont utilisés comme des « jobbers » dans les guerres de territoire entre trafiquants, notamment entre la DZ Mafia et le clan des « Blacks » dans les quartiers sensibles de Marseille. Ce conflit, qui s’est intensifié cette année, a fait de nombreuses victimes, y compris des innocents. Vendredi, un chauffeur VTC de 36 ans a été tué alors qu’il ne devait pas être la cible initiale. Cet innocent est la première victime collatérale de cette guerre en 2024.
Les autorités marseillaises, déjà confrontées à un nombre record de narchomicides en 2023, sont particulièrement préoccupées par cette violence. Les mineurs impliqués agissent souvent avec un « amateurisme effrayant » et une absence totale de remords. La situation est d’autant plus grave que les réseaux sociaux jouent un rôle central dans le recrutement de ces jeunes tueurs, un aspect que les forces de l’ordre commencent à prendre en considération.
Le procureur général de la cour d’appel d’Aix-en-Provence, Franck Rastoul, avait déjà alerté en septembre sur les ravages causés par le trafic de stupéfiants, qui « sapent les fondements mêmes de notre société ». Les événements de cette semaine ne font que confirmer l’urgence de prendre des mesures face à ce fléau qui attire de plus en plus de jeunes vers des actes criminels d’une extrême violence, au mépris total de la vie humaine.
Faits Divers
Cédric Jubillar renvoyé aux assises pour le meurtre de son épouse Delphine
La cour d’appel de Toulouse a confirmé le renvoi de Cédric Jubillar devant la cour d’assises pour le meurtre présumé de son épouse, Delphine Jubillar, disparue en décembre 2020.
Incarcéré depuis juin 2021, Cédric Jubillar est accusé d’avoir tué sa femme dans des circonstances encore non élucidées, sans corps retrouvé ni preuve matérielle décisive. Les enquêteurs basent leur hypothèse sur des éléments indirects, convaincus que l’annonce imminente du divorce aurait précipité le drame. Le procès est attendu en 2025, offrant potentiellement un dénouement à cette affaire qui a captivé l’attention nationale.
D’un côté, les avocats de Cédric Jubillar dénoncent l’absence de preuves solides, soulignant la présomption d’innocence qui, selon eux, n’est pas respectée. De l’autre, l’accusation met en avant un faisceau d’indices qui, bien qu’indirects, tend à impliquer le mari dans cette disparition inexpliquée.
En attendant l’ouverture du procès, la famille et les proches de Delphine Jubillar continuent de chercher des réponses, tandis que la défense espère un débat équitable sur les faits.
Faits Divers
Élève frappée à Paris : l’institutrice placée en garde à vue
Une institutrice parisienne a été mise en garde à vue après avoir été filmée en train de frapper une élève de 3 ans. L’incident, survenu dans une école maternelle, a déclenché une enquête préliminaire pour violences.
Lundi 16 septembre, une enseignante d’une école maternelle du 15e arrondissement de Paris a été placée en garde à vue, après la diffusion d’une vidéo la montrant frappant violemment une élève de trois ans. L’incident, survenu le 4 septembre à l’école des Frères-Voisins, a choqué l’opinion publique après que les images ont été largement partagées sur les réseaux sociaux. On y voit l’institutrice asséner un coup brutal au niveau du dos de la fillette, visiblement en larmes.
Suite à ces révélations, les parents de l’enfant ont déposé plainte au commissariat d’Issy-les-Moulineaux, dans les Hauts-de-Seine. L’enquête préliminaire ouverte pour « violences sur mineur de 15 ans sans incapacité » a mené à la convocation de l’enseignante par la police. La garde à vue, qui peut durer jusqu’à 48 heures, permettra d’éclaircir les circonstances entourant cet acte. Ce type de violences, surtout dans un cadre éducatif, soulève de vives inquiétudes quant à la protection des enfants en milieu scolaire.
De plus, une deuxième plainte a été déposée par une mère, ancienne parent d’élève dans le même établissement. Celle-ci accuse également l’enseignante d’avoir giflé son fils en 2012. Malgré un signalement à l’époque, aucune suite n’avait été donnée par les autorités académiques. Ce nouvel élément renforce la position des familles impliquées, qui souhaitent une pleine reconnaissance des faits et des conséquences appropriées pour l’enseignante.
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