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Cinéma: James Bond de retour pour pour sauver le monde et les siens

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Le dernier opus des aventures de James Bond, « Mourir peut attendre », a été projeté en avant-première mardi soir à Londres, un cru plein d’action et de surprises où Daniel Craig finit en beauté sa mission : rendre l’agent secret plus humain et faillible que jamais.

Tant attendu, repoussé à maintes reprises en raison du confinement, ce 25e volet des aventures de 007 doit sortir jeudi au Royaume-Uni et le 6 octobre en France.

Daniel Craig y revêt pour la dernière fois le costume d’agent de Sa Majesté – et le nom de son successeur reste un mystère. La fin de ce film qui n’hésite pas à casser certains codes de la franchise, l’une des plus rentables du 7e art, laisse les hypothèses ouvertes quand à la forme que pourra prendre cette relève.

En attendant, le Britannique de 53 ans a pu fouler mardi soir le tapis rouge avant la projection londonienne au Royal Albert Hall, aux côtés du reste de l’équipe : les producteurs Michael G. Wilson et Barbara Broccoli et le réalisateur Cary Joji Fukunaga (« Beasts of No Nation », « True Detective ») les acteurs Rami Malek et Léa Seydoux, ainsi que la chanteuse Billie Eilish qui interprète la chanson officielle du film, également intitulée « No Time to Die ». Les princes Charles et William et leurs épouses étaient également là.

« Allez le voir ! »

« Soulagé », car les James Bond sont « faits pour le cinéma », Daniel Craig a assuré sur Sky News qu’il n’avait « véritablement aucun mauvais souvenir » de ses 15 ans dans la peau de l’agent secret. Et lancé dans une veste de smoking fuchsia: « Il sort cette semaine, allez le voir ! ».

Dans le film, dont l’histoire est conçue comme l’épilogue des cinq James Bond de Daniel Craig, depuis Casino Royale il y a 15 ans, le personnage inventé par l’écrivain Ian Fleming est tiré de sa retraite pour affronter ses meilleurs ennemis : Blofeld, l’organisation SPECTRE et surtout le redoutable Safin (Rémi Malek).

Une tranquillité interrompue lorsque son vieil ami de la CIA, Felix Leiter, vient lui demander de l’aide pour sauver un scientifique qui vient d’être kidnappé.

Deux femmes ont des rôles centraux : la psychologue Madeleine Swann (Léa Seydoux, conquête de James Bond qui rempile après « Spectre ») dont le personnage se révèle plein de secrets et de blessures.

Et une nouvelle recrue du MI-6, l’agent Nomi, jouée par Lashana Lynch qui a été officiellement nommée « 007 » après le départ du service de James Bond. Sur le tapis rouge, la Britannique a jugé « incroyable » d’avoir joué ce rôle, « les étoiles étaient alignées ».

Son personnage, rapidement esquissé, est un moyen malin pour les producteurs de répondre aux accusations de sexisme. Barbara Broccoli a estimé que le personnage de James Bond lui-même doit continuer à être interprété par un homme.

Face à eux, un mystérieux ennemi doté d’une arme génétique high-tech, incarné par l’Américain Rami Malek, Oscar du meilleur acteur en 2019 pour son interprétation du chanteur Freddie Mercury. Sans oublier l’autre Français de ce James Bond, son homme de main Primo, joué par Dali Benssalah.

Gadgets et courses-poursuites

Côté critiques, le Guardian est sorti enthousiaste (« un énorme morceau de divertissement ridiculeusement facile à regarder, qui paraît moitié moins long qu’il ne l’est »), à l’inverse du Telegraph qui le juge « décevant et quelconque ».

Les fondamentaux, en tout cas, sont là : courses-poursuites spectaculaires (mention spéciale pour une cascade à moto dans les ruelles de Matera en Italie), fusillades nourries, gadgets et paysages grandioses, de la Norvège à la Jamaïque et dans le Sud de l’Italie. L’Aston Martin DB5, mortellement suréquipée, est de retour.

Sans oublier la touche d’humour british, héritée des années 1960, le grivois en moins, l’autodérision en plus.

Le réalisateur, premier Américain a réaliser un James Bond, creuse encore plus loin le sillon des précédents films avec un agent secret confronté à ses failles intimes, l’agent devant sauver à la fois le monde et les siens, et impose sa patte dès une scène d’ouverture glaçante, dans l’hiver nordique.

Initialement prévue en mars 2020, la sortie du film est attendue par les fans, mais aussi par les exploitants de cinémas éprouvés par la pandémie : le précédent « Spectre », sorti fin 2015, avait rapporté plus de 880 millions de dollars dans le monde, selon la presse spécialisée.

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Télévision : C8, c’est fini ! La chaîne perd sa fréquence sur la TNT

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TV : C8, c'est fini ! La chaîne perd sa fréquence sur la TNT
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C’est un tremblement de terre dans le monde de la télévision. C8, candidate à la reconduction de sa fréquence TNT, n’a pas obtenu gain de cause. L’Arcom a en effet décidé de la lui retirer pour 2025, tout comme celle de NRJ12.

La décision de l’Arcom, annoncée mercredi 24 juillet, marque une rupture significative pour C8, qui diffuse notamment l’émission populaire de Cyril Hanouna, TPMP. Cette chaîne, qui a été la plus sanctionnée de la télévision française, ne verra pas sa fréquence TNT renouvelée en 2025. NRJ12, également candidate à la reconduction de sa fréquence, subit le même sort.

En revanche, CNews, une autre chaîne du groupe Canal+ et propriété du milliardaire conservateur Vincent Bolloré, a été sélectionnée pour un renouvellement de sa fréquence. Malgré les nombreux rappels à l’ordre par l’Arcom, CNews conserve sa place sur la TNT.

Les décisions de l’Arcom ont également favorisé de nouveaux projets de chaînes. Le groupe Ouest-France et le milliardaire Daniel Kretinsky ont tous deux vu leurs propositions de chaînes présélectionnées pour des fréquences TNT en 2025. L’Arcom a justifié ses choix en se basant sur « l’intérêt de chaque projet pour le public au regard de l’impératif prioritaire de pluralisme des courants d’expression socio-culturels », selon le communiqué officiel.

Cette annonce marque un tournant pour le paysage audiovisuel français, avec une réorganisation des chaînes disponibles sur la TNT. Les téléspectateurs devront s’adapter à ces changements à partir de 2025, tandis que les groupes médiatiques concernés prépareront leur transition ou leur nouvelle stratégie pour maintenir leur présence sur le petit écran.

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France Inter: Adèle Van Reeth visée par une motion de défiance de la rédaction

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France Inter: Adèle Van Reeth visée par une motion de défiance de la rédaction

La directrice de France Inter, Adèle Van Reeth, est visée par une motion de défiance de la rédaction, au lendemain de l’annonce du remplacement de Yaël Goosz par Patrick Cohen comme éditorialiste politique de la matinale.

« C’est avec consternation et colère que nous avons appris par la presse que la direction de France Inter avait décidé de retirer l’éditorial politique du matin à Yaël Goosz » qui pourtant « a fourni un travail exemplaire, fiable, indépendant », explique ce texte. Yaël Goosz reste chef du service politique de France Inter mais devra laisser sa place à Patrick Cohen – qui avait présenté la matinale de 2010 à 2017 – pour l’édito politique de 07h44.

Dans cette motion, les signataires (80% des 95 journalistes de la rédaction) dénoncent une décision « d’une brutalité inouïe en termes de management ». « Ce n’est pas une motion contre Patrick Cohen », tient à préciser un journaliste signataire qui préfère rester anonyme, mais bien contre « un choix incompréhensible et des méthodes violentes » de la direction, la rédaction ayant selon lui appris la nouvelle « dans la presse » mercredi.

Selon France Inter mercredi, Yaël Goosz doit se voir proposer un autre créneau pour intervenir sur la grille, qui reste à déterminer. Les signataires de la lettre dénoncent « bien d’autres décisions incompréhensibles prises par la directrice de France Inter ces derniers mois » et l’impossibilité à « continuer à lui faire confiance pour diriger cette radio ».

Le licenciement de Guillaume Meurice pour « faute grave », après qu’il a répété à l’antenne ses propos polémiques sur le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, et « l’affaiblissement » puis l’arrêt de son émission à succès « Le grand dimanche soir », font partie de ces désaccords entre rédaction et direction, précise le journaliste sous couvert d’anonymat. Il déplore une « difficulté récurrente (de la direction) à dialoguer, entendre, écouter une rédaction qui fonctionne et qui donne des résultats ».

Jeudi, la direction n’a pas souhaité faire de commentaire. En dépit des turbulences, France Inter a largement conservé son statut de première radio du pays avec 6,85 millions d’auditeurs chaque jour d’avril à juin, selon les chiffres de Médiamétrie publiés mercredi.

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MeToo cinéma: le parquet requiert la mise en examen de Benoît Jacquot pour viols

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MeToo cinéma: le parquet requiert la mise en examen de Benoît Jacquot pour viols

Le mouvement #MeToo continue de secouer le cinéma français. Le parquet de Paris a requis la mise en examen de Benoît Jacquot pour viols et examine les accusations contre Jacques Doillon, marquant une nouvelle étape dans la lutte contre les violences sexuelles.

L’étau judiciaire se resserre dans une enquête-phare du #MeToo français visant deux cinéastes : le parquet de Paris a requis la mise en examen pour viols de Benoît Jacquot et réfléchit aux « suites à donner » aux accusations visant Jacques Doillon.

Les deux hommes, qui réfutent les accusations les visant, étaient en garde à vue depuis lundi à la brigade de protection des mineurs. Après y avoir passé une nouvelle nuit, Benoît Jacquot, 77 ans, est présenté mercredi à un juge d’instruction, qui doit trancher sur sa mise en examen ou non.

Le parquet a indiqué avoir demandé cette mise en examen pour « viol, agression sexuelle et violences, susceptibles d’avoir été commis entre 2013 et 2018 » au préjudice de l’actrice Julia Roy et pour « viol sur mineur par personne ayant autorité, viol par concubin, susceptibles d’avoir été commis entre 1998 et 2000, et en 2007 » au préjudice de l’actrice Isild Le Besco. Le ministère public a aussi requis son placement sous contrôle judiciaire.

L’avocate de Benoît Jacquot, Me Julia Minkowski, n’a pas souhaité commenter à ce stade. Lundi, elle avait déploré des « atteintes incessantes » à la présomption d’innocence de son client.

L’actrice Julia Roy, quarante-deux ans de moins que Benoît Jacquot et qui a joué dans quatre de ses films de 2016 à 2021, a évoqué « un contexte de violences et de contrainte morale qui a duré plusieurs années », dans sa plainte le visant et dénonçant des viols et des agressions sexuelles, selon une source proche du dossier.

La comédienne Isild Le Besco, aujourd’hui âgée de 41 ans, a tourné six films avec Benoît Jacquot qu’elle a rencontré quand elle avait 16 ans et l’accuse de violences sexuelles, psychologiques et physiques. « Je crois que Benoît n’est pas un homme qui souhaite faire du mal sciemment. Je ne le vois pas étrangler une femme par plaisir en pleine conscience, comme d’autres hommes le font. Benoît, c’est autre chose: il a cette volonté de pouvoir absolu, de contrôle », a-t-elle estimé dans un entretien mercredi au magazine Elle.

L’autre mis en cause, Jacques Doillon, a lui vu sa garde à vue levée mardi soir « pour des raisons médicales », a expliqué le parquet de Paris. Le réalisateur et producteur, 80 ans, a été relâché sans poursuites à ce stade, le ministère public devant encore définir « les modalités des suites à donner » le concernant. Son avocate, Me Marie Dosé, n’a pas souhaité réagir.

« Dans les deux procédures, les plaignantes qui ont dénoncé des faits qui ne figurent pas dans la prévention retenue seront contactées personnellement », a souligné le parquet.

L’enquête préliminaire a été déclenchée après la plainte déposée par une autre actrice, Judith Godrèche, contre les deux cinéastes, qui contestent les accusations. Âgée de 52 ans, l’actrice a accusé publiquement début février Benoît Jacquot de viols puis Jacques Doillon d’agression sexuelle, déclenchant une nouvelle tempête dans le cinéma français, jusqu’à ébranler la cérémonie des César ou le Festival de Cannes.

« Nous prenons acte du défèrement de Benoît Jacquot devant un juge d’instruction pour des faits de même nature que ceux commis à l’encontre de Judith Godrèche dont les faits sont, pour ce qui la concerne, prescrits », a réagi le conseil de l’actrice, Me Laure Heinich.

« Ces plaintes sont non prescrites. La période que j’ai dénoncée est prescrite. Mais je me sens entendue à travers cette décision », a abondé Judith Godrèche dans une publication sur Instagram. « Rien ne s’efface. Rien n’est réparé. Que la loi s’empare de celui qui faisait sa loi sur nous », a-t-elle insisté. « J’apprends également que le parquet n’a pas encore pris de décision concernant Jacques Doillon. Toutes ses victimes et moi-même retenons notre souffle. Notre espoir persiste. »

Une commission d’enquête sur les violences sexuelles dans le cinéma, l’audiovisuel, le spectacle vivant, la mode et la publicité a débuté ses travaux en mai, stoppés net après la dissolution le 9 juin de l’Assemblée nationale.

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