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Challenge européen: Radradra au centre des débats avant Bristol-UBB

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« On ne joue pas Radradra, on joue Bristol! » Le manager de Bordeaux-Bègles Christophe Urios a beau prévenir, la demi-finale de Challenge européen vendredi à Bristol sera bien marquée du sceau du centre fidjien Semi Radradra, passé dans le camp anglais à l’intersaison.

Les hasards de la vie font parfois bien les choses. Ou de drôles de choses. En s’engageant en novembre avec Bristol, la star fidjienne ne se doutait pas un seul instant qu’elle allait recroiser ses amis girondins dès cet automne, en Challenge européen, pour une place en finale qu’aucune de ces deux villes, jumelées par ailleurs depuis 1947, n’a connue jusque-là.

Cette perspective a pris forme à la sortie de la pandémie quand l’organisateur de l’épreuve a maintenu coûte que coûte ses phases finales programmées au printemps, en permettant aux joueurs transférés d’évoluer dans leur nouvelle équipe.

Après avoir porté l’UBB, déclenché une vague d’optimisme la saison dernière, Radradra a enfilé cet été la tenue de Bristol, comme si de rien n’était au vu de son adaptation express, avec cette étiquette de facteur X qui lui colle décidément à la peau.

Ces derniers mois, la frustration, le fatalisme, ont accompagné le club de Laurent Marti, orphelin de ce joyau censé l’emmener au bout de ses rêves en fin de saison dernière.

« Semi n’avait pas envie de partir », ravive le président girondin qui n’a pu ou voulu surenchérir sur l’offre des Bears mais qui garde Radradra en haute estime.

« C’est le premier joueur qui, en partant, est venu me dire au revoir et m’a fait, en plus, un cadeau », souligne Marti.

Peut-on considérer ses retrouvailles en demi-finale comme un autre cadeau ? A priori non. « Il nous a grandement aidé pour arriver jusque-là et l’avoir en face, aujourd’hui, on est un peu déçu », résume nostalgique le capitaine Jefferson Poirot, qui fait lui aussi contre mauvaise fortune bon cœur.

La petite idée d’Urios

« Pour ne rien vous cacher, avant le match contre Edimbourg (victoire 23-14), on a reçu des messages-vidéo d’encouragement des anciens joueurs qui étaient là l’an dernier et Semi a aussi fait un message. C’était sympa », sourit Poirot.

« Mais il a rappelé que l’on se verrait sûrement la semaine prochaine ».

Ou comment rentrer un peu plus dans la tête de ses ex, les marquer, les inhiber. « Il ne faut pas faire une fixette sur Semi », tente l’ouvreur Matthieu Jalibert pour chasser le spectre fidjien.

« C’est un joueur à museler », analyse Urios. « Mais j’ai ma petite idée », poursuit-il malicieusement. « Rappelez-vous, on était venu à Bordeaux avec Castres en 2019, on n’avait pas trop vu Radradra, on s’en était occupé », sourit le coach de l’UBB.

Sa recette, faire du Guy Roux: « au foot, on appelle ça +défense individuelle+. S’il va pisser, on va pisser avec lui. Il ne faut pas le lâcher d’une seule seconde », détaille-t-il. « Avec rien, il peut faire plein de choses et si, comme contre les Dragons (victoire 56-17 en quarts), il a plein de trucs, il devient tout simplement inarrêtable. Et comme à côté de Radradra, à Bristol, il y en a plein de bons… »

Voilà l’UBB prévenue mais déterminée car « nous aussi, on a récupéré des joueurs qui vont nous aider comme Guido (Petti), Joseph (Dweba), les deux Ben (Lam et Tameifuna) », énumère Poirot. « On a aussi notre mot à dire sur ce match ».

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Football : L’entraîneur de l’OM quitte officiellement le club après seulement 7 matchs

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Football : L’entraîneur de l'OM quitte officiellement le club après seulement 7 matchs

À travers un rapide communiqué, l’Olympique de Marseille a annoncé le départ de Marcelino, arrivé cet été, et de son staff.

Il n’aura pas résisté aux pressions à et l’environnement délétère qui entoure l’OM ces dernières heures. Arrivé cet été, libre de tout contrat, Marcelino quitte déjà le club après seulement sept matchs à la tête de l’équipe première.

«Dans la continuité du communiqué publié hier soir au sujet de l’équipe dirigeante, l’Olympique de Marseille considère que les événements du 18 septembre dernier ne permettent pas à Marcelino et à son staff technique d’exercer dans de bonnes conditions la fonction pour laquelle ils ont été engagés, indique le club dans un communiqué court mais acerbe. En conséquence de cette situation déplorable, Marcelino et son staff ne poursuivront pas leur mission à l’Olympique de Marseille.»

Débarqué cet été pour remplacer Igor Tudor, Marcelino n’aura dirigé que sept matchs à la tête de l’OM. Deux victoires et trois matchs nuls en Ligue 1 et une troisième place provisoire, mais une fâcheuse et piteuse élimination dès le tour préliminaire de la Ligue des champions face au Panathinaïkos.

«Au vu du contexte, l’ensemble du club est extrêmement déçu de devoir faire face au départ d’un entraîneur et d’un staff technique, arrivés à Marseille seulement le 23 juin et pleinement engagés auprès du club, pour des raisons extra-sportives» poursuit l’OM dans son communiqué.

L’ancien entraîneur de l’Athletic, Valence, Villarreal ou encore Séville, était venu avec son staff, grâce à son amitié de longue date avec Pablo Longoria, président du club marseillais, qui a acté sa mise en retrait.

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Tennis : la France éliminée de la Coupe Davis dès la phase de groupe

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Tennis : la France éliminée de la Coupe Davis dès la phase de groupe

Une défaite en double décisif contre la Grande-Bretagne sonne le glas des ambitions françaises dans le tournoi.

C’est dans un silence lourd que Nicolas Mahut et Edouard Roger-Vasselin ont quitté le terrain ce dimanche, marquant ainsi la fin du parcours de l’équipe de France en Coupe Davis cette année. En perdant le double décisif contre Dan Evans et Neal Skupski de la Grande-Bretagne, les Bleus se sont vus refuser leur ticket pour les quarts de finale. Et pourtant, ils étaient si proches.

Le match a été une bataille intense, durant près de trois heures, avec des Français ne lâchant rien jusqu’au bout. Après avoir mal démarré en perdant le premier set 1-6, Mahut et Roger-Vasselin ont réussi à équilibrer le match en remportant le deuxième set en tie-break (7-6). La décision s’est faite au troisième set, également remporté en tie-break par les Britanniques. Le plus cruel pour les Français : ils ont eu quatre balles de match, mais ont finalement échoué à les convertir.

Plus tôt dans la journée, l’espoir était encore palpable dans le camp français. Ugo Humbert avait en effet battu Cameron Norrie dans un match en trois sets, finissant sur un score de 7-6, 3-6, 7-5. Cela avait compensé la défaite d’Arthur Fils contre Dan Evans (3-6, 6-3, 6-4) et avait mis les deux équipes à égalité, tout reposant alors sur le double décisif.

C’est donc sans la France que le tournoi final à huit équipes de cette Coupe Davis se déroulera, du 21 au 26 novembre à Malaga, en Espagne. Pour les Bleus, c’est une occasion manquée de montrer leur potentiel et de marquer leur présence sur la scène internationale. Les regards se tournent déjà vers les compétitions futures, avec l’espoir que cette défaite serve de leçon pour les challenges à venir.

« Nous avons tout donné, mais ce n’était pas suffisant aujourd’hui. Nous devons apprendre de cette expérience et revenir plus forts », a déclaré Nicolas Mahut, visiblement déçu mais résolu.

L’élimination de la France de la Coupe Davis est un coup dur, mais elle offre aussi une chance de réflexion et de préparation pour les prochains défis. Il est clair que l’équipe est capable de compétition au plus haut niveau, mais il reste des détails à peaufiner. Ce n’est peut-être qu’un au revoir, et non pas un adieu, aux espoirs de trophées internationaux pour les Bleus.

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Coupe du monde de rugby 2023 : le XV de France s’impose 27-12 face à l’Uruguay

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Coupe du monde de rugby 2023 : le XV de France s’impose 27-12 face à l’Uruguay

Le XV de France, a remporté une victoire laborieuse contre l’Uruguay lors de la Coupe du Monde de Rugby. Malgré une équipe remaniée, les Bleus l’ont emporté sur un score de 27 à 12, mais ont dû faire face à une équipe uruguayenne plus coriace que prévu.

La rencontre a débuté par une minute de silence en hommage aux victimes du récent séisme au Maroc et des inondations en Libye. Cependant, le match a rapidement pris un tournant inattendu lorsque l’Uruguay a inscrit un essai dès la 6e minute. Les Français ont également été indisciplinés et brouillons tout au long du match, ce qui a entraîné de nombreuses fautes et une rencontre hachée, principalement en mêlée.

Les Bleus ont réussi à prendre l’avantage grâce à un deuxième essai, inscrit par Peato Mauvaka, pour un score de 20 à 12. L’essai tardif de Louis Bielle-Biarrey a ensuite porté le score final à 27 à 12, scellant la victoire française.

Le match aurait pu tourner autrement si l’ouvreur uruguayen Felipe Etcheverry n’avait pas commis une erreur dans ses 22 mètres, permettant au talonneur français d’aplatir.

L’équipe française était privée de plusieurs de ses cadres habituels, dont Antoine Dupont, qui était au repos, ainsi que Matthieu Jalibert, Gaël Fickou et Grégory Alldritt. Les remplaçants n’ont pas réussi à briller de la même manière que les titulaires habituels.

Malgré quelques blessures de joueurs cadres ces dernières semaines, l’équipe de France reste en bonne position pour se qualifier pour la phase finale de la Coupe du Monde de Rugby en se classant parmi les deux premiers de son groupe. Le prochain match de la France sera contre la Namibie, suivi d’un match contre l’Italie, offrant l’occasion de réintégrer certains joueurs blessés.

La France, parmi les favoris de la compétition, continue sa route dans ce tournoi international de rugby, avec un quart de finale potentiellement explosif en perspective mi-octobre.

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