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Cédric Jubillar maintient son innocence face à la cour d’assises

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L’accusé, jugé pour la disparition de son épouse, évoque un possible départ volontaire tout en niant toute implication.

Devant la cour d’assises du Tarn, Cédric Jubillar a réitéré ses déclarations d’innocence concernant la disparition de son épouse Delphine. L’homme de 38 ans a suggéré que la mère de famille aurait pu quitter le domicile familial de son propre chef, évoquant notamment son intérêt récent pour la religion. Il a décrit une scène où il aurait surpris son épouse en prière, agenouillée devant le canapé. Le prévenu a catégoriquement affirmé n’avoir commis aucun acte violent à son encontre.

L’avocate des parties civiles a cependant relevé les contradictions dans ses déclarations, soulignant qu’un mari innocent n’aurait pas orienté les enquêteurs vers des hypothèmes aussi improbables. Pour sa défense, l’accusé a mentionné la réception de courriers des Témoins de Jéhovah au nom de son épouse et son comportement distant durant les mois précédant sa disparition.

Les proches de la disparue ont pour leur part dépeint un climat familial troublé. La sœur de Delphine Jubillar a évoqué des méthodes éducatives sévères, décrivant un épisode où l’accusé aurait donné un coup de pied à son fils de cinq ans. Elle a également rapporté que l’enfant, après avoir rejoint son foyer, adoptait spontanément des positions punitives inhabituelles.

L’intéressé a reconnu avoir imposé des punitions corporelles, justifiant ces pratiques par la nécessité d’inspirer une certaine crainte chez l’enfant. Il a néanmoins insisté sur la qualité des relations qu’il entretenait avec ses enfants, tout en admettant une dégradation du couple après la demande de divorce de son épouse.

Les recherches menées après la disparition de Delphine Jubillar en décembre 2020 n’ont jamais permis de localiser la jeune femme. Le procès, qui doit se poursuivre pendant trois semaines, examine l’ensemble des éléments de cette affaire complexe où l’absence de corps du délit complique singulièrement la tâche de la justice.

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