Sports
C1 : Monaco craque à Eindhoven et dit adieu à la Ligue des champions
Les années se suivent et se ressemblent pour Monaco: comme l’an dernier, l’ASM a été éliminée de la Ligue des champions en prolongation lors des qualifications estivales après sa défaite 3-2 sur la pelouse du PSV Eindhoven mardi.
Les Monégasques, accrochés à l’aller au stade Louis-II (1-1), ont dominé la rencontre mais ont manqué de réalisme et ils ont été punis par des Néerlandais efficaces et galvanisés par leur bouillant public.
Les Azuréens avaient pourtant renversé la situation après l’ouverture du score de Joey Veerman (21e) grâce à Guillermo Maripan (58e) et Wissam Ben Yedder (70e), mais Erick Gutierrez a arraché la prolongation (89e). Et durant celle-ci, le capitaine Luuk De Jong (109e) a offert au club néerlandais son billet pour les barrages où il affrontera les Glasgow Rangers, tombeurs de l’Union Saint-Gilloise (3-0).
Le coup est rude pour les joueurs de Philippe Clement, qui avaient déjà laissé échappé la deuxième place de L1, directement qualificative pour la phase de poules de la C1, dans le temps additionnel lors du dernier match de la saison à Lens fin mai (2-2).
Comme la saison dernière, Monaco, éliminé après prolongation par le Shakthar Donetsk en barrages, devra se contenter de la Ligue Europa. La France n’aura donc que deux représentants en Ligue des champions, le Paris SG, champion en titre, et Marseille, son dauphin.
Monaco a bien démarré la rencontre en pressant les Néerlandais et s’est procuré les deux premières situations par Aleksandr Golovin (5e, 8e), mais la réponse adverse n’a pas tardé avec Cody Gakpo (11e).
Alors que l’ASM avait la maîtrise, c’est le PSV qui a ouvert le score: côté droit, Philipp Mwene a délivré un centre en retrait qui a été repris par Joey Veerman, déjà buteur à l’aller (1-0, 23e).
Les joueurs du Rocher ont alors poursuivi leur domination, mais ont peiné à se montrer dangereux, à l’image de Kevin Volland (34e), ou ont manqué d’efficacité, tel Wissam Ben Yedder qui a perdu son duel avec Walter Benitez (45e).
Fin de match cauchemardesque
Mais les Monégasques se sont aussi fait peur en contre, comme sur cette frappe d’Ismael Saibari (28e) ou ce tir de Veerman détourné par Axel Disasi et qui a failli tromper Alexander Nübel (42e).
Au retour des vestiaires, les changements opérés par Clement avec les entrées de Breel Embolo (46e), Krépin Diatta (53e) et Caio Henrique (53e) vont rapidement porter leurs fruits.
Après avoir envoyé une tête sur le poteau (54e), Maripan a égalisé à la suite d’un corner de Caio Henrique (1-1, 58e). Puis quelques secondes après avoir remplacé Takumi Minamino, Gelson Martins a délivré une passe décisive pour Ben Yedder, qui a donné l’avantage à l’ASM d’une volée imparable (1-2, 69e).
Monaco semblait se diriger vers la qualification, mais la fin de match a été cauchemardesque: juste après un tacle litigieux d’Armando Obispo sur Embolo qui filait au but (88e), Gutierrez, à la limite du hors-jeu, a égalisé de la tête (2-2, 89e).
Puis, lors de la prolongation, les Monégasques ont encore manqué de réussite avec une tête d’Embolo qui s’est écrasée sur la barre (92e) et une volée de Diatta contrée in extremis par Gutierrez (104e). Et sur une des rares situations néerlandaises, De Jong a fait exploser le Philips Stadion en marquant le but de la qualification de la tête (3-2, 109e).
Sports
Le XV de France triomphe des All Blacks dans un duel épique (30-29)
Dans un Stade de France en effervescence, le XV de France a surmonté un retard à la pause pour s’imposer face à la Nouvelle-Zélande. Une victoire mémorable qui confirme la dynamique des Bleus dans cette tournée d’automne.
Ce samedi soir, le rugby français a vécu une nouvelle page d’histoire marquée par une victoire héroïque contre les All Blacks. Face à une équipe néo-zélandaise redoutable, les joueurs de Fabien Galthié ont su renverser une situation compromise pour arracher un succès précieux (30-29). Dominés en première mi-temps (10-17), les Bleus ont offert une réaction éclatante après la pause, portés par un mélange de puissance, de vitesse et de sang-froid.
La rencontre, déjà qualifiée d’anthologique, a débuté sous le signe de l’intensité. Les All Blacks, menés par Scott Robertson, ont pris l’ascendant grâce aux essais de Peter Lakai et Cameron Roigard, combinés à la précision de Beauden Barrett au pied. En difficulté, le XV de France a pourtant trouvé un premier sursaut par l’intermédiaire de Romain Buros, auteur d’un essai marquant pour sa première cape.
De retour des vestiaires, les Tricolores ont changé de visage. Paul Boudehent, en force, puis Louis Bielle-Biarrey, grâce à sa vitesse fulgurante, ont permis à la France de passer devant au score. Soutenus par un Thomas Ramos irréprochable face aux perches, les Bleus ont résisté aux tentatives de Damian McKenzie, qui a maintenu les All Blacks dans la partie. Jusqu’à la dernière seconde, la défense française, héroïque, a repoussé les assauts adverses pour sceller une troisième victoire consécutive contre cette équipe légendaire.
Après avoir surclassé le Japon (52-12), cette nouvelle performance consolide la place du XV de France parmi les meilleures nations du rugby mondial. Les regards se tournent désormais vers l’Argentine, dernier adversaire de cette tournée, pour conclure en beauté une série de matchs mémorables.
Sports
France-Israël : un match sous haute tension au Stade de France, sécurisé par un dispositif exceptionnel
Dans un contexte de vives tensions au Proche-Orient, la rencontre de la Ligue des nations entre la France et Israël se jouera ce jeudi au Stade de France sous haute surveillance. L’enjeu sportif cède le pas face aux préoccupations de sécurité et aux récents incidents autour du football européen.
Le Stade de France se prépare à accueillir une confrontation aux multiples dimensions, où le sport et la géopolitique se croisent de manière inédite. Alors que les événements récents au Proche-Orient et les débordements en marge d’un match du Maccabi Tel-Aviv à Amsterdam ont attisé les tensions, les autorités françaises déploient une opération sécuritaire d’envergure pour garantir le bon déroulement de la rencontre.
En effet, près de 4 000 policiers et gendarmes seront mobilisés autour du stade, ainsi qu’une équipe de l’unité d’élite Raid, chargée de la protection rapprochée de l’équipe israélienne. Un climat de vigilance renforcé s’est instauré en Europe face à une hausse des actes racistes et antisémites depuis le début du conflit opposant Israël au Hamas à Gaza en octobre. Cette escalade de violence, exacerbée par les attaques contre les supporters israéliens à Amsterdam, a conduit le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau à s’opposer fermement à toute délocalisation du match, affirmant que « la France ne recule pas face aux menaces. »
Seules les bannières françaises et israéliennes seront autorisées dans le stade, tandis que les drapeaux palestiniens et tout message politique seront bannis pour éviter de nouveaux débordements. L’équipe israélienne, par ailleurs, a appelé ses supporters à éviter de se déplacer pour la rencontre, qui devrait se dérouler dans une atmosphère silencieuse, loin des affluences habituelles du Stade de France.
Le président Emmanuel Macron, aux côtés de ses prédécesseurs Nicolas Sarkozy et François Hollande, sera présent dans les tribunes pour exprimer un soutien symbolique après les récents incidents antisémites en Europe. Sur le plan sportif, les Bleus de Didier Deschamps, toujours privés de Kylian Mbappé, auront pour mission d’obtenir au minimum un match nul afin de valider leur qualification pour les quarts de finale de la compétition. Même sans la présence de sa star, la France reste favorite, confortée par sa récente victoire face à Israël.
Au-delà de l’enjeu sportif, cette rencontre cristallise l’importance d’un message de fermeté et de solidarité nationale dans un contexte où le football, malgré ses terrains, ne semble pas pouvoir s’extraire des tensions géopolitiques actuelles.
Sports
Les Bleus s’imposent à Budapest et entament une nouvelle ère sans Griezmann
La première sortie de l’équipe de France depuis la retraite internationale d’Antoine Griezmann s’est soldée par une victoire convaincante face à Israël (1-4). Ce succès marque le début d’une phase de transition pour les Bleus, encore privés de Kylian Mbappé, mais bien emmenés par leurs jeunes talents.
La « nouvelle ère » annoncée par Ibrahima Konaté commence sur une note positive. À Budapest, les Bleus, privés d’Antoine Griezmann et de Kylian Mbappé, ont su se reprendre après leur récente défaite contre l’Italie. Grâce à une prestation sérieuse, ils se sont imposés face à une équipe israélienne volontaire mais limitée.
Le match a débuté sous de bons auspices pour les hommes de Didier Deschamps, qui ont bénéficié d’une erreur flagrante du gardien israélien Omri Glazer. Un tir d’Eduardo Camavinga, mal maîtrisé par ce dernier après un rebond capricieux, a permis aux Français de prendre rapidement l’avantage (0-1, 7ème). Malgré cette ouverture précoce du score, les Bleus ont montré quelques signes de fébrilité, notamment en défense. Israël a profité d’un centre précis d’Oscar Gloukh pour revenir à égalité grâce à une tête puissante d’Omri Gandelman, malgré une tentative d’arrêt de Mike Maignan (1-1, 24ème).
La réplique tricolore n’a toutefois pas tardé. Christopher Nkunku, de retour en sélection après plus d’un an d’absence, a inscrit son premier but sous le maillot bleu après un bel effort individuel, marquant ainsi une étape importante dans sa carrière internationale (1-2, 28ème). Ce second but a permis à la France de reprendre le contrôle d’un match qu’elle maîtrisait déjà dans la possession du ballon, mais sans se montrer dangereuse sur chaque action.
En seconde période, les Bleus ont continué à dominer le jeu sans pour autant étouffer leur adversaire. Ousmane Dembélé, particulièrement actif, a multiplié les accélérations et frappes, même si ses efforts n’ont pas abouti. Les changements opérés en fin de rencontre, avec notamment l’entrée de Bradley Barcola, ont permis d’amplifier le score. Mattéo Guendouzi a d’abord alourdi le score en fin de match (1-3, 87ème), suivi immédiatement par Barcola qui a signé sa première réalisation en bleu (1-4, 88ème).
Avec cette victoire, la France reste au contact de l’Italie, leader du groupe après son nul contre la Belgique. Les Bleus, qui doivent encore confirmer leur forme, affronteront cette dernière à Bruxelles lors de leur prochain match, une rencontre déterminante pour la suite de leur parcours.
-
FranceEn Ligne 4 jours
Macron face à la nation : un rendez-vous à 20h pour dissiper le flou
-
PolitiqueEn Ligne 4 jours
Le gouvernement Barnier chute après la motion de censure
-
MondeEn Ligne 7 jours
Biden gracie son fils Hunter avant de quitter la Maison Blanche
-
PolitiqueEn Ligne 7 jours
Michel Barnier déclenche le 49.3 : le RN et NFP voteront la motion de censure
-
FranceEn Ligne 7 jours
Le couvre-feu levé en Nouvelle-Calédonie, plus de six mois après les émeutes
-
ÉconomieEn Ligne 6 jours
Allemagne: Record à 20.000 points pour le Dax, malgré la crise économique
-
ÉconomieEn Ligne 7 jours
Les salariés de Volkswagen en grève pour sauver les usines allemandes
-
FranceEn Ligne 6 jours
Réouverture de Notre-Dame: 6.000 policiers et gendarmes mobilisés, annonce le préfet de police