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C1: le PSG joue avec le feu, Tuchel toujours plus isolé

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Un entraîneur isolé, des erreurs individuelles à répétition, des blessures trop pénalisantes… Battu à Leipzig mercredi (2-1), le Paris SG y a rejoué le film de ses défaillances, qui tourne depuis la rentrée. Au risque de connaître une fin catastrophe en Ligue des champions.

Des absences qui n’expliquent pas tout

Ce n’est pas un secret que le PSG mise beaucoup sur son duo Kylian Mbappé – Neymar, acheté 400 millions d’euros en 2017, pour s’accrocher à son rêve de remporter la C1. Sans surprise, ce n’est plus la même équipe quand les deux superstars sont blessées.

Mais le scénario de la défaite de mercredi à Leipzig laisse entrevoir que celle-ci ne s’explique pas uniquement par l’infirmerie pleine, où pointent également Marco Verratti, Mauro Icardi et Julian Draxler.

Paris a réussi une bonne entame, en s’appuyant sur un pressing agressif, et si Angel di Maria, buteur précoce (6e), avait ensuite transformé son penalty (15e), son équipe serait rentrée aux vestiaires avec un ou deux buts d’avance.

Critiqué pour son absence de « spirit » et de fond de jeu depuis la rentrée, le finaliste sortant a réussi « sa demi-heure la plus intense de la saison », a noté le quotidien Le Parisien.

Mais l’égalisation de l’ancien Parisien Christopher Nkunku (41e) a plongé les ambitions du PSG dans une nuit précoce, comme une soirée d’hiver en ex-Allemagne de l’Est.

Les erreurs individuelles se sont enchaînées: mauvais placement de Marquinhos sur le 1-1, main de Presnel Kimpembe pour le penalty du 2-1, nerfs qui lâchent pour Idrissa Gueye et Kimpembe, qui ont été exclus. Le tout, pendant que Leipzig prenait le dessus physiquement sur Paris, dont l’excuse de la préparation tronquée ne tient plus: le RBL a aussi joué le « Final 8 » de C1 cet été…

Du penalty concédé contre Manchester United le 20 octobre (défaite 2-1) au début de bagarre générale face à Marseille le 13 septembre (défaite 1-0), Paris montre qu’il n’a pas évolué, pour le pire.

Tuchel laisse dubitatif

« Ça s’est joué sur des détails », a analysé l’entraîneur Thomas Tuchel. Mais lui aussi possède sa part de responsabilités.

Son choix d’intervertir les postes entre Danilo et Marquinhos laisse toujours dubitatif. « Ça ne fonctionne pas à ce niveau », a tranché le quotidien L’Equipe.

« Défenseur, ce n’est pas mon poste. Moi, je suis milieu de terrain », a lâché tard dans la soirée le Portugais au micro de Téléfoot.

Cette question cristallise les critiques autour de Tuchel, technicien de plus en plus isolé. L’homme de la première finale de C1 du PSG est devenu le premier à perdre deux matches de poule dans l’ère QSI.

L’ancien de Dortmund a contribué à centrer le débat sur lui, en exprimant mardi à la télévision allemande les doutes sur son avenir. « Il ne faut pas rêver », a-t-il lâché, expliquant qu’aucune discussion n’était en cours pour prolonger son contrat expirant l’été prochain.

Le directeur sportif Leonardo, qui ne le soutient pas, et Tuchel paraissent irréconciliables. Mais un limogeage, solution demandée par des supporters sur les réseaux sociaux, coûterait entre 10 et 15 millions d’euros, selon L’Equipe, à un club déjà limité par la crise économique liée au Covid-19.

« Il faut accepter les critiques. Pour moi, elles n’existent pas », a réagi Tuchel mercredi. « Je ne me sens pas fragilisé. »

« Si les choses ne vont pas, ce n’est pas la faute du coach. C’est le coach qui a fait la meilleure saison de l’histoire du PSG et dès la saison d’après on parle de son avenir », l’a défendu Marquinhos sur RMC Sport.

La trêve de tous les dangers

Le calendrier chargé ne laisse pas le temps au PSG de mener une trop longue introspection: le choc contre Rennes se profile dès samedi en L1, avant la trêve internationale de deux semaines.

Le match retour contre Leipzig, le 24 novembre, sera déterminant. Pour se qualifier, Paris a besoin de neuf points sur neuf. « Chaque match sera comme une finale pour nous », a souligné Marquinhos.

Neymar, Mbappé, Verratti, Icardi et Draxler sont tous attendus pour la revanche.

Mais avant, la trêve internationale devrait réserver quelques crispations avec les sélections, notamment autour des cas de « Ney » et « Kyky » que Tuchel aimerait préserver. Un air déjà bien connu…

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JO d’hiver 2030 : les Alpes françaises, seule candidature retenue

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JO d'hiver 2030 : les Alpes françaises, seule candidature retenue

La France est en passe d’organiser les Jeux olympiques d’hiver en 2030. Le CIO a écarté les autres candidatures en lice.

Les Alpes françaises sont en excellente position pour accueillir les Jeux olympiques d’hiver 2030, devenant ainsi la quatrième ville hôte de cet événement emblématique. Le Comité international olympique (CIO) a annoncé aujourd’hui que la France est la seule candidature retenue, marquant ainsi un moment historique dans l’histoire des Jeux olympiques d’hiver.

Le projet olympique, porté conjointement par les deux régions françaises d’Auvergne – Rhône-Alpes et Provence-Alpes-Côte d’Azur, a réussi à convaincre la commission exécutive du CIO grâce à son dossier de candidature solide et à une présentation convaincante lors du grand oral de 45 minutes. Cette décision fait suite à des mois de préparation et de compétition intense entre plusieurs nations aspirantes à l’accueil des Jeux olympiques d’hiver 2030.

La France a une longue histoire de réussite dans l’organisation des Jeux olympiques d’hiver, avec des précédents à Chamonix en 1924, Grenoble en 1968 et Albertville en 1992. Le choix des Alpes françaises comme hôte des Jeux olympiques d’hiver 2030 est le fruit d’un projet ambitieux qui met en avant 95 % de sites existants, de Nice au Grand-Bornand, en passant par Courchevel Méribel, Val d’Isère et La Clusaz.

Malgré une concurrence sérieuse de la part de la Suède et de la Suisse, la France a réussi à l’emporter grâce à la qualité de son dossier de candidature et à la solidité de son projet. Les Scandinaves avaient précédemment candidaté pour les Jeux olympiques d’hiver 2026, qui finiront par se dérouler à Milan-Cortina d’Ampezzo en Italie. Cependant, face à la puissance et à la tradition des sports d’hiver en France, ces deux pays ont été contraints d’abandonner leur candidature.

La décision finale concernant l’attribution des Jeux olympiques d’hiver 2030 sera officialisée en juillet 2024 lors de la session du CIO à Paris, juste avant le début des Jeux Olympiques d’été. Si tout se passe comme prévu, les amoureux du sport du monde entier auront rendez-vous dans les Alpes françaises pour une nouvelle olympiade hivernale mémorable en 2030.

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Paris 2024 : « On ne va pas être prêts », selon Anne Hidalgo

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Paris 2024 : « On ne va pas être prêts », selon Anne Hidalgo

Dans l’émission « Quotidien », la maire de Paris a annoncé mercredi du retard dans la préparation des JO 2024 à Paris d’un point de vue des transports en commun.

Alors que Paris se prépare à accueillir les Jeux Olympiques et Paralympiques en 2024, la maire de la ville, Anne Hidalgo, a récemment exprimé des inquiétudes concernant l’état de préparation des infrastructures de transport. Lors de son apparition dans l’émission « Quotidien » sur TMC mercredi soir, la maire socialiste a indiqué que Paris n’était « pas prête » en termes de transports, évoquant un nombre et une fréquence de trains insuffisants dans certaines zones.

La future station du RER E à la Porte Maillot a été spécifiquement mentionnée comme un point critique. « Il y a des endroits où les transports ne seront pas prêts parce qu’il n’y aura pas le nombre de trains et la fréquence », a précisé Hidalgo. Elle a également souligné les difficultés quotidiennes existantes dans le réseau de transport parisien et la lutte pour atteindre les niveaux requis de ponctualité et de confort.

Interrogée sur la responsabilité de ces retards, la maire a évoqué le rôle du gouvernement et de la Région Île-de-France, tout en reconnaissant sa propre implication dans le processus. Clément Beaune, ministre délégué chargé des Transports, a rapidement répondu en critiquant l’approche médiatique de Hidalgo.

Valérie Pécresse, présidente de la région Île-de-France, a elle aussi commenté sur les réseaux sociaux, en insistant sur la nécessité de la participation active d’Anne Hidalgo aux comités stratégiques sur les transports.

Outre les préoccupations liées aux transports, Anne Hidalgo a également abordé le sujet des personnes sans domicile fixe, pointant du doigt un autre défi majeur à relever avant les Jeux.

Les Jeux Olympiques et Paralympiques de 2024 représentent un événement de grande ampleur pour Paris, avec près de 15 millions de spectateurs attendus. La promesse faite par les autorités d’assurer un accès 100 % public aux sites de compétition souligne l’importance cruciale de résoudre ces problèmes de mobilité dans un délai serré. La préparation de la capitale française pour cet événement mondial est désormais plus que jamais sous le feu des projecteurs.

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Éliminatoires de l’Euro 2024 : l’équipe de France termine son année 2023 par un match nul en Grèce

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Éliminatoires de l’Euro 2024 : l’équipe de France termine son année 2023 par un match nul en Grèce

Avant l’important Euro 2024 en Allemagne, Didier Deschamps, le sélectionneur de l’équipe de France, se retrouve face à un défi crucial. Avec seulement deux matchs amicaux programmés en mars, il lui faut prendre des décisions déterminantes sur la composition de son équipe. Cette année 2023 s’est achevée par un match nul (2-2) contre la Grèce, offrant à Deschamps matière à réflexion.

En dépit de l’équipe remaniée contre la Grèce, les leaders incontestés restent Kylian Mbappé et Antoine Griezmann, avec Mike Maignan comme gardien de but principal. Deschamps a figé pour l’instant la hiérarchie des gardiens, avec Brice Samba et Alphonse Areola en tant que remplaçants.

La défense semble également avoir ses favoris. Jules Koundé, malgré une performance mitigée contre la Grèce, garde son poste à l’arrière droit. Les frères Hernandez se disputent la place à gauche, tandis que la paire centrale Dayot Upamecano et Ibrahima Konaté, formée lors de la Coupe du monde, conserve la confiance du sélectionneur.

Le milieu de terrain s’articulera autour d’Aurélien Tchouameni, d’Eduardo Camavinga et d’Adrien Rabiot, ce dernier gagnant en leadership. L’attaque verra une compétition entre Ousmane Dembélé et Kingsley Coman pour l’aile droite, et bien qu’Olivier Giroud, à 37 ans, ne soit pas assuré d’une place de titulaire, son expérience reste précieuse.

Des joueurs comme Randal Kolo Muani et Marcus Thuram se détachent pour leurs récentes performances, augmentant leurs chances de figurer dans la liste finale. En défense, Benjamin Pavard, désormais désireux d’évoluer comme défenseur central, pourrait laisser sa place sur le côté droit à Jonathan Clauss.

Dans le secteur du milieu de terrain, Youssouf Fofana et le jeune Warren Zaïre-Emery, impressionnant avec le PSG, sont des noms à surveiller. La défense centrale, quant à elle, offre peu de place pour les nouveaux venus, malgré les efforts de joueurs comme William Saliba ou Jean-Clair Todibo.

Boubacar Kamara pourrait se frayer un chemin au milieu, tandis que Christopher Nkunku et le jeune Mathys Tel restent des options offensives à considérer en fonction de leur forme et progression.

Alors que 16 places semblent déjà attribuées, la concurrence reste féroce pour les 9 places restantes. Deschamps devra équilibrer expérience et jeunesse pour construire une équipe capable de briller en Allemagne en 2024.

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