Sports
C1: le Paris SG retrouve le Bayern Munich en huitièmes
Paris pas verni: comme redouté, le PSG a hérité lundi d’un très gros morceau, le Bayern Munich, lors des huitièmes de Ligue des champions, qui proposeront une autre grosse affiche avec la réédition de la finale 2022 entre le Real Madrid et Liverpool.
En terminant à la 2e place du groupe H derrière le Benfica Lisbonne, le club champion de France pouvait s’attendre au pire lors du tirage au sort effectué au siège de l’UEFA à Nyon (Suisse). Il n’a finalement pas été épargné avec le mastodonte allemand, sextuple lauréat de l’épreuve.
Paris retrouvera ainsi son bourreau de la finale de 2020 (1-0), un club qu’il avait toutefois réussi à écarter en quarts de finale l’année suivante (3-2, 0-1). Mais même si le PSG reste sur un bon souvenir face au prestigieux club allemand, affronter le Bayern n’est jamais une mince affaire, d’autant que le champion de France devra jouer le match retour à l’Allianz Arena.
Les Bavarois ont cette perdu à l’intersaison leur artificier Robert Lewandowski, parti au FC Barcelone, mais ils n’ont rien perdu au change avec l’arrivée du Sénégalais Sadio Mané en provenance de Liverpool et viennent de reprendre les commandes de la Bundesliga.
« Très motivant », selon Campos
De quoi faire frémir la défense parisienne, le talon d’Achille de l’équipe entraînée par Christophe Galtier, qui verra également se dresser sur sa route deux vieilles connaissances et anciens du PSG: Kingsley Coman, le buteur de la finale de 2020, et le Camerounais Eric Choupo-Moting, en très grande forme en ce moment.
L’entraîneur français pourra toujours compter sur son terrible trio Messi-Neymar-Mbappé pour déjouer l’armada bavaroise. Reste à savoir dans quelles conditions physiques et mentales les trois superstars reviendront de la Coupe du monde au Qatar (20 novembre-18 décembre).
« Pour nous c’est une grande opportunité de continuer la belle saison qu’on est en train de faire », a réagi Luis Campos, le conseiller football du PSG, sur Bein Sports. « Jouer contre un grand club, c’est très motivant. On est confiant, c’est un bon moment de jouer contre le Bayern. Pendant la Coupe du monde, on n’aura pas de contrôle sur nos joueurs mais on a du temps pour préparer ces deux matches. C’est l’opportunité de démontrer au monde le grand coach qu’on a, les grands joueurs qu’on a ».
« Ce tirage est une gourmandise »
« C’est un match de premier plan, un adversaire de premier plan », a de son côté estimé Hasan Salihamidzic, directeur sportif du Bayern Munich sur la chaîne allemande Sky. « Je pense que c’est l’une des meilleures équipes au monde, avec des stars mondiales. Pour tous les fans de foot, ce tirage est une gourmandise ».
Les 8e de finale réserveront également un autre choc d’envergure entre le Real Madrid et Liverpool, revanche de la finale de 2022 remportée par le club espagnol (1-0) et entachée par de graves incidents et problèmes d’organisation autour du Stade de France.
Les Madrilènes, qui détiennent le record de victoires en C1 (14) et sont toujours aussi redoutables, partiront légèrement favoris face à des Reds guère flamboyants cette saison.
Manchester City et son prodige Erling Haaland, autres grands prétendants à la victoire finale le 10 juin à Istanbul, ont été plutôt bien lotis avec les Allemands du RB Leipzig alors que le Borussia Dortmund affrontera Chelsea et que l’AC Milan rencontrera Tottenham, avec un duel entre les deux gardiens de l’équipe de France, Mike Maignan et Hugo Lloris, capitaine des Bleus et des Spurs.
L’épatant Club Bruges se frottera aux Portugais de Benfica alors que l’Eintracht Francfort, tenant de la Ligue Europa, aura fort à faire avec Naples, l’une des équipes les plus en forme du continent. Enfin, l’Inter Milan défiera le FC Porto.
Les huitièmes de finale de la Ligue des champions sont programmés du 14 au 22 février pour les matches aller, et du 7 au 15 mars pour les manches retour.
Culture
Les descendants de Gustave Eiffel s’opposent au maintien des anneaux olympiques sur la tour Eiffel
Alors que la maire de Paris souhaite conserver les anneaux olympiques sur la tour Eiffel jusqu’aux Jeux de Los Angeles en 2028, les héritiers de Gustave Eiffel réaffirment leur désaccord. Ils proposent un transfert symbolique des anneaux à Los Angeles d’ici fin 2024.
L’installation des anneaux olympiques sur la tour Eiffel, symbole incontournable de Paris, suscite un vif débat entre la municipalité et les descendants de son créateur, Gustave Eiffel. L’Association des descendants de Gustave Eiffel (Adge) s’est à nouveau exprimée, dimanche, en réaffirmant sa ferme opposition à la volonté de la maire Anne Hidalgo de maintenir cette installation jusqu’en 2028, au-delà de l’échéance olympique parisienne de 2024.
Dans un communiqué, les descendants expriment leur satisfaction quant à la présence temporaire des anneaux durant les Jeux, mais insistent sur la nécessité de les retirer dès la fin de l’année olympique. En cause, une « altération substantielle » de l’esthétique et du symbole de la tour Eiffel, qu’ils jugent incompatible avec l’œuvre originelle de leur ancêtre. Selon eux, les anneaux, de par leur taille imposante et leurs couleurs vives, perturbent l’harmonie visuelle de ce monument iconique, modifiant ses formes épurées et symbolisant une rupture avec son histoire.
Cette prise de position s’inscrit dans un contexte de tensions avec la mairie, qui défend de son côté une démarche visant à prolonger l’esprit olympique à travers cette installation. Anne Hidalgo avait réitéré son souhait de voir les anneaux perdurer sur la tour Eiffel jusqu’aux Jeux de Los Angeles en 2028, insistant sur leur potentiel à renforcer le lien entre ces deux événements planétaires. Toutefois, ce projet a provoqué un tollé parmi les défenseurs du patrimoine parisien et les opposants politiques, arguant que la tour, patrimoine universel, ne doit pas devenir le support de symboles événementiels temporaires au-delà de son rôle dans les Jeux de Paris.
Les descendants d’Eiffel vont plus loin en suggérant une alternative à la prolongation des anneaux. Ils proposent que, tout comme la flamme olympique sera transmise à Los Angeles à la fin des Jeux de 2024, la Ville de Paris pourrait symboliquement transférer les anneaux à la cité californienne. Ce geste marquerait, selon eux, la clôture de l’année olympique et préserverait l’intégrité visuelle de la tour Eiffel tout en respectant la continuité symbolique des Jeux.
Soucieux de protéger l’héritage de Gustave Eiffel, les membres de l’Adge rappellent avoir consulté un cabinet juridique afin de défendre leur position. Pour eux, l’accrochage des anneaux ne relève pas seulement d’une question esthétique, mais touche également au symbole que représente la tour, monument synonyme de neutralité et de paix, dénué de toute association directe avec les Jeux olympiques au fil de son histoire.
Ce débat soulève des questions plus larges quant à l’utilisation des monuments historiques dans le cadre d’événements mondiaux. Si certains y voient une opportunité de rayonnement international, d’autres, comme les héritiers d’Eiffel, insistent sur la nécessité de préserver l’intégrité des œuvres architecturales majeures. Le dialogue entre la mairie de Paris et les représentants de Gustave Eiffel reste ouvert, dans l’espoir de trouver un compromis respectant à la fois l’esprit des Jeux et celui de la tour Eiffel, emblème éternel de la capitale française.
France
Paris termine en beauté les Jeux paralympiques avec une soirée électro
Dans une ambiance festive malgré la météo capricieuse, Paris a célébré la fin des Jeux paralympiques 2024 avec une cérémonie marquée par une grande fête musicale au Stade de France. La capitale française, qui a accueilli les athlètes du monde entier, a passé le flambeau à Los Angeles, prochain hôte des Jeux en 2028.
Ce dimanche soir, Paris a mis un point final à un été olympique exceptionnel en accueillant la cérémonie de clôture des Jeux paralympiques dans un Stade de France vibrant aux sons de la musique électro. Dès 20h30, la fête a commencé, marquée par la symbolique extinction de la vasque olympique, qui a trôné pendant toute la durée des compétitions au cœur des Tuileries. Malheureusement, en raison des intempéries, l’ultime envol de la vasque au-dessus du bassin n’a pu avoir lieu. Toutefois, cela n’a pas gâché l’enthousiasme de la foule, bien décidée à profiter de cette soirée festive.
Transformé en gigantesque piste de danse, le Stade de France a réuni 24 figures emblématiques de la scène électro française, à l’instar de Jean-Michel Jarre, Kavinsky et Kungs, pour un spectacle d’une heure célébrant l’esprit de « Paris est une fête ». Devant 4 400 para-athlètes venus de toutes parts, la musique a résonné, apportant une touche finale aux exploits sportifs qui ont marqué cette quinzaine.
La délégation chinoise a une nouvelle fois confirmé sa domination, terminant en tête du tableau des médailles avec 94 titres, poursuivant ainsi sa série ininterrompue de victoires. Derrière elle, la Grande-Bretagne et les États-Unis ont également brillé. Côté français, l’objectif ambitieux de se hisser dans le top 8 a été atteint avec 19 médailles d’or sur un total de 75. Aurélie Aubert, championne de Boccia, et Tanguy De La Forest, en para-tir sportif, ont eu l’honneur de porter fièrement le drapeau tricolore pour cette dernière parade.
La fin des festivités ne signifie pas pour autant la fin des enjeux. Michael Jeremiasz, chef de mission de la délégation française, a salué l’ampleur des Jeux de Paris, qualifiés de « plus grands Jeux paralympiques de l’histoire ». Avec la participation record de 168 nations et une couverture télévisuelle assurée par 165 chaînes, l’édition 2024 s’inscrit comme un jalon important dans l’histoire des paralympiques. Mais au-delà de l’aspect sportif, les attentes sont fortes concernant l’héritage que ces Jeux laisseront en termes de droits et de visibilité pour les personnes en situation de handicap.
Michael Jeremiasz a souligné que ces Jeux ne devaient pas rester une « parenthèse enchantée ». Le défi est désormais de maintenir cette dynamique pour encourager des avancées concrètes, notamment en matière d’accès à l’emploi et de citoyenneté pour les personnes handicapées. La présidente de la région Île-de-France, Valérie Pécresse, a réaffirmé la nécessité de rendre le métro parisien accessible à tous, un chantier colossal qui doit encore surmonter de nombreux obstacles.
Alors que les regards se tournent vers Los Angeles 2028, la flamme olympique s’éteint sur Paris, laissant derrière elle l’espoir que les progrès amorcés ne faibliront pas, et que la capitale continuera de se transformer pour être toujours plus inclusive.
Sports
Les Jeux paralympiques de Paris 2024 lancés sous le signe de l’inclusion et de la transformation
La cérémonie d’ouverture des Jeux paralympiques 2024 s’est déroulée en plein cœur de Paris, marquant le début de onze jours de compétitions intenses. Dans une atmosphère empreinte de symbolisme et de célébration, la vasque a été allumée par cinq athlètes français, sous les regards de milliers de spectateurs.
Les Jeux paralympiques de Paris 2024 ont été inaugurés le mercredi 28 août au terme d’une cérémonie riche en émotions, organisée dans le cadre prestigieux du Jardin des Tuileries. À 23h34 précises, la vasque symbolique s’est élevée au-dessus de la capitale, illuminée par les porte-drapeaux de la délégation française, Nantenin Keïta et Alexis Hauquinquant, accompagnés par Elodie Lorandi, Charles-Antoine Kouakou et Fabien Lamirault. Ce moment solennel, empreint de fierté et de détermination, a été le point culminant d’un événement de trois heures qui a célébré non seulement le sport, mais aussi l’inclusion et la diversité.
Précédant ce grand final, la parade des athlètes a vu défiler 5 100 participants issus de 168 délégations, depuis les Champs-Élysées jusqu’à la place de la Concorde. Les 50 000 spectateurs présents le long de cette avenue emblématique ont été les témoins d’une démonstration de solidarité et de respect, symboles forts de ces Jeux. Cette procession a été l’occasion de rappeler la diversité et la force des athlètes paralympiques, venus des quatre coins du monde pour se mesurer dans des compétitions qui débuteront dès le lendemain.
La cérémonie, bien que plus introspective que celle des Jeux olympiques, n’en était pas moins ambitieuse. Axée sur les thèmes de l’inclusion et de la célébration du corps, elle a offert un spectacle visuel impressionnant, ponctué par des performances artistiques de haut vol. Cependant, un léger couac technique a été relevé dans la retransmission télévisée, avec un son jugé insuffisant par certains téléspectateurs, atténuant l’impact de prestations musicales telles que celle de Christine and The Queens.
Ces Jeux paralympiques, placés sous le signe de la transformation, ont été salués par Tony Estanguet, président de Paris 2024, qui a évoqué une « révolution paralympique » en marche. Selon lui, cette révolution, bien que douce, promet de bouleverser profondément les perceptions et les consciences, laissant entrevoir un avenir marqué par une inclusion plus grande et une reconnaissance accrue des capacités de chacun. Les prochains jours s’annoncent donc non seulement sportifs, mais également porteurs d’un message universel de changement et de progrès.
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