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Société

Bordeaux, une bataille municipale à quatre voix pour l’union de la droite et du centre

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La disparition brutale de Nicolas Florian a ouvert une course à la succession, où quatre figures politiques se positionnent pour incarner l’alliance des droites face à la mairie écologiste.

La scène politique bordelaise est en pleine effervescence depuis le décès soudain de Nicolas Florian, ancien maire et figure emblématique de l’opposition locale. Quatre candidats, issus de la droite et du centre, se préparent désormais à porter l’étendard de l’union pour les prochaines élections municipales de 2026. Parmi eux, Nathalie Delattre, ministre déléguée au Tourisme et sénatrice, a récemment annoncé son intention de prendre la relève. Elle a affirmé vouloir rassembler les forces politiques et citoyennes qui rejettent la gestion actuelle de la ville par les écologistes.

Nicolas Florian, décédé en janvier à l’âge de 55 ans, était considéré comme le principal artisan d’une alliance entre Les Républicains (LR) et Renaissance dès le premier tour des municipales. Son absence a laissé un vide que plusieurs personnalités tentent de combler. Outre Nathalie Delattre, deux anciens adjoints d’Alain Juppé, Pierre de Gaétan Njikam et Alexandra Siarri, ont également exprimé leur volonté de se lancer dans la course. Ces derniers jours, ils ont multiplié les déclarations pour afficher leur détermination.

Du côté des macronistes, le député Thomas Cazenave, ancien ministre des Comptes publics, s’est également positionné. Il avait déjà scellé un accord avec Nicolas Florian avant son décès et réaffirme aujourd’hui son engagement à poursuivre cette démarche d’union. Cependant, ses propos récents ont suscité des réactions contrastées au sein de la droite locale, certains dénonçant une candidature prématurée et un manque de respect envers le deuil de l’ancien maire. Cazenave a toutefois clarifié sa position, insistant sur son souhait de maintenir le rassemblement initié avec Florian.

Cette situation illustre les tensions et les défis qui accompagnent la construction d’une alliance entre la droite et le centre à Bordeaux. Alors que les écologistes dirigent actuellement la ville, les quatre candidats en lice cherchent à incarner une alternative crédible, tout en naviguant entre rivalités internes et nécessité de cohésion. La bataille pour les municipales de 2026 s’annonce donc intense, avec en toile de fond la question de l’unité des droites face à un adversaire commun.

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