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Bill et Melinda Gates annoncent leur divorce mais continuent à gérer ensemble leur fondation

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Après 27 ans de mariage, le milliardaire Bill Gates, l’un des hommes les plus riches du monde, et sa femme Melinda Gates ont annoncé lundi leur divorce, même s’ils continueront à travailler ensemble au sein de leur fondation, l’une des plus puissantes du globe.

« Après mûre réflexion et beaucoup de travail sur notre relation, nous avons pris la décision de mettre fin à notre mariage », ont tweeté dans un communiqué commun les deux Américains, qui résident dans l’Etat de Washington.

Les Gates, qui ont trois enfants, ont ajouté qu’ils continueraient à « travailler ensemble au sein de leur fondation », la Bill and Melinda Gates Foundation, qui lutte contre la pauvreté et les maladies, mais qu’ils ne pensaient « plus pouvoir évoluer ensemble en tant que couple ».

Bill Gates, cofondateur de Microsoft aujourd’hui âgé de 65 ans, et sa femme, 56 ans, une ex-directrice du géant informatique, n’ont rien dit dans l’immédiat des raisons qui les poussaient à se séparer. Ils ont prié le public de donner à leur famille « l’espace et l’intimité » nécessaires pour pouvoir « commencer à nous adapter à cette nouvelle vie ».

Bill Gates est, selon le dernier classement de Forbes, le quatrième homme le plus riche du monde, avec une fortune évaluée à 124 milliards de dollars. Il se place derrière deux autres Américains, Jeff Bezos et Elon Musk, et le Français Bernard Arnault, et devant le fondateur de Facebook Mark Zuckerberg.

S’il a fait fortune grâce à Microsoft, il a démissionné du poste de président en 2014 et de son conseil d’administration l’an dernier. Il se consacre aujourd’hui essentiellement à la philanthropie.

Sollicité par de nombreux dirigeants, il a fait de multiples interventions depuis le début de la pandémie, contre laquelle sa fondation a dépensé plus d’un milliard de dollars, selon le New York Times.

Cette visibilité sur une maladie qui a alimenté les tensions politiques a fait de lui une cible fréquente des théories complotistes sur les réseaux sociaux.

La fondation qu’il a créée avec Melinda Gates est considérée comme la plus grande fondation privée au monde. Elle a dépensé quelque 53 milliards de dollars en 20 ans et emploie près de 1.600 personnes, selon son site officiel.

« Pour et contre du mariage »

Même s’ils continueront à oeuvrer ensemble au sein de leur fondation, qu’ils co-président aux côtés de Warren Buffett, leur divorce pourrait entraîner des changements dans la façon dont elle est financée, avançaient certains observateurs. On ignore notamment si M. Gates continuera à l’alimenter en fonds aussi régulièrement qu’il le faisait jusqu’ici.

Bill et Melinda Gates s’étaient rencontrés lors d’un dîner à New York peu après l’entrée de Melinda à Microsoft en 1987.

Dans un documentaire sorti sur Netflix en 2019, « Inside Bill’s brain » (« Dans le cerveau de Bill »), le cofondateur de Microsoft avait expliqué qu’après être sortis ensemble pendant un an, ils s’étaient retrouvés face à l’obligation de faire un choix: « soit rompre soit se marier ».

Bill avait fait une liste sur un tableau blanc « des pour et des contre du mariage », avait raconté Melinda en riant.

Le divorce des Gates intervient après le divorce d’un autre couple multimilliardaire, celui de Jeff Bezos d’avec sa femme MacKenzie Scott en 2019.

La séparation de ces derniers avait cependant été annoncée après la publication d’informations sur une liaison extraconjugale du fondateur d’Amazon.

Dans le cas des Gates, aucune nouvelle récente n’avait laissé présager une séparation, même si Melinda Gates avait évoqué des tensions dans le mariage, notamment dans son livre « The Moment of Lift », sorti en 2019.

MacKenzie Scott est depuis devenue la 22e personne la plus riche de la planète et une influente philanthrope, avec quelque 6 milliards de dons rien qu’en 2020. Elle a annoncé le mois dernier son remariage.

France

Olivier Dubois, journaliste français enlevé au Mali, libéré après 711 jours de captivité

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Olivier Dubois, journaliste français enlevé au Mali, libéré après 711 jours de captivité

Après plus de deux ans de captivité, le journaliste français Olivier Dubois a été libéré. Correspondant pour Libération, Le Point et Jeune Afrique, il avait été enlevé le 8 avril 2021 à Gao, dans le nord du Mali, par le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM), principale alliance djihadiste au Sahel, liée à Al-Qaïda.

Selon Reporters sans frontières, il s’agit de « la plus longue captivité pour un journaliste français depuis la guerre au Liban ». Après une attente insoutenable pour sa famille et ses proches, Olivier Dubois est enfin libre. Il est arrivé lundi à l’aéroport de Niamey, souriant et visiblement ému, après avoir été relâché par ses ravisseurs.

La libération d’Olivier Dubois a été saluée par les autorités françaises ainsi que par les organisations de défense des droits de l’homme et de la liberté de la presse. RSF a exprimé un « immense soulagement », soulignant que le journaliste était en bonne santé malgré sa longue captivité.

La mobilisation de tous ceux qui ont participé à la campagne pour la libération d’Olivier Dubois a été saluée par RSF. L’organisation a également adressé ses pensées à la famille du journaliste, notamment à sa compagne et à son fils.

Selon nos confrères de Libération, Olivier Dubois devrait arriver dans la nuit en France, à l’aéroport de Villacoublay. Éspérons que sa libération soit un signe d’espoir pour tous les journalistes qui risquent leur vie pour informer le monde sur les événements qui se déroulent dans des zones de conflit.

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L’ancien président américain Donald Trump appelle à la mobilisation en prévision de son arrestation

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L'ancien président américain Donald Trump appelle à la mobilisation en prévision de son arrestation

Donald Trump pourrait être arrêté et inculpé pour avoir acheté le silence d’une actrice pornographique en 2016.

L’ancien président américain Donald Trump a annoncé samedi sur son réseau social Truth Social qu’il serait arrêté mardi prochain. Il appelle ses partisans à se mobiliser en prévision de cet événement. Cette possible inculpation concerne un versement de 130 000 dollars effectué en 2016, destiné à acheter le silence de l’actrice pornographique Stormy Daniels, qui affirmait avoir eu une relation sexuelle avec le milliardaire.

Selon les informations judiciaires, la somme de 130 000 dollars (environ 122 000 euros) a été versée à Stormy Daniels, de son vrai nom Stephanie Clifford, dans le but de préserver la réputation du candidat Trump lors de la campagne présidentielle de 2016.

Une arrestation inédite pour un ancien président américain

Dans un message publié sur Truth Social, Donald Trump affirme que des « fuites illégales » du bureau du procureur de Manhattan indiquent que « le candidat républicain et ancien président des Etats-Unis sera arrêté mardi de la semaine prochaine ».

Si cette arrestation ou inculpation se concrétise, ce serait une première pour un ancien président américain. « Manifestez, reprenez notre nation ! », a déclaré le candidat à l’élection présidentielle de 2024 dans un message en majuscules.

La dernière fois que l’ex-locataire de la Maison Blanche avait appelé ses soutiens à la mobilisation, c’était le 6 janvier 2021, lors de l’invasion du Capitole. Cette nouvelle annonce fait craindre une potentielle escalade des tensions politiques aux États-Unis.

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Guerre en Ukraine : un mandat d’arrêt contre Poutine émis par la Cour pénale internationale

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Guerre en Ukraine : un mandat d'arrêt contre Poutine émis par la Cour pénale internationale

La Cour pénale internationale (CPI) a émis un mandat d’arrêt contre le président russe Vladimir Poutine pour sa responsabilité dans des crimes de guerre perpétrés en Ukraine depuis l’invasion russe. Ce mandat d’arrêt est un développement majeur dans le conflit en Ukraine qui dure depuis plusieurs années.

Selon la CPI, Vladimir Poutine est présumé responsable du crime de guerre de déportation illégale de population (enfants) et de transfert illégal de population (enfants) des zones occupées d’Ukraine vers la Fédération de Russie. La cour a ajouté que ces crimes auraient été commis sur le territoire ukrainien occupé au moins à partir du 24 février 2022, et qu’il existait «des motifs raisonnables de croire que M. Poutine est personnellement responsable des crimes susmentionnés».

Le procureur de la CPI, Karim Khan, avait déclaré plus tôt ce mois-ci après une visite en Ukraine que les enlèvements présumés d’enfants faisaient «l’objet d’une enquête prioritaire». Lundi, le New York Times avait rapporté que la CPI s’apprêtait à lancer des poursuites contre des Russes pour le transfert d’enfants vers la Russie et pour des frappes délibérées sur des infrastructures civiles en Ukraine.

La diplomatie russe a réagi aux déclarations de la CPI en les qualifiant d’insignifiantes. La porte-parole de la diplomatie russe, Maria Zakharova, a écrit sur Telegram que les décisions de la Cour pénale internationale sont dénuées de sens pour la Russie, y compris d’un point de vue juridique, car Moscou n’a aucune obligation envers elle, sans faire référence nommément à Vladimir Poutine dans son message.

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