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Bilbao, au Pays basque espagnol, pour le Grand départ du Tour 2023

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Le Pays basque pour le Tour de France: l’édition 2023 s’élancera de Bilbao et les deux premières étapes auront lieu en territoire basque du côté espagnol.

Le 25e Grand départ de l’étranger dans l’histoire du Tour a été annoncé dans le cadre prestigieux du Musée Guggenheim, le site emblématique de Bilbao. C’est dans la capitale de la province de Biscaye que le coup d’envoi sera donné le 1er juillet 2023, 31 ans après le seul autre grand départ donné au Pays Basque, en 1992 à Saint-Sébastien.

Le directeur du Tour Christian Prudhomme et les autorités politiques locales n’ont dévoilé que les grandes lignes: la première étape aura un départ et une arrivée à Bilbao, la deuxième ira de la province de Biscaye à celle d’Alava/Araba, la troisième partira du Pays basque.

Pour la Grande Boucle, ce sera le deuxième départ en deux ans de l’étranger,  comme cela avait déjà été le cas en 2014 (Yorkshire, Grande-Bretagne) et 2015 (Utrecht, Pays-Bas).

Si la prochaine édition s’élancera le 26 juin de Bretagne, à Brest, la plus grande épreuve cycliste du monde débutera en effet en 2022 à Copenhague, puisque la pandémie de Covid-19 a contraint les organisateurs à changer leurs plans et décaler d’un an le départ du Danemark.

Bilbao n’a encore jamais accueilli le Tour de France. Mais le Pays Basque est lié de longue date à l’histoire de la course. Tant par les coureurs qui s’y sont illustrés, le dernier vainqueur d’une étape basque étant Omar Fraile en 2018 à Mende, que par ses supporters, qui ont souvent franchi la frontière dans les Pyrénées en déployant l’ikurrina (drapeau basque).

L’époque d’Indurain

La Grande Boucle est venue pour la première fois au Pays Basque en 1949, année de la victoire de Louis Caput à Saint-Sébastien. En 1977, il est revenu dans la province voisine de Navarre pour une longue étape (248 km) gagnée à Pampelune par l’Espagnol Jose Nazabal.

Le Grand départ de 1992, troublé par des revendications politiques, reste marqué par l’enthousiasme populaire qui avait accompagné les deux premières étapes à Saint-Sébastien. Miguel Indurain, le Navarrais de Pampelune, qui en était au début de sa période de domination (5 victoires entre 1991 et 1995), avait gagné le contre-la-montre d’ouverture et le Français Dominique Arnould, aujourd’hui directeur sportif de l’équipe Total Direct Energie, la deuxième étape.

Cette année-là, le dessin du Tour avait suscité la polémique en raison de la faible part accordée aux Pyrénées toutes proches par son directeur de l’époque Jean-Marie Leblanc, qui ne voulait pas que les écarts soient importants d’entrée de jeu.

Ce Grand départ de l’étranger sera le 25e de l’histoire du Tour créé en 1903. Les Pays-Bas sont le pays qui a le plus souvent accueilli le coup d’envoi (6 fois), devant la Belgique (5 fois) et l’Allemagne (4 fois).

L’ensemble des pays limitrophes est représenté, à l’exception notable de l’Italie. Ainsi que des destinations plus lointaines tels l’Irlande (en 1998) et le Danemark (en 2022).

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Paris 2024 : La France brille pour son entrée dans les Jeux Olympiques

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Paris 2024 : La France brille pour son entrée dans les Jeux Olympiques

Pour son entrée en lice dans le tournoi des Jeux Olympiques de Paris 2024 à l’Orange Vélodrome, la France ne s’est pas ratée contre les États-Unis (3-0). Les hommes de Thierry Henry lancent idéalement leur compétition.

L’équipe de France de football a débuté de manière éclatante son parcours aux Jeux Olympiques de Paris 2024 en s’imposant 3-0 face aux États-Unis. Le match, disputé à l’Orange Vélodrome, a vu les hommes de Thierry Henry prendre du temps pour marquer leur premier but, mais une fois lancés, ils n’ont laissé aucune chance à leurs adversaires.

La rencontre a débuté avec une certaine difficulté pour les Bleuets, qui ont eu du mal à trouver leurs marques. Leur gardien, Guillaume Restes, a été déterminant en première période, réalisant des arrêts cruciaux face à Robinson (12′) et Aaronson (38′). De l’autre côté, Manu Koné a tenté de débloquer la situation, mais le gardien américain Patrick Schulte a également été vigilant.

Après une première mi-temps sans but, la France a progressivement pris l’ascendant. À l’heure de jeu, le capitaine Alexandre Lacazette a libéré son équipe avec une frappe puissante de vingt mètres (1-0, 61′). Ce but a réveillé les Français, qui ont ensuite dominé le match. Michael Olise a doublé la mise avec un tir enroulé magnifique (2-0, 69′), avant que Loïc Badé ne scelle le score d’une tête bien placée (3-0, 85′).

Les États-Unis n’ont pas baissé les bras après le premier but et ont continué à mettre la pression, mais Guillaume Restes a su repousser les assauts adverses, notamment une tête d’Aaronson (63′) et un tir de Tolkin (64′) qui a touché le poteau.

Cette victoire permet à la France de démarrer idéalement la compétition et de se projeter vers les quarts de finale. Les Bleuets affronteront la Guinée le 27 juillet prochain, une victoire leur assurant pratiquement une place en phase finale. Dans l’autre match du groupe, la Guinée a été battue par la Nouvelle-Zélande (1-2), avec une passe décisive du joueur de l’OGC Nice, Aliou Baldé.

Les joueurs français, initialement crispés par la pression de ce premier match, ont montré leur capacité à se libérer et à dominer leurs adversaires. « C’était un match compliqué car les Américains formaient un bloc compact derrière. On a mis du temps à se libérer, ça fait du bien d’ouvrir le score et d’avoir aidé l’équipe. On doit maintenant se reposer pour préparer le prochain match », a déclaré Alexandre Lacazette à l’issue de la rencontre.

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Le CIO attribue « sous conditions » les JO-2030 aux Alpes françaises

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Le CIO attribue "sous conditions" les JO-2030 aux Alpes françaises

Le Comité international olympique (CIO) a attribué mercredi « sous conditions » les JO d’hiver de 2030 aux Alpes françaises, soit une deuxième édition olympique en six ans pour le pays après les Jeux d’été qui s’ouvrent vendredi à Paris.

Seule en lice depuis qu’elle a supplanté la Suède et la Suisse en novembre dernier, la France a été désignée pour organiser les 26e Jeux d’hiver, sous réserve de fournir les garanties financières de l’État et des régions, a annoncé le président du CIO, Thomas Bach. Cette décision intervient alors que l’actuel gouvernement est en charge des « affaires courantes », et le futur Premier ministre devra fournir au CIO la garantie de l’État avant le 1er octobre, une exigence à ratifier par le parlement au plus tard le 1er mars.

Le CIO a pris cette décision après une intervention du président Emmanuel Macron, venu personnellement défendre la candidature de la France, deux jours avant l’ouverture des JO d’été à Paris. « Je confirme mon engagement total et celui de la nation française », a-t-il déclaré en anglais, promettant de demander au prochain Premier ministre d’inclure cette garantie dans une loi olympique.

La dissolution récente du gouvernement et les résultats des élections ont empêché la France de fournir la garantie financière nécessaire. Thomas Bach avait averti mardi qu’un vote inconditionnel serait impossible sans cette garantie confirmée. Le vice-président du CIO, John Coates, a ajouté mercredi que le CIO ne signerait pas le contrat de ville hôte sans les garanties requises.

Après le vote, Emmanuel Macron est revenu à la tribune pour remercier les membres du CIO de leur confiance et réitérer la détermination de la France à être au rendez-vous. Il avait précédemment indiqué qu’il ne nommerait pas de nouveau gouvernement avant la fin des Jeux olympiques.

Les présidents des régions Rhône-Alpes-Auvergne et Provence-Alpes-Côte d’Azur, Laurent Wauquiez et Renaud Muselier, avaient présenté le dossier avant l’intervention de Macron. Cette désignation des Alpes françaises pour les JO-2030 marque une étape importante pour la France, qui accueillera deux événements olympiques majeurs en moins d’une décennie.

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Paris 2024 : les ex-ministres et leurs conjoints conviés à la cérémonie d’ouverture malgré leur démission

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Paris 2024 : les ex-ministres et leurs conjoints conviés à la cérémonie d'ouverture malgré leur démission
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Les anciens ministres du gouvernement Attal, accompagnés de leurs conjoints, ont été conviés à la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Paris 2024, prévue pour le vendredi 26 juillet. Malgré la démission récente du gouvernement, ces invitations visent à honorer leur contribution passée et à maintenir une présence institutionnelle lors de cet événement historique.

À seulement trois jours de la cérémonie d’ouverture, les invitations ont été officiellement envoyées aux anciens membres du gouvernement Attal, offrant à chacun deux places pour assister aux festivités depuis la tribune. Cette décision a été perçue comme nécessaire pour éviter une cérémonie sans représentation gouvernementale, un fait souligné avec une pointe d’humour par un secrétaire d’État également invité.

La plupart des anciens ministres ont accepté l’invitation et seront présents aux côtés du Président Emmanuel Macron, place du Trocadéro. Certains ont choisi de transmettre leurs places à leurs enfants, permettant ainsi à la jeune génération de participer à cette célébration sportive.

La cérémonie promet d’être un spectacle mémorable, avec des performances d’artistes ayant un lien fort avec Paris, bien que le programme détaillé reste en grande partie confidentiel. Le metteur en scène Thomas Joly a indiqué que même les artistes non francophones partagent une connexion spéciale avec la capitale française.

Conformément au protocole olympique, c’est le Président de la République qui aura l’honneur de déclarer officiellement l’ouverture des Jeux Olympiques, marquant ainsi le début de cette compétition internationale tant attendue.

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