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Barrages de C1: condamné à l’exploit, Monaco y croit

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Proche de l’élimination en barrages de Ligue des champions après un aller mal négocié (0-1), l’AS Monaco s’avance vers son « match le plus important », mercredi à Kharkiv (Ukraine) contre le Shakhtar Donetsk.

L’effectif monégasque, à cause d’un début de saison raté, est en quête d’un exploit qui modifierait les contours de son avenir immédiat. En interne aussi, à tous les niveaux du club de la Principauté, les sensations très positives offertes la préparation estivale de cinq semaines sont effacées.

Niko Kovac et son staff avaient planifié un plateau d’optimisation de forme pour cette fin août et « le match le plus important de la saison », ce barrage retour de Ligue des champions, comme le reconnaît le champion du monde français Djibril Sidibé.

Mais rien ne s’est passé comme prévu. Et le manager croate est contraint de s’adapter à une situation compliquée, pour redresser la barre au plus vite: un petit mois de compétition, une 19e place en L1 (un point pris en trois matches), l’exploit est donc obligatoire mercredi à Kharkiv pour retourner la situation contre le Shakhtar.

Sidibé: « On ne triche pas »

Kovac est dans l’urgence alors, comme la saison dernière, il allie ses certitudes à un côté plus philosophe: « Quand on gagne, tout va bien », dit-il. « Mais quand on ne gagne pas, tout le monde pense que plus rien ne va. C’est toujours pareil. On n’est pas satisfait de la situation, c’est certain. Sans plus. On doit montrer plus. Si on y parvient, on reviendra très vite dans les clous. »

Pour cela, il entend voir ses joueurs sortir de leur confort, même si cela peut créer quelques incompréhensions avec certains. Le temps dira si elles s’estomperont rapidement, ou pas.

La prestation a été indigente contre Lens (0-2) samedi. L’ASM ne s’est créé aucune occasion et les erreurs individuelles ont ressurgi, lançant de forts signaux d’alerte.

D’autant qu’elle est survenue juste après l’aller contre Donetsk, quand Monaco a perdu à la suite de vingt premières minutes ratées. Les séances vidéo ont permis de pointer les manques, et les failles à combler.

« On a le sentiment de ne pas avoir donné le maximum à l’aller, explique Sidibé. On les a un peu trop regardés. Mais on ne triche pas. Le staff nous donne des clés. Maintenant, le contexte sera particulier. Il y aura du public. A nous de prendre nos responsabilités et de faire preuve de personnalité sur le terrain ».

Kovac: « Je n’abandonne jamais »

« Il faudra mettre de l’intensité et être prêts dans les duels », enchaîne l’international qui assure que l’ensemble des joueurs « s’est remis en question ».

Monaco va donc jouer sur un match sa qualification pour la rémunératrice Ligue des champions (au moins 30 millions d’euros en cas de victoire). Et Kovac en est persuadé, le Monaco mal à l’aise des trois premières journée de L1 n’a pas fait le déplacement en Ukraine.

« Ce sera un combat, prévient-il. On doit s’y préparer dès la première minute. D’abord du combat, ensuite jouer au football. Je n’abandonne jamais. Mes joueurs n’abandonneront pas. »

Pour y croire un peu plus, même si l’équipe de Roberto De Zerbi a enchaîné, ce week-end, une septième victoire en huit matches toutes compétitions confondues (3-0 à Odessa), l’excellent gardien titulaire Anatolii Trubin, auteur de nombreuses parades à Louis-II, s’est blessé. Il devrait être remplacé par le vétéran Andriy Pyatov, 37 ans.

« Pas un avantage », balaie malicieusement Kovac, qui conclut cependant: « On sait ce qu’on a à faire. On doit gagner (…) Je suis certain qu’on va montrer notre visage européen, celui du Monaco vainqueur, de la saison dernière. »

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Le XV de France triomphe des All Blacks dans un duel épique (30-29)

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Le XV de France triomphe des All Blacks dans un duel épique (30-29)

Dans un Stade de France en effervescence, le XV de France a surmonté un retard à la pause pour s’imposer face à la Nouvelle-Zélande. Une victoire mémorable qui confirme la dynamique des Bleus dans cette tournée d’automne.

Ce samedi soir, le rugby français a vécu une nouvelle page d’histoire marquée par une victoire héroïque contre les All Blacks. Face à une équipe néo-zélandaise redoutable, les joueurs de Fabien Galthié ont su renverser une situation compromise pour arracher un succès précieux (30-29). Dominés en première mi-temps (10-17), les Bleus ont offert une réaction éclatante après la pause, portés par un mélange de puissance, de vitesse et de sang-froid.

La rencontre, déjà qualifiée d’anthologique, a débuté sous le signe de l’intensité. Les All Blacks, menés par Scott Robertson, ont pris l’ascendant grâce aux essais de Peter Lakai et Cameron Roigard, combinés à la précision de Beauden Barrett au pied. En difficulté, le XV de France a pourtant trouvé un premier sursaut par l’intermédiaire de Romain Buros, auteur d’un essai marquant pour sa première cape.

De retour des vestiaires, les Tricolores ont changé de visage. Paul Boudehent, en force, puis Louis Bielle-Biarrey, grâce à sa vitesse fulgurante, ont permis à la France de passer devant au score. Soutenus par un Thomas Ramos irréprochable face aux perches, les Bleus ont résisté aux tentatives de Damian McKenzie, qui a maintenu les All Blacks dans la partie. Jusqu’à la dernière seconde, la défense française, héroïque, a repoussé les assauts adverses pour sceller une troisième victoire consécutive contre cette équipe légendaire.

Après avoir surclassé le Japon (52-12), cette nouvelle performance consolide la place du XV de France parmi les meilleures nations du rugby mondial. Les regards se tournent désormais vers l’Argentine, dernier adversaire de cette tournée, pour conclure en beauté une série de matchs mémorables.

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France-Israël : un match sous haute tension au Stade de France, sécurisé par un dispositif exceptionnel

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France-Israël : un match sous haute tension au Stade de France, sécurisé par un dispositif exceptionnel

Dans un contexte de vives tensions au Proche-Orient, la rencontre de la Ligue des nations entre la France et Israël se jouera ce jeudi au Stade de France sous haute surveillance. L’enjeu sportif cède le pas face aux préoccupations de sécurité et aux récents incidents autour du football européen.

Le Stade de France se prépare à accueillir une confrontation aux multiples dimensions, où le sport et la géopolitique se croisent de manière inédite. Alors que les événements récents au Proche-Orient et les débordements en marge d’un match du Maccabi Tel-Aviv à Amsterdam ont attisé les tensions, les autorités françaises déploient une opération sécuritaire d’envergure pour garantir le bon déroulement de la rencontre.

En effet, près de 4 000 policiers et gendarmes seront mobilisés autour du stade, ainsi qu’une équipe de l’unité d’élite Raid, chargée de la protection rapprochée de l’équipe israélienne. Un climat de vigilance renforcé s’est instauré en Europe face à une hausse des actes racistes et antisémites depuis le début du conflit opposant Israël au Hamas à Gaza en octobre. Cette escalade de violence, exacerbée par les attaques contre les supporters israéliens à Amsterdam, a conduit le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau à s’opposer fermement à toute délocalisation du match, affirmant que « la France ne recule pas face aux menaces. »

Seules les bannières françaises et israéliennes seront autorisées dans le stade, tandis que les drapeaux palestiniens et tout message politique seront bannis pour éviter de nouveaux débordements. L’équipe israélienne, par ailleurs, a appelé ses supporters à éviter de se déplacer pour la rencontre, qui devrait se dérouler dans une atmosphère silencieuse, loin des affluences habituelles du Stade de France.

Le président Emmanuel Macron, aux côtés de ses prédécesseurs Nicolas Sarkozy et François Hollande, sera présent dans les tribunes pour exprimer un soutien symbolique après les récents incidents antisémites en Europe. Sur le plan sportif, les Bleus de Didier Deschamps, toujours privés de Kylian Mbappé, auront pour mission d’obtenir au minimum un match nul afin de valider leur qualification pour les quarts de finale de la compétition. Même sans la présence de sa star, la France reste favorite, confortée par sa récente victoire face à Israël.

Au-delà de l’enjeu sportif, cette rencontre cristallise l’importance d’un message de fermeté et de solidarité nationale dans un contexte où le football, malgré ses terrains, ne semble pas pouvoir s’extraire des tensions géopolitiques actuelles.

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Les Bleus s’imposent à Budapest et entament une nouvelle ère sans Griezmann

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Ligue des nations : Les Bleus s'imposent contre Israël

La première sortie de l’équipe de France depuis la retraite internationale d’Antoine Griezmann s’est soldée par une victoire convaincante face à Israël (1-4). Ce succès marque le début d’une phase de transition pour les Bleus, encore privés de Kylian Mbappé, mais bien emmenés par leurs jeunes talents.

La « nouvelle ère » annoncée par Ibrahima Konaté commence sur une note positive. À Budapest, les Bleus, privés d’Antoine Griezmann et de Kylian Mbappé, ont su se reprendre après leur récente défaite contre l’Italie. Grâce à une prestation sérieuse, ils se sont imposés face à une équipe israélienne volontaire mais limitée.

Le match a débuté sous de bons auspices pour les hommes de Didier Deschamps, qui ont bénéficié d’une erreur flagrante du gardien israélien Omri Glazer. Un tir d’Eduardo Camavinga, mal maîtrisé par ce dernier après un rebond capricieux, a permis aux Français de prendre rapidement l’avantage (0-1, 7ème). Malgré cette ouverture précoce du score, les Bleus ont montré quelques signes de fébrilité, notamment en défense. Israël a profité d’un centre précis d’Oscar Gloukh pour revenir à égalité grâce à une tête puissante d’Omri Gandelman, malgré une tentative d’arrêt de Mike Maignan (1-1, 24ème).

La réplique tricolore n’a toutefois pas tardé. Christopher Nkunku, de retour en sélection après plus d’un an d’absence, a inscrit son premier but sous le maillot bleu après un bel effort individuel, marquant ainsi une étape importante dans sa carrière internationale (1-2, 28ème). Ce second but a permis à la France de reprendre le contrôle d’un match qu’elle maîtrisait déjà dans la possession du ballon, mais sans se montrer dangereuse sur chaque action.

En seconde période, les Bleus ont continué à dominer le jeu sans pour autant étouffer leur adversaire. Ousmane Dembélé, particulièrement actif, a multiplié les accélérations et frappes, même si ses efforts n’ont pas abouti. Les changements opérés en fin de rencontre, avec notamment l’entrée de Bradley Barcola, ont permis d’amplifier le score. Mattéo Guendouzi a d’abord alourdi le score en fin de match (1-3, 87ème), suivi immédiatement par Barcola qui a signé sa première réalisation en bleu (1-4, 88ème).

Avec cette victoire, la France reste au contact de l’Italie, leader du groupe après son nul contre la Belgique. Les Bleus, qui doivent encore confirmer leur forme, affronteront cette dernière à Bruxelles lors de leur prochain match, une rencontre déterminante pour la suite de leur parcours.

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