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Faits Divers

Bardella accuse l’État de « harcèlement » après l’ouverture d’une enquête sur les financements du RN

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Le leader du parti d’extrême droite dénonce une tentative de « mort financière », alors que la justice examine des prêts controversés accordés par des particuliers.

Jordan Bardella, président du Rassemblement national, a vivement réagi à l’ouverture d’une enquête judiciaire portant sur des prêts accordés à son parti. Il y voit une manœuvre destinée à asphyxier financièrement le mouvement. L’affaire, révélée par la presse, concerne des emprunts d’un montant total dépassant 2,3 millions d’euros, consentis par 23 particuliers entre 2020 et 2023.

L’enquête, initiée en juillet dernier à la suite d’un signalement de la Commission nationale des comptes de campagne, s’est depuis étendue à plusieurs chefs d’accusation, dont l’escroquerie, l’usage de faux et le recours à des prêts privés dépassant les limites légales. Bardella affirme avoir ignoré ces transactions jusqu’à leur médiatisation et insiste sur leur légalité, soulignant que les contrats ont été formalisés.

Le cadre juridique impose pourtant des restrictions strictes : les prêts de particuliers à un parti politique ne doivent pas devenir habituels, sont plafonnés et ne peuvent excéder cinq ans. Par ailleurs, ils ne doivent pas masquer des dons déguisés. Le RN, qui se dit victime d’une discrimination bancaire depuis des années, justifie ces emprunts par la nécessité de financer ses campagnes électorales.

La polémique survient dans un contexte politique tendu, alors que des sondages placent Marine Le Pen et Jordan Bardella en tête des intentions de vote. Les accusations de fraude financière pourraient cependant entacher l’image du parti à l’approche des échéances électorales.

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