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Ballon d’Or: l’heure de la consécration pour Karim Benzema ?

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Immense favori du Ballon d’Or 2022, décerné lundi à Paris, Karim Benzema s’approche à 34 ans d’une première consécration individuelle après une saison parfaite, une récompense tardive dont l’attaquant français rêve avant de viser la Coupe du monde avec les Bleus.

Si les jeux sont ouverts pour la récompense féminine, la distinction suprême ne semble pas pouvoir échapper chez les hommes au « serial buteur » du Real Madrid.

« S’ils ne l’annulent pas, il va probablement gagner ce Ballon d’Or, oui », a glissé jeudi son concurrent Robert Lewandowski dans un trait d’humour grinçant, lui qui avait vu le trophée lui filer entre les mains en 2020, le gala ayant été annulé à cause de la pandémie de Covid-19.

Benzema, lui, coche toutes les cases pour l’obtenir: vainqueur de la Ligue des champions et du Championnat d’Espagne en club, de la Ligue des nations en sélection, meilleur buteur et joueur d’Espagne en 2021-2022, auteur de 50 buts toutes compétitions confondues, le natif de Lyon apparaît comme le prétendant N.1 du trophée.

Le prestigieux gala organisé au théâtre du Châtelet à Paris, à partir de 20h30, doit couronner les successeurs de l’Espagnole Alexia Putellas et de l’Argentin Lionel Messi, septuple lauréat mais grand absent de la liste des 30 nommés, une première depuis 2005.

Mané et Lewandowski en embuscade

Cette année, les candidats au trophée piloté par le magazine France Football ne sont pas si nombreux derrière « KB9 ».

Lewandowski a certes réalisé une nouvelle saison pleine au Bayern Munich avant de rejoindre Barcelone cet été, mais le Polonais n’a guère brillé en Europe. Kylian Mbappé a été étincelant avec le Paris SG mais a subi la loi du Real de Benzema en huitièmes de finale de Ligue des champions.

Et Sadio Mané a lui aussi échoué contre le Real en finale de C1 (1-0), après avoir été champion d’Afrique avec le Sénégal et vice-champion d’Angleterre avec Liverpool.

Aucun suspense à en croire Carlo Ancelotti, entraîneur de Benzema au Real. « Il a marqué de nombreux buts, il a bien fini la saison et maintenant il file tout droit vers le Ballon d’Or. Est-ce qu’il subsiste encore un doute ? Pour moi, plus aucun. »

Benzema peut devenir le cinquième Français à inscrire son nom au palmarès, le premier depuis Zinédine Zidane en 1998.

« Cette année a été la meilleure de ma carrière au niveau personnel », affirmait-il cet été après avoir reçu le trophée UEFA de joueur de l’année.

« Ce qui a changé, c’est cette statistique de buts, mais mon jeu est le même depuis que je suis gamin », assurait alors le joueur formé à l’OL, longtemps resté dans l’ombre de Cristiano Ronaldo à Madrid avant de prendre les commandes et la lumière au départ du Portugais en 2018.

Absent de l’équipe de France entre 2015 et 2021 après « l’affaire de la sextape », l’attaquant aux 97 sélections ne voudra pas en rester là, même en cas de Ballon d’Or: le Mondial-2022, au Qatar (20 novembre-18 décembre), lui offre l’opportunité d’inscrire une autre ligne dorée à son palmarès déjà bien garni.

Putellas ou Mead ?

Réformé cette année, le règlement du Ballon d’Or est encore plus favorable au Français. Il couvre désormais la saison sportive (en l’occurrence 2021-2022) et non l’année civile, ce qui inclut le titre en Ligue des nations obtenu en octobre 2021 avec les Bleus.

Et il insiste sur « les performances individuelles » et le « caractère décisif et impressionnant » des postulants.

Pour sa quatrième édition, le Ballon d’Or féminin s’annonce beaucoup plus serré. La tenante du titre Alexia Putellas (28 ans, FC Barcelone) a décroché à la surprise générale le trophée de joueuse UEFA de l’année fin août, alors qu’elle s’est gravement blessée juste avant l’Euro, principale compétition de la saison.

Mais l’Anglaise Beth Mead (27 ans, Arsenal), meilleure joueuse et co-meilleure buteuse du Championnat d’Europe remporté en juillet par les Lionesses à domicile, compile des statistiques plus impressionnantes que l’Espagnole sur les derniers mois.

La cérémonie couronnera aussi le meilleur gardien de la saison (trophée Yachine), promis au Madrilène Thibaut Courtois, et le meilleur jeune joueur (trophée Kopa).

Une nouvelle récompense a par ailleurs été créée cette année, le « Prix Socrates », célébrant les footballeurs et footballeuses les plus engagés dans des projets sociétaux et caritatifs.

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Le trotteur français Idao de Tillard remporte le 104e Prix d’Amérique

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Le trotteur français Idao de Tillard remporte le 104e Prix d'Amérique

Idao de Tillard a une nouvelle fois démontré sa suprématie en remportant le 104e Prix d’Amérique, confirmant son statut de champion du trot attelé.

Le 26 janvier 2025, l’hippodrome de Vincennes a été le théâtre d’un spectacle équestre de haut vol avec la course mythique du Prix d’Amérique. Le trotteur français Idao de Tillard, sous la conduite experte de Clément Duvaldestin, a défendu avec brio son titre de champion du monde du trot attelé. Ce cheval de 7 ans, au pelage marron, a su imposer sa puissance et sa vitesse sur le parcours de 2.700 mètres, devançant de loin ses adversaires.

La course, qui a vu s’affronter 18 des meilleurs trotteurs du globe, a été marquée par la performance remarquable d’Idao de Tillard. Déferré pour la première fois, ce qui est une stratégie risquée visant à optimiser la vitesse tout en augmentant les chances de faute, le cheval a su rester concentré et efficace. Il s’est positionné au centre du peloton, attendant patiemment son moment pour accélérer et prendre la tête dans la ligne droite finale, repoussant tous les assauts de ses concurrents.

La jument française Just Love You, pilotée par Alexandre Abrivard, a pris la deuxième place, tandis que le favori Go On Boy, sous la conduite de Romain Derieux, a terminé troisième. La victoire d’Idao de Tillard n’a pas seulement été un triomphe sportif, mais aussi un succès financier pour son propriétaire, Cyril Sevestre, qui a empoché la somme de 450.000 euros sur le million d’allocation total.

Thierry Duvaldestin, l’entraîneur du champion, a souligné l’importance de la confiance dans le cheval et la préparation minutieuse qui a permis cette victoire. « Je n’ai pas donné d’ordre à Clément, je lui ai dit ‘fais confiance au cheval’. Le déferrage, ça aide beaucoup. C’est énorme le travail que l’on a fait sur Idao », a-t-il déclaré, marquant ainsi sa quatrième victoire dans l’Amérique.

L’ambiance à Vincennes était électrique, avec des milliers de spectateurs, certains arborant les couleurs de leur champion préféré, acclamant chaque foulée de cette course mythique. La remise du trophée par le judoka français Teddy Riner a ajouté une touche de prestige à cet événement, célébrant non seulement la victoire d’Idao de Tillard mais aussi l’excellence du sport hippique français sur la scène internationale.

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Le XV de France triomphe des All Blacks dans un duel épique (30-29)

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Le XV de France triomphe des All Blacks dans un duel épique (30-29)

Dans un Stade de France en effervescence, le XV de France a surmonté un retard à la pause pour s’imposer face à la Nouvelle-Zélande. Une victoire mémorable qui confirme la dynamique des Bleus dans cette tournée d’automne.

Ce samedi soir, le rugby français a vécu une nouvelle page d’histoire marquée par une victoire héroïque contre les All Blacks. Face à une équipe néo-zélandaise redoutable, les joueurs de Fabien Galthié ont su renverser une situation compromise pour arracher un succès précieux (30-29). Dominés en première mi-temps (10-17), les Bleus ont offert une réaction éclatante après la pause, portés par un mélange de puissance, de vitesse et de sang-froid.

La rencontre, déjà qualifiée d’anthologique, a débuté sous le signe de l’intensité. Les All Blacks, menés par Scott Robertson, ont pris l’ascendant grâce aux essais de Peter Lakai et Cameron Roigard, combinés à la précision de Beauden Barrett au pied. En difficulté, le XV de France a pourtant trouvé un premier sursaut par l’intermédiaire de Romain Buros, auteur d’un essai marquant pour sa première cape.

De retour des vestiaires, les Tricolores ont changé de visage. Paul Boudehent, en force, puis Louis Bielle-Biarrey, grâce à sa vitesse fulgurante, ont permis à la France de passer devant au score. Soutenus par un Thomas Ramos irréprochable face aux perches, les Bleus ont résisté aux tentatives de Damian McKenzie, qui a maintenu les All Blacks dans la partie. Jusqu’à la dernière seconde, la défense française, héroïque, a repoussé les assauts adverses pour sceller une troisième victoire consécutive contre cette équipe légendaire.

Après avoir surclassé le Japon (52-12), cette nouvelle performance consolide la place du XV de France parmi les meilleures nations du rugby mondial. Les regards se tournent désormais vers l’Argentine, dernier adversaire de cette tournée, pour conclure en beauté une série de matchs mémorables.

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France-Israël : un match sous haute tension au Stade de France, sécurisé par un dispositif exceptionnel

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France-Israël : un match sous haute tension au Stade de France, sécurisé par un dispositif exceptionnel

Dans un contexte de vives tensions au Proche-Orient, la rencontre de la Ligue des nations entre la France et Israël se jouera ce jeudi au Stade de France sous haute surveillance. L’enjeu sportif cède le pas face aux préoccupations de sécurité et aux récents incidents autour du football européen.

Le Stade de France se prépare à accueillir une confrontation aux multiples dimensions, où le sport et la géopolitique se croisent de manière inédite. Alors que les événements récents au Proche-Orient et les débordements en marge d’un match du Maccabi Tel-Aviv à Amsterdam ont attisé les tensions, les autorités françaises déploient une opération sécuritaire d’envergure pour garantir le bon déroulement de la rencontre.

En effet, près de 4 000 policiers et gendarmes seront mobilisés autour du stade, ainsi qu’une équipe de l’unité d’élite Raid, chargée de la protection rapprochée de l’équipe israélienne. Un climat de vigilance renforcé s’est instauré en Europe face à une hausse des actes racistes et antisémites depuis le début du conflit opposant Israël au Hamas à Gaza en octobre. Cette escalade de violence, exacerbée par les attaques contre les supporters israéliens à Amsterdam, a conduit le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau à s’opposer fermement à toute délocalisation du match, affirmant que « la France ne recule pas face aux menaces. »

Seules les bannières françaises et israéliennes seront autorisées dans le stade, tandis que les drapeaux palestiniens et tout message politique seront bannis pour éviter de nouveaux débordements. L’équipe israélienne, par ailleurs, a appelé ses supporters à éviter de se déplacer pour la rencontre, qui devrait se dérouler dans une atmosphère silencieuse, loin des affluences habituelles du Stade de France.

Le président Emmanuel Macron, aux côtés de ses prédécesseurs Nicolas Sarkozy et François Hollande, sera présent dans les tribunes pour exprimer un soutien symbolique après les récents incidents antisémites en Europe. Sur le plan sportif, les Bleus de Didier Deschamps, toujours privés de Kylian Mbappé, auront pour mission d’obtenir au minimum un match nul afin de valider leur qualification pour les quarts de finale de la compétition. Même sans la présence de sa star, la France reste favorite, confortée par sa récente victoire face à Israël.

Au-delà de l’enjeu sportif, cette rencontre cristallise l’importance d’un message de fermeté et de solidarité nationale dans un contexte où le football, malgré ses terrains, ne semble pas pouvoir s’extraire des tensions géopolitiques actuelles.

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