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Aux États-Unis, l’ère Zoom booste la chirurgie esthétique en temps de pandémie

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Assis dans la salle de consultation d’une clinique de chirurgie esthétique chic du centre de Washington, Hudson Young retire son masque, sous l’oeil satisfait de son chirurgien.

Comme un nombre croissant d’Américains, il a décidé en pleine pandémie de Covid-19 de recourir à la chirurgie pour améliorer son apparence, mû par la multiplication des appels vidéo et la possibilité de se rétablir depuis la discrétion de son domicile.

« La première fois que je me suis vu sur Zoom, je me suis dit +Oh, beurk !+ », avoue cet adepte des injections de Botox, passé sous le scalpel pour la première fois en octobre 2020, avec un lifting du bas du visage et du cou, une chirurgie des paupières et un resurfaçage au laser.

« C’est quelque chose de nouveau de devoir regarder son visage plusieurs heures par jour, et il y a des limites à ce que l’on peut faire avec un bon éclairage et de bons angles », confie ce quinquagénaire en reconversion dans l’immobilier, pendant que le Dr Michael Somenek examine du bout des doigts ses cicatrices à peine visibles.

Il est loin d’être le seul à être déçu par son reflet vidéo. Les consultations virtuelles ont augmenté de 64% pour les chirurgiens aux États-Unis depuis le début de la pandémie, d’après l’American Society of Plastic Surgeons, qui liste parmi les procédures les plus populaires les injections de Botox et de produits de comblement dermique, les augmentations mammaires et les liposuccions.

« Nous avons absolument constaté une augmentation du nombre de procédures de chirurgie esthétique que les gens cherchent à faire et qui sont directement liées à Zoom », confirme le Dr Somenek, qui note une hausse de 50 à 60%. « La procédure la plus demandée est celle des paupières supérieures ou du cou. Parce qu’ils voient qu’à la caméra, ça pend ou ça ressemble à un double menton. »

Convalescence et confinement

« La pandémie en général a donné à tout le monde le temps de prendre du recul et de s’occuper de ces choses », explique Ana Caceres, qui a profité du télétravail pour réaliser une opération de chirurgie esthétique qu’elle envisageait depuis longtemps.

C’est depuis la maison de ses parents, en banlieue de Washington, qu’elle a effectué sa convalescence après une reconstruction et un lifting mammaire en décembre 2020 pour corriger des seins tubéreux, sources de complexes depuis l’adolescence.

« Je n’ai pas eu à prendre de congés pendant tout ce temps, j’ai pu continuer à travailler depuis mon lit avec mon ordinateur portable », se réjouit cette attachée de presse de 25 ans.

« Quand on vit sa vie, qu’on sort, c’est tellement facile de repousser les choses », ajoute-t-elle, brandissant avec un sourire un haut échancré acheté avant l’opération, qu’elle ose désormais porter. Elle ne compte pas s’arrêter là, et a prévu de se faire liposucer les bras.

Sa chirurgienne, la Dr Catherine Hannan, enchaîne les consultations dans sa clinique au cœur de la capitale américaine. Le nombre de ses clients a quasiment doublé depuis le début de l’épidémie. Elle dit constater « plus de rides de froncement de sourcils, parce que (ses patients) ont été tellement stressés l’an dernier ».

Outre l’aspect esthétique, juge-t-elle, se faire refaire une partie du visage ou du corps aurait également un impact psychologique. « C’est une façon pour les patients de dire: +Je ne peux pas voyager, je ne peux pas voir ma famille, voici quelque chose que je peux faire pour me sentir plus confiant en ce moment+ ».

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Olivier Dubois, journaliste français enlevé au Mali, libéré après 711 jours de captivité

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Olivier Dubois, journaliste français enlevé au Mali, libéré après 711 jours de captivité

Après plus de deux ans de captivité, le journaliste français Olivier Dubois a été libéré. Correspondant pour Libération, Le Point et Jeune Afrique, il avait été enlevé le 8 avril 2021 à Gao, dans le nord du Mali, par le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM), principale alliance djihadiste au Sahel, liée à Al-Qaïda.

Selon Reporters sans frontières, il s’agit de « la plus longue captivité pour un journaliste français depuis la guerre au Liban ». Après une attente insoutenable pour sa famille et ses proches, Olivier Dubois est enfin libre. Il est arrivé lundi à l’aéroport de Niamey, souriant et visiblement ému, après avoir été relâché par ses ravisseurs.

La libération d’Olivier Dubois a été saluée par les autorités françaises ainsi que par les organisations de défense des droits de l’homme et de la liberté de la presse. RSF a exprimé un « immense soulagement », soulignant que le journaliste était en bonne santé malgré sa longue captivité.

La mobilisation de tous ceux qui ont participé à la campagne pour la libération d’Olivier Dubois a été saluée par RSF. L’organisation a également adressé ses pensées à la famille du journaliste, notamment à sa compagne et à son fils.

Selon nos confrères de Libération, Olivier Dubois devrait arriver dans la nuit en France, à l’aéroport de Villacoublay. Éspérons que sa libération soit un signe d’espoir pour tous les journalistes qui risquent leur vie pour informer le monde sur les événements qui se déroulent dans des zones de conflit.

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L’ancien président américain Donald Trump appelle à la mobilisation en prévision de son arrestation

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L'ancien président américain Donald Trump appelle à la mobilisation en prévision de son arrestation

Donald Trump pourrait être arrêté et inculpé pour avoir acheté le silence d’une actrice pornographique en 2016.

L’ancien président américain Donald Trump a annoncé samedi sur son réseau social Truth Social qu’il serait arrêté mardi prochain. Il appelle ses partisans à se mobiliser en prévision de cet événement. Cette possible inculpation concerne un versement de 130 000 dollars effectué en 2016, destiné à acheter le silence de l’actrice pornographique Stormy Daniels, qui affirmait avoir eu une relation sexuelle avec le milliardaire.

Selon les informations judiciaires, la somme de 130 000 dollars (environ 122 000 euros) a été versée à Stormy Daniels, de son vrai nom Stephanie Clifford, dans le but de préserver la réputation du candidat Trump lors de la campagne présidentielle de 2016.

Une arrestation inédite pour un ancien président américain

Dans un message publié sur Truth Social, Donald Trump affirme que des « fuites illégales » du bureau du procureur de Manhattan indiquent que « le candidat républicain et ancien président des Etats-Unis sera arrêté mardi de la semaine prochaine ».

Si cette arrestation ou inculpation se concrétise, ce serait une première pour un ancien président américain. « Manifestez, reprenez notre nation ! », a déclaré le candidat à l’élection présidentielle de 2024 dans un message en majuscules.

La dernière fois que l’ex-locataire de la Maison Blanche avait appelé ses soutiens à la mobilisation, c’était le 6 janvier 2021, lors de l’invasion du Capitole. Cette nouvelle annonce fait craindre une potentielle escalade des tensions politiques aux États-Unis.

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Guerre en Ukraine : un mandat d’arrêt contre Poutine émis par la Cour pénale internationale

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Guerre en Ukraine : un mandat d'arrêt contre Poutine émis par la Cour pénale internationale

La Cour pénale internationale (CPI) a émis un mandat d’arrêt contre le président russe Vladimir Poutine pour sa responsabilité dans des crimes de guerre perpétrés en Ukraine depuis l’invasion russe. Ce mandat d’arrêt est un développement majeur dans le conflit en Ukraine qui dure depuis plusieurs années.

Selon la CPI, Vladimir Poutine est présumé responsable du crime de guerre de déportation illégale de population (enfants) et de transfert illégal de population (enfants) des zones occupées d’Ukraine vers la Fédération de Russie. La cour a ajouté que ces crimes auraient été commis sur le territoire ukrainien occupé au moins à partir du 24 février 2022, et qu’il existait «des motifs raisonnables de croire que M. Poutine est personnellement responsable des crimes susmentionnés».

Le procureur de la CPI, Karim Khan, avait déclaré plus tôt ce mois-ci après une visite en Ukraine que les enlèvements présumés d’enfants faisaient «l’objet d’une enquête prioritaire». Lundi, le New York Times avait rapporté que la CPI s’apprêtait à lancer des poursuites contre des Russes pour le transfert d’enfants vers la Russie et pour des frappes délibérées sur des infrastructures civiles en Ukraine.

La diplomatie russe a réagi aux déclarations de la CPI en les qualifiant d’insignifiantes. La porte-parole de la diplomatie russe, Maria Zakharova, a écrit sur Telegram que les décisions de la Cour pénale internationale sont dénuées de sens pour la Russie, y compris d’un point de vue juridique, car Moscou n’a aucune obligation envers elle, sans faire référence nommément à Vladimir Poutine dans son message.

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