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Antibes face à l’émergence du chikungunya
_**La cité azuréenne concentre le principal foyer métropolitain de cette maladie virale, contraignant les autorités à une campagne de prévention délicate entre information et sérénité.**_
La ville d’Antibes constitue actuellement l’épicentre de la transmission autochtone du chikungunya en France métropolitaine. Cette situation inédite, qualifiée d’exceptionnelle par les services de santé, a conduit à la mise en place d’une stratégie sanitaire visant à enrayer la propagation du virus sans générer d’inquiétude excessive parmi la population. Avec plus d’une centaine de cas identifiés localement sur un total national approchant les six cents, les pouvoirs publics insistent sur le caractère circonscrit de l’événement, qui ne revêt pas à ce stade la dimension d’une épidémie.
La lutte se concentre sur le moustique-tigre, vecteur de la maladie. Des opérations de démoustication ont été menées à une quinzaine de reprises dans les quartiers concernés et se poursuivront dans les prochains jours. La difficulté réside dans le fait qu’une majorité des gîtes larvaires se situent dans des propriétés privées, nécessitant l’accord des résidents pour les traitements insecticides, parfois réalisés en pleine nuit. Certains habitants expriment des réticences liées à d’éventuels impacts environnementaux, auxquelles la mairie répond en garantissant l’innocuité des produits utilisés pour les insectes pollinisateurs.
Sur le terrain, une campagne de sensibilisation est déployée. Des équipes mandatées par l’Agence régionale de santé informent la population sur les gestes préventifs, comme l’élimination des points d’eau stagnante, et sur les symptômes de la maladie. Ces derniers se caractérisent principalement par de la fièvre et des douleurs articulaires potentiellement persistantes. Un message d’alerte par SMS, envoyé récemment aux habitants, a suscité certaines appréhensions, que les autorités s’efforcent d’apaiser en rappelant la faible mortalité associée à cette infection.
L’émergence de ce foyer à Antibes est perçue par les experts comme une conséquence de l’implantation durable du moustique-tigre dans la région, elle-même favorisée par l’évolution climatique. Cette situation pourrait préfigurer l’apparition d’autres maladies vectorielles. Une nouvelle intervention de grande ampleur est d’ailleurs programmée pour la semaine suivante afin de traiter une zone de plusieurs kilomètres carrés au nord de la ville.
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