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Angleterre: Manchester City tient son titre et a la C1 dans le viseur

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Officiellement sacré champion d’Angleterre après la défaite de Manchester United mardi contre Leicester (2-1), Manchester City va maintenant se concentrer sur la finale de la Ligue des champions, le 29 mai contre Chelsea pour atteindre son Graal.

Avec 10 points de retard et 4 matches à jouer avant la rencontre, les Red Devils n’avaient plus le droit à la moindre défaite sur cette fin de saison.

Mais pris dans une série de quatre matches en huit jours, Ole Gunnar Solskjaer a choisi de faire largement tourner, changeant 10 titulaires par rapport au match de dimanche et les Foxes en ont profité sur des buts de Luke Thomas (1-0, 10e) et Caglar Söyünçü (2-1, 66e), contre une réalisation de Mason Greenwood (1-1, 15e).

Il y aura peut-être une petite frustration à ne pas voir City remporter ce titre, totalement mérité, par ses propres moyens.

Mais l’histoire ne retiendra bientôt plus que la saison remarquable des Sky Blues, qui pourrait même devenir historique s’ils remportent leur première Ligue des champions.

Doubles champions 2018 et 2019, les hommes de Pep Guardiola avaient « coincé » l’an dernier, réduits au rôle de témoins impuissants du cavalier seul de Liverpool vers son premier titre de champion d’Angleterre en 30 ans.

Après l’officialisation du titre, des centaines de supporters ont gagné les alentours de stade de City pour le célébrer avec fumigènes et banderoles. Le club y a lui-même dévoilé une banderole géante « CHAMPIONS ».

Le plus beau reste à conquérir

« Cela a été une saison et un titre de champion sans égal. Ca a été le plus dur. On se souviendra toujours de cette saison pour la façon dont on a remporté (le titre) », a assuré Guardiola dans un communiqué du club.

Après un début de saison poussif (9e après 13 journées), City a soudain trouvé le bon rythme en alignant 21 victoires de suite toutes compétitions confondues, et 13 en championnat, pour prendre les commandes à partir de la 20e journée et ne plus la quitter.

Meilleure attaque (72 buts) et meilleure défense (26 buts) de Premier League, City n’a pas vraiment eu de rival cette saison.

Le champion sortant, Liverpool, a été rattrapé par les blessures et le manque de réussite, Manchester United a manqué de régularité et Chelsea n’a vraiment semblé performant qu’avec l’arrivée de Thomas Tuchel sur son banc, fin janvier.

Malgré ce troisième titre en 4 ans, assorti d’une quatrième Coupe de la Ligue consécutive – un record co-détenu avec Liverpool -, le plus dur et le plus beau reste à faire pour City.

« On va profiter de ce moment et on espère que les supporters aussi. Mais soyez certains qu’on va continuer pour tout faire afin de rapporter la Ligue des champions à la maison », a déclaré le capitaine Fernandinho.

Treize ans après l’arrivée de leurs richissimes mécènes d’Abou Dhabi, les Sky Blues vont en effet avoir, pour la première fois de leur histoire, la possibilité de grimper sur le toit de l’Europe, objectif suprême des Emiratis.

Double vainqueur de la C1 avec Barcelone (2009, 2011), Guardiola a à coeur de prouver qu’il peut la remporter avec un club dont il ne partageait pas l’ADN au départ.

Après un parcours, là aussi, admirable sur la scène européenne – 11 victoires et un nul en 12 rencontres, 4 buts encaissés – les Citizens ont effacé les trois sorties frustrantes en quart de finale de l’épreuve ces dernières années.

Trouver la parade contre Chelsea

Il leur reste maintenant à gravir la dernière marche face à Chelsea, qui s’est fait une petite réputation de bête noire de City depuis l’arrivée de Tuchel.

Alors que l’entraîneur allemand n’avait jamais battu une équipe dirigée par Pep Guardiola, avec un nul et quatre défaites en Bundesliga et en Coupe d’Allemagne, quand le Catalan dirigeait le Bayern, Tuchel a remporté les deux derniers face-à-face.

Equipe intraitable défensivement, capable de lui disputer la possession du ballon et redoutable en contre, Chelsea a assurément les armes pour contrarier le tout nouveau champion.

Mais alors qu’il vient d’assurer un 10e trophée en 5 saisons à la tête du club, Guardiola a 17 jours pour trouver la parade et atteindre l’objectif ultime qui lui a été assigné.

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Le XV de France triomphe des All Blacks dans un duel épique (30-29)

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Le XV de France triomphe des All Blacks dans un duel épique (30-29)

Dans un Stade de France en effervescence, le XV de France a surmonté un retard à la pause pour s’imposer face à la Nouvelle-Zélande. Une victoire mémorable qui confirme la dynamique des Bleus dans cette tournée d’automne.

Ce samedi soir, le rugby français a vécu une nouvelle page d’histoire marquée par une victoire héroïque contre les All Blacks. Face à une équipe néo-zélandaise redoutable, les joueurs de Fabien Galthié ont su renverser une situation compromise pour arracher un succès précieux (30-29). Dominés en première mi-temps (10-17), les Bleus ont offert une réaction éclatante après la pause, portés par un mélange de puissance, de vitesse et de sang-froid.

La rencontre, déjà qualifiée d’anthologique, a débuté sous le signe de l’intensité. Les All Blacks, menés par Scott Robertson, ont pris l’ascendant grâce aux essais de Peter Lakai et Cameron Roigard, combinés à la précision de Beauden Barrett au pied. En difficulté, le XV de France a pourtant trouvé un premier sursaut par l’intermédiaire de Romain Buros, auteur d’un essai marquant pour sa première cape.

De retour des vestiaires, les Tricolores ont changé de visage. Paul Boudehent, en force, puis Louis Bielle-Biarrey, grâce à sa vitesse fulgurante, ont permis à la France de passer devant au score. Soutenus par un Thomas Ramos irréprochable face aux perches, les Bleus ont résisté aux tentatives de Damian McKenzie, qui a maintenu les All Blacks dans la partie. Jusqu’à la dernière seconde, la défense française, héroïque, a repoussé les assauts adverses pour sceller une troisième victoire consécutive contre cette équipe légendaire.

Après avoir surclassé le Japon (52-12), cette nouvelle performance consolide la place du XV de France parmi les meilleures nations du rugby mondial. Les regards se tournent désormais vers l’Argentine, dernier adversaire de cette tournée, pour conclure en beauté une série de matchs mémorables.

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France-Israël : un match sous haute tension au Stade de France, sécurisé par un dispositif exceptionnel

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France-Israël : un match sous haute tension au Stade de France, sécurisé par un dispositif exceptionnel

Dans un contexte de vives tensions au Proche-Orient, la rencontre de la Ligue des nations entre la France et Israël se jouera ce jeudi au Stade de France sous haute surveillance. L’enjeu sportif cède le pas face aux préoccupations de sécurité et aux récents incidents autour du football européen.

Le Stade de France se prépare à accueillir une confrontation aux multiples dimensions, où le sport et la géopolitique se croisent de manière inédite. Alors que les événements récents au Proche-Orient et les débordements en marge d’un match du Maccabi Tel-Aviv à Amsterdam ont attisé les tensions, les autorités françaises déploient une opération sécuritaire d’envergure pour garantir le bon déroulement de la rencontre.

En effet, près de 4 000 policiers et gendarmes seront mobilisés autour du stade, ainsi qu’une équipe de l’unité d’élite Raid, chargée de la protection rapprochée de l’équipe israélienne. Un climat de vigilance renforcé s’est instauré en Europe face à une hausse des actes racistes et antisémites depuis le début du conflit opposant Israël au Hamas à Gaza en octobre. Cette escalade de violence, exacerbée par les attaques contre les supporters israéliens à Amsterdam, a conduit le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau à s’opposer fermement à toute délocalisation du match, affirmant que « la France ne recule pas face aux menaces. »

Seules les bannières françaises et israéliennes seront autorisées dans le stade, tandis que les drapeaux palestiniens et tout message politique seront bannis pour éviter de nouveaux débordements. L’équipe israélienne, par ailleurs, a appelé ses supporters à éviter de se déplacer pour la rencontre, qui devrait se dérouler dans une atmosphère silencieuse, loin des affluences habituelles du Stade de France.

Le président Emmanuel Macron, aux côtés de ses prédécesseurs Nicolas Sarkozy et François Hollande, sera présent dans les tribunes pour exprimer un soutien symbolique après les récents incidents antisémites en Europe. Sur le plan sportif, les Bleus de Didier Deschamps, toujours privés de Kylian Mbappé, auront pour mission d’obtenir au minimum un match nul afin de valider leur qualification pour les quarts de finale de la compétition. Même sans la présence de sa star, la France reste favorite, confortée par sa récente victoire face à Israël.

Au-delà de l’enjeu sportif, cette rencontre cristallise l’importance d’un message de fermeté et de solidarité nationale dans un contexte où le football, malgré ses terrains, ne semble pas pouvoir s’extraire des tensions géopolitiques actuelles.

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Les Bleus s’imposent à Budapest et entament une nouvelle ère sans Griezmann

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Ligue des nations : Les Bleus s'imposent contre Israël

La première sortie de l’équipe de France depuis la retraite internationale d’Antoine Griezmann s’est soldée par une victoire convaincante face à Israël (1-4). Ce succès marque le début d’une phase de transition pour les Bleus, encore privés de Kylian Mbappé, mais bien emmenés par leurs jeunes talents.

La « nouvelle ère » annoncée par Ibrahima Konaté commence sur une note positive. À Budapest, les Bleus, privés d’Antoine Griezmann et de Kylian Mbappé, ont su se reprendre après leur récente défaite contre l’Italie. Grâce à une prestation sérieuse, ils se sont imposés face à une équipe israélienne volontaire mais limitée.

Le match a débuté sous de bons auspices pour les hommes de Didier Deschamps, qui ont bénéficié d’une erreur flagrante du gardien israélien Omri Glazer. Un tir d’Eduardo Camavinga, mal maîtrisé par ce dernier après un rebond capricieux, a permis aux Français de prendre rapidement l’avantage (0-1, 7ème). Malgré cette ouverture précoce du score, les Bleus ont montré quelques signes de fébrilité, notamment en défense. Israël a profité d’un centre précis d’Oscar Gloukh pour revenir à égalité grâce à une tête puissante d’Omri Gandelman, malgré une tentative d’arrêt de Mike Maignan (1-1, 24ème).

La réplique tricolore n’a toutefois pas tardé. Christopher Nkunku, de retour en sélection après plus d’un an d’absence, a inscrit son premier but sous le maillot bleu après un bel effort individuel, marquant ainsi une étape importante dans sa carrière internationale (1-2, 28ème). Ce second but a permis à la France de reprendre le contrôle d’un match qu’elle maîtrisait déjà dans la possession du ballon, mais sans se montrer dangereuse sur chaque action.

En seconde période, les Bleus ont continué à dominer le jeu sans pour autant étouffer leur adversaire. Ousmane Dembélé, particulièrement actif, a multiplié les accélérations et frappes, même si ses efforts n’ont pas abouti. Les changements opérés en fin de rencontre, avec notamment l’entrée de Bradley Barcola, ont permis d’amplifier le score. Mattéo Guendouzi a d’abord alourdi le score en fin de match (1-3, 87ème), suivi immédiatement par Barcola qui a signé sa première réalisation en bleu (1-4, 88ème).

Avec cette victoire, la France reste au contact de l’Italie, leader du groupe après son nul contre la Belgique. Les Bleus, qui doivent encore confirmer leur forme, affronteront cette dernière à Bruxelles lors de leur prochain match, une rencontre déterminante pour la suite de leur parcours.

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