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Affaire Grégory: nouvelles auditions, des avocats appellent à la « prudence »

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De nouvelles auditions ont récemment eu lieu dans l’enquête sur le meurtre jamais élucidé du petit Grégory Villemin en 1984, a-t-on appris mercredi auprès du procureur général de Dijon, plusieurs avocats appelant à la « prudence ».

« Le président de la chambre de l’instruction (de la cour d’appel de Dijon, ndlr) a procédé depuis quelques semaines à des auditions dans ce dossier », a indiqué dans un courriel à l’AFP Thierry Pocquet du Haut-Jussé, confirmant une information du quotidien Le Parisien/Aujourd’hui en France.

Le journal évoque également une expertise de stylométrie, discipline qui permet d’identifier le style d’un texte, dont les conclusions « incriminent un suspect ».

Toutefois, selon le magistrat, cette pièce « n’est pas à ce jour versée au dossier ».

Selon Le Parisien, qui cite « plusieurs sources concordantes », le nouveau juge en charge du dossier, Dominique Brault, a mené début décembre plusieurs auditions de témoins qui évoluaient « au moment des faits en 1984 dans l’entourage familial ou de voisinage de l’enfant ».

D’autres auditions sont prévues, parmi lesquelles des « enquêteurs » ou des « journalistes » ayant travaillé sur le dossier, affirme le journal.

Confiée à un laboratoire suisse, l’expertise de stylométrie visait à démasquer le ou les corbeaux ayant rédigé plusieurs courriers anonymes manuscrits adressés aux parents de Grégory, dont la lettre de revendication de l’assassinat.

« C’est ridicule (…) Rien de nouveau sous le soleil », a réagi Me Stéphane Giuranna, avocat de Marcel Jacob, le frère de Monique Villemin, la grand-mère décédée de Grégory.

« Nous sommes très surpris qu’on nous sorte (ce) rapport ordonné il y a plus de deux ans et demi », renchérit Me Alexandre Bouthier, conseil de Jacqueline Jacob, épouse de Marcel.

Le couple de septuagénaires avait été un temps mis en examen en 2017 pour « enlèvement et séquestration suivie de mort », avant que la justice n’annule ces mises en examen.

Pour Me Giuranna, « il ne faut pas escompter grand chose » des témoins, dont « plusieurs milliers ont déjà été entendus ». Rien à attendre non plus de l’expertise puisque « l’ensemble des protagonistes de l’affaire habitent » dans le même secteur où « ils ont fréquenté les mêmes écoles » et sont « tous issus du même milieu socio-professionnel ».

« Prudence, cette affaire a fait assez de victimes », a estimé de son côté Me Gérard Welzer, avocat de Marie-Ange Laroche, la veuve de Bernard Laroche, abattu en 1985 par Jean-Marie Villemin, le père de Grégory.

Fait divers survenu sur fond de haines familiales, l’assassinat de Grégory, retrouvé mort le 16 octobre 1984 dans les eaux de la Vologne, dans les Vosges, n’a jamais été résolu.

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Narchomicides à Marseille : une violence inédite impliquant des adolescents

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Narchomicides à Marseille : une violence inédite impliquant des adolescents

Marseille a été secouée par une vague de violence sans précédent, marquée par des actes d’une brutalité rare et la participation de très jeunes adolescents. Deux meurtres particulièrement atroces ont mis en lumière l’implication croissante des mineurs dans les narchomicides, un phénomène de plus en plus préoccupant pour les autorités.

Un adolescent de 15 ans a été poignardé à une cinquantaine de reprises avant d’être brûlé vif, et un chauffeur VTC, père de famille, a été abattu par un garçon de 14 ans. Ces événements ont marqué un tournant, selon le procureur de la République de Marseille, Nicolas Bessone, qui a dénoncé une « sauvagerie inédite ». Il a également souligné un « ultra-rajeunissement » des auteurs, qui répondent désormais à des offres de meurtres via les réseaux sociaux, un phénomène alarmant pour la justice et la police.

Ces jeunes, souvent recrutés pour de petites sommes, sont utilisés comme des « jobbers » dans les guerres de territoire entre trafiquants, notamment entre la DZ Mafia et le clan des « Blacks » dans les quartiers sensibles de Marseille. Ce conflit, qui s’est intensifié cette année, a fait de nombreuses victimes, y compris des innocents. Vendredi, un chauffeur VTC de 36 ans a été tué alors qu’il ne devait pas être la cible initiale. Cet innocent est la première victime collatérale de cette guerre en 2024.

Les autorités marseillaises, déjà confrontées à un nombre record de narchomicides en 2023, sont particulièrement préoccupées par cette violence. Les mineurs impliqués agissent souvent avec un « amateurisme effrayant » et une absence totale de remords. La situation est d’autant plus grave que les réseaux sociaux jouent un rôle central dans le recrutement de ces jeunes tueurs, un aspect que les forces de l’ordre commencent à prendre en considération.

Le procureur général de la cour d’appel d’Aix-en-Provence, Franck Rastoul, avait déjà alerté en septembre sur les ravages causés par le trafic de stupéfiants, qui « sapent les fondements mêmes de notre société ». Les événements de cette semaine ne font que confirmer l’urgence de prendre des mesures face à ce fléau qui attire de plus en plus de jeunes vers des actes criminels d’une extrême violence, au mépris total de la vie humaine.

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Cédric Jubillar renvoyé aux assises pour le meurtre de son épouse Delphine

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Cédric Jubillar renvoyé aux assises pour le meurtre de son épouse Delphine

La cour d’appel de Toulouse a confirmé le renvoi de Cédric Jubillar devant la cour d’assises pour le meurtre présumé de son épouse, Delphine Jubillar, disparue en décembre 2020.

Incarcéré depuis juin 2021, Cédric Jubillar est accusé d’avoir tué sa femme dans des circonstances encore non élucidées, sans corps retrouvé ni preuve matérielle décisive. Les enquêteurs basent leur hypothèse sur des éléments indirects, convaincus que l’annonce imminente du divorce aurait précipité le drame. Le procès est attendu en 2025, offrant potentiellement un dénouement à cette affaire qui a captivé l’attention nationale.

D’un côté, les avocats de Cédric Jubillar dénoncent l’absence de preuves solides, soulignant la présomption d’innocence qui, selon eux, n’est pas respectée. De l’autre, l’accusation met en avant un faisceau d’indices qui, bien qu’indirects, tend à impliquer le mari dans cette disparition inexpliquée.

En attendant l’ouverture du procès, la famille et les proches de Delphine Jubillar continuent de chercher des réponses, tandis que la défense espère un débat équitable sur les faits.

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Élève frappée à Paris : l’institutrice placée en garde à vue

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Élève frappée à Paris : l'institutrice placée en garde à vue

Une institutrice parisienne a été mise en garde à vue après avoir été filmée en train de frapper une élève de 3 ans. L’incident, survenu dans une école maternelle, a déclenché une enquête préliminaire pour violences.

Lundi 16 septembre, une enseignante d’une école maternelle du 15e arrondissement de Paris a été placée en garde à vue, après la diffusion d’une vidéo la montrant frappant violemment une élève de trois ans. L’incident, survenu le 4 septembre à l’école des Frères-Voisins, a choqué l’opinion publique après que les images ont été largement partagées sur les réseaux sociaux. On y voit l’institutrice asséner un coup brutal au niveau du dos de la fillette, visiblement en larmes.

Suite à ces révélations, les parents de l’enfant ont déposé plainte au commissariat d’Issy-les-Moulineaux, dans les Hauts-de-Seine. L’enquête préliminaire ouverte pour « violences sur mineur de 15 ans sans incapacité » a mené à la convocation de l’enseignante par la police. La garde à vue, qui peut durer jusqu’à 48 heures, permettra d’éclaircir les circonstances entourant cet acte. Ce type de violences, surtout dans un cadre éducatif, soulève de vives inquiétudes quant à la protection des enfants en milieu scolaire.

De plus, une deuxième plainte a été déposée par une mère, ancienne parent d’élève dans le même établissement. Celle-ci accuse également l’enseignante d’avoir giflé son fils en 2012. Malgré un signalement à l’époque, aucune suite n’avait été donnée par les autorités académiques. Ce nouvel élément renforce la position des familles impliquées, qui souhaitent une pleine reconnaissance des faits et des conséquences appropriées pour l’enseignante.

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