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A Paris, la police à l’affût des commerçants récalcitrants aux mesures anti-Covid

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A l’entrée de ce petit bar parisien, les joueurs de Loto coudoient les fumeurs venus se ravitailler en tabac. Et au fond de la salle, deux parieurs pianotent sur des bornes PMU mitoyennes. « Comptez, il y a trop de monde ici ! », ordonne aussitôt le commissaire de police à son équipe.

Au total, neuf personnes s’entassent chez ce buraliste du XIIe arrondissement dont la surface de vente est très loin de respecter la jauge anticoronavirus en vigueur depuis le 30 janvier pour ce type d’établissement: un client maximum pour 8 m2.

« S’il vous plaît, laissez-nous ouvert. Je ne veux pas être fermé, je veux travailler », supplie le gérant au policier qui l’informe qu’il risque une fermeture administrative en plus des 135 euros d’amende.

« C’est pas moi le préfet, je ne décide pas, je fais juste les constatations », lui répond le fonctionnaire, membre de l’unité de police administrative (UPA) du commissariat du XIIe arrondissement de Paris.

L’infraction est signalée à la direction départementale de la protection des populations (DDPP) de Paris, à qui revient le pouvoir de sanction. Le couperet tombera rapidement, le soir-même ou le lendemain matin. Le contrevenant pourra contester la sanction devant la justice administrative.

« On fait un métier dur. Je râle tous les jours, je dis +masques, masques, masques+, j’essaie de faire la loi mais les clients n’aiment pas », se défend le patron, qui explique « faire le maximum » avec son zinc barricadé derrière des bâches en plastique et des parois de plexiglas.

« Ici, dites-vous que vous êtes à la fois buraliste et policier », lui intime l’agent. « Votre clientèle, il faut l’éduquer ».

Sur ses conseils, le patron promet d’installer dès le lendemain un « immense » panneau indiquant « trois personnes maximum » à l’entrée.

« Question de justice »

Depuis une semaine, la préfecture de police de Paris a serré la vis et intensifié les contrôles – jusqu’à 400 par jour – pour faire respecter les règles sanitaires dans les commerces recevant de la clientèle.

« On est beaucoup plus sévère, on ne laisse rien passer. Avant, on faisait des mises en demeure. Désormais, c’est fermeture immédiate, pendant une ou deux semaines en moyenne », explique Romain Sémédard, le commissaire central du XIIe arrondissement.

Derrière son comptoir, l’employé d’un kebab prépare une commande le masque sous le nez. Il écope immédiatement d’une amende de 135 euros. Même punition la veille pour un tabac dépourvu d’affichage sur la jauge maximale. Une épicerie restée ouverte au-delà du couvre-feu de 18h00 a reçu son arrêté de fermeture.

« Ca peut paraître sévère mais c’est une question de justice par rapport à ceux qui respectent les règles », souligne le commissaire.

A l’intérieur d’un petit restaurant italien, une dame âgée attablée et un habitué accoudé près de la caisse patientent.

« Ils attendent leur commande et la cliente avait besoin de d’asseoir, c’est autorisé ? », s’inquiète la propriétaire à l’arrivée des policiers. « Tant qu’elle ne consomme pas sur place, vous êtes en règle », la rassurent-ils.

Un peu plus loin, ils inspectent le sous-sol d’une brasserie à la recherche d’un festin clandestin mais ne trouvent que des empilements de tables et de chaises sans la moindre trace d’une tablée récente de convives.

Quelques restaurateurs ont bravé lundi en France l’interdiction d’ouverture à l’appel d’un collègue en colère du Doubs mais « dans cet arrondissement, les règles sont globalement respectées », souligne M. Sémédard.

Ce n’est pas le cas ailleurs dans Paris. Pas moins de 24 restaurants clandestins y ont été découverts la semaine dernière, tous feront l’objet d’une fermeture administrative de 15 jours, selon la préfecture de police. Et comme l’avait annoncé le ministre de l’Economie Bruno Le Maire, ils seront privés pendant un mois d’accès au fonds de solidarité.

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Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

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Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

L’augmentation des cas relancée par cette nouvelle souche du virus selon les autorités sanitaires.

Un nouveau variant du Covid-19, baptisé JN.1 et appartenant à la même famille que l’Omicron, vient de faire son apparition en France, suscitant des inquiétudes à seulement trois semaines des festivités de Noël. Cette annonce relance l’attention des autorités sanitaires sur la situation épidémiologique du pays, à l’approche de la période festive.

Dans le dernier bulletin d’informations de Santé Publique France, une « poursuite de l’augmentation de la majorité des indicateurs » a été notée. Les prélèvements dans les eaux usées, réalisés dans douze stations à travers le pays, ont révélé une « forte augmentation (+24%) de la détection du SARS-CoV-2 » lors de la semaine du 27 novembre, indiquant ainsi une « circulation active du virus dans l’Hexagone ». De plus, dans les laboratoires, le taux de positivité a grimpé à 27,1%, soit une hausse de 2,8 points par rapport à la semaine précédente.

L’infectiologue Bruno Lina a partagé avec nos confrères son observation selon laquelle « ce lignage est en train de remplacer tous les autres, de façon lente mais durable. On a 50% des virus détectés en France qui appartiennent à ce lignage ». Bien que ce nouveau variant ne soit pas réputé plus dangereux que ses prédécesseurs, il est « très probablement responsable de l’augmentation des cas », a-t-il affirmé.

Cette résurgence du Covid-19 survient en pleine saison des maladies respiratoires, le SARS-CoV-2 se classant désormais comme le deuxième virus le plus détecté en France, devançant le VRS (virus de la bronchiolite) et se plaçant derrière les rhinovirus. Par ailleurs, quatre régions françaises ont récemment basculé en phase pré-épidémique de grippe : la Bourgogne-Franche-Comté, le Centre-Val de Loire, le Grand-Est et la Guyane.

Pour prévenir la propagation du virus avant les fêtes, il est recommandé de réinstaurer les pratiques des gestes barrières, qui sont efficaces non seulement contre le Covid-19, mais également contre d’autres maladies respiratoires. Il est conseillé de porter un masque en cas de symptômes ou en présence de personnes vulnérables, de se laver régulièrement les mains, et d’aérer les espaces clos pendant au moins cinq minutes pour éviter une exposition prolongée au froid.

Bruno Lina a également souligné l’importance de la vaccination contre le Covid-19, expliquant que « la vaccination protège à la fois collectivement et individuellement en réduisant le risque d’infection et en atténuant les symptômes en cas d’infection ». Il a ajouté que le vaccin a été adapté pour répondre au variant XBB 1.5, étroitement lié au JN.1, et que les essais ont confirmé son efficacité contre le JN.1 ainsi que contre l’autre variant prédominant, l’EG.5, en décroissance.

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

La plupart des indemnisations sont liées à des cas de myocardites et de péricardites post-vaccination, selon un rapport présenté au Sénat.

L’organisme national d’indemnisation des accidents médicaux (Oniam) a déclaré que 72 personnes ont été indemnisées pour les effets secondaires de la vaccination contre le COVID-19, principalement pour des cas de myocardites et de péricardites. Ces informations ont été dévoilées ce mercredi au Sénat, deux ans après le début de la campagne de vaccination.

Au 30 juin, l’Oniam a tranché sur le droit à l’indemnisation dans 241 dossiers de troubles post-vaccination, dont 30% ont abouti à une indemnisation, a expliqué François Toujas, candidat à la présidence de l’Oniam, devant la commission des Affaires sociales du Sénat.

Le nombre total de demandes d’indemnisation amiable pour des problèmes de santé post-vaccination s’élève à 1.020, dont 768 sont toujours en cours d’examen. Ces demandes concernent majoritairement le vaccin Pfizer, suivi des vaccins Moderna, AstraZeneca, et Janssen.

Les demandes d’indemnisation les plus courantes concernent les inflammations du cœur (211 dossiers), les troubles neurologiques (196 dossiers), les AVC/thromboses/embolies pulmonaires (129 dossiers), les troubles articulaires (91 dossiers), les troubles auditifs (67 dossiers) et les troubles dermatologiques (31 dossiers). Selon François Toujas, ces dossiers seront un sujet majeur pour l’Oniam dans les années à venir.

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Le COVID-19 n’est plus une urgence sanitaire mondiale d’après l’OMS

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Le COVID-19 n'est plus une urgence sanitaire mondiale d'après l'OMS

Le patron de l’Organisation mondiale de la Santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a estimé ce vendredi 5 mai que le coronavirus «n’est plus une urgence sanitaire de portée internationale».

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré la fin de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale lié au Covid-19, le vendredi 5 mai. Cette annonce met fin à plus de trois ans de niveau maximal d’alerte mondiale face à la menace sanitaire que représentait le virus. Cependant, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a précisé que le virus n’est pas éradiqué et reste une menace pour la santé publique mondiale.

Dr Tedros a souligné qu’il y a encore des millions de personnes infectées ou réinfectées par le SARS-CoV-2 et que des milliers de personnes en meurent chaque semaine. Il a averti que le virus est là pour durer et qu’il continue de tuer. Même si la levée de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale est une étape importante dans la lutte contre le Covid-19, il est important de rester vigilant face à la propagation du virus.

Cette annonce intervient plus de trois ans après que l’OMS ait décrété un état d’urgence sanitaire mondial face à un mystérieux virus apparu en Chine et s’étant rapidement propagé à travers le monde, semant le chaos et faisant des millions de morts. Les gouvernements et les organisations internationales ont travaillé ensemble pour faire face à cette crise sanitaire sans précédent, en développant des vaccins efficaces et en mettant en place des mesures de prévention et de contrôle.

L’OMS a appelé les gouvernements du monde entier à continuer à prendre des mesures pour lutter contre la propagation du virus, notamment en mettant en œuvre des campagnes de vaccination, en renforçant les systèmes de santé et en encourageant la distanciation sociale et le port de masques. Bien que la fin de l’état d’urgence sanitaire mondial soit une étape importante, la lutte contre le Covid-19 continue.

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