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Des pro-Trump attendus à Washington pour dénoncer des fraudes, sans preuves

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Donald Trump a perdu la présidentielle, mais certains de ses partisans, dont des groupuscules d’extrême droite, ont appelé à manifester samedi à Washington pour dénoncer ce qu’il estiment être un « vol » électoral en dépit de l’absence d’éléments concrets accréditant cette accusation.

Le président américain, qui n’a toujours pas reconnu sa défaite face à Joe Biden une semaine après l’annonce des résultats, a laissé entendre, en termes très vagues, qu’il pourrait sortir de la Maison Blanche pour les saluer.

« Cela fait chaud au coeur de voir tout cet énorme soutien, surtout ces rassemblements spontanés qui fleurissent à travers le pays, dont un grand samedi à (Washington) DC. Je pourrais même essayer de passer dire bonjour », a-t-il tweeté.

« Million MAGA March », « Stop the Steal », « Women for Trump »: sous des slogans variés et dans une certaine confusion, plusieurs rassemblements était prévus, soutenus par plusieurs personnalités d’extrême-droite, dont Enrique Tarrio, leader des « Proud Boys », groupuscule nationaliste.

La taille de la mobilisation était difficile à prédire, des appels similaires à manifester ayant par le passé été très peu suivis.

Quelques rassemblements anti-Trump ont aussi été annoncés, faisant craindre un climat tendu dans la capitale fédérale américaine.

306 grand électeurs pour Biden

Le résultats de tous les Etats ont désormais été annoncés par les grandes chaînes de télévision américaines. Joe Biden a remporté 306 grands électeurs, contre 232 au président sortant, soit le score inversé de la victoire du milliardaire républicain — qui avait alors parlé d’un « raz-de-marée » — face à Hillary Clinton en 2016.

Un recomptage des votes doit avoir lieu en Géorgie, où l’écart est très faible entre les deux candidats, mais son issue ne changera rien au résultat final: Joe Biden dispose, quoi qu’il arrive dans cet Etat, des 270 grands électeurs nécessaires pour s’ouvrir les portes de la Maison Blanche.

Donald Trump, lui, continue à entretenir la confusion sur ses intentions.

Il a semblé vendredi à deux doigts de reconnaître la victoire de l’ancien vice-président de Barack Obama, avant de se reprendre in extremis.

« Je pense que le temps nous dira quelle administration nous aurons, mais quoi qu’il se passe à l’avenir, qui sait, je peux vous dire que cette administration n’imposera pas de confinement », a-t-il déclaré.

Donald Trump avait encore affirmé en matinée être le vainqueur de la présidentielle. « Une élection truquée! » avait-il tweeté, poursuivant sa remise en cause des résultats, un fait sans précédent dans l’histoire politique américaine.

Et les partisans du président, une marée de casquettes rouges « Make America Great Again » auprès de qui il n’a cessé de s’entourer dans les dernières heures de sa campagne, continuent d’être bombardés de demandes de participation financière pour « défendre l’élection » devant des tribunaux.

Plusieurs agences fédérales ont frontalement contredit le président.

« L’élection du 3 novembre a été la plus sûre de l’histoire des Etats-Unis », ont affirmé dans un communiqué commun plusieurs autorités électorales locales et nationales, dont l’agence de cybersécurité et de sécurité des infrastructures (CISA), qui dépend du ministère de la Sécurité intérieure.

« Il n’existe aucune preuve d’un système de vote ayant effacé, perdu ou changé des bulletins, ou ayant été piraté de quelque façon que ce soit ».

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Au moins 120 morts dans un accident d’avion en Corée du Sud

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Au moins 120 morts dans un accident d'avion en Corée du Sud

Un vol de Jeju Air s’est écrasé à l’aéroport de Muan, causant la mort d’au moins 120 personnes, dans un accident sans précédent pour la compagnie.

Un vol de la compagnie aérienne sud-coréenne Jeju Air, opérant sous le numéro JJA-2216, a connu une fin tragique dimanche matin lorsqu’il a tenté d’atterrir à l’aéroport de Muan. L’avion, un Boeing 737-8AS, transportait 181 personnes, dont 175 passagers et six membres d’équipage, lorsqu’il a heurté une barrière en bout de piste, provoquant une explosion suivie d’un incendie dévastateur.

Selon les services de secours, l’accident a eu lieu à 09h03 heure locale (00h03 GMT), résultant en la mort d’au moins 120 personnes. Les pompiers ont réussi à extraire deux survivants, tous deux membres de l’équipage, de l’épave en flammes. Les causes préliminaires de l’accident pointent vers une collision avec des oiseaux, exacerbée par des conditions météorologiques adverses. Une enquête approfondie est en cours pour déterminer la séquence exacte des événements.

Les images capturées par la chaîne de télévision locale MBC montrent l’avion en approche finale, avec de la fumée s’échappant des moteurs, avant qu’il ne percute violemment la barrière. Les impacts ont été si violents que de nombreux passagers ont été éjectés de l’appareil, réduisant considérablement leurs chances de survie. Le fuselage, presque entièrement consumé par les flammes, ne laisse que peu d’espoir quant à l’identification rapide des victimes.

Le gouvernement sud-coréen, sous la direction du chef de l’État par intérim Choi Sang-mok, a réagi rapidement. Une réunion d’urgence a été convoquée, et le président par intérim a ordonné la mobilisation de toutes les ressources disponibles pour gérer les conséquences de cet accident. Il est attendu sur les lieux de la catastrophe dans l’après-midi.

Jeju Air, une compagnie low-cost fondée en 2005, n’avait jamais connu un tel drame dans son histoire. Dans un communiqué publié sur les réseaux sociaux, la compagnie a exprimé ses « sincères excuses » et a promis de coopérer pleinement avec les autorités pour comprendre les circonstances de l’accident.

Cet événement rappelle les rares mais dévastateurs accidents d’avion dans l’histoire récente de la Corée du Sud. Le plus meurtrier à ce jour reste le crash d’un Boeing 767 d’Air China en 2002, près de l’aéroport de Busan-Gimhae, qui avait fait 129 victimes.

La collision avec des oiseaux, bien que rare, représente une menace significative pour l’aviation, capable de provoquer des arrêts de moteurs et des pertes de contrôle. L’incident de l’US Airways en 2009, surnommé le « Miracle sur l’Hudson », où un Airbus A320 a avait atterri sans perte humaine après avoir ingéré des oiseaux, illustre la gravité de tels incidents.

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La France a officiellement demandé le rapatriement de Serge Atlaoui, condamné à mort en Indonésie

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La France a officiellement demandé le rapatriement de Serge Atlaoui, condamné à mort en Indonésie

La France a officiellement sollicité le rapatriement de Serge Atlaoui, condamné à la peine capitale en Indonésie pour trafic de drogue.

Le gouvernement français a récemment transmis une demande officielle à Jakarta pour le transfèrement de Serge Atlaoui, un citoyen français condamné à mort en 2007 pour trafic de drogue. Cette requête, adressée par le ministère français de la Justice, a été confirmée par Yusril Ihza Mahendra, ministre indonésien en charge des Affaires juridiques et des Droits humains.

Serge Atlaoui, originaire de Metz, avait été arrêté en 2005 dans une usine à Jakarta où de la drogue avait été découverte. Il s’est toujours défendu d’être un trafiquant, affirmant qu’il avait simplement installé des machines industrielles dans ce qu’il croyait être une usine d’acrylique. Malgré ses protestations, il a été condamné initialement à la prison à vie, peine qui fut ensuite aggravée en appel à la peine capitale par la Cour suprême d’Indonésie.

Cette initiative de rapatriement intervient dans un contexte où l’Indonésie applique une des législations antidrogue les plus sévères au monde. L’affaire d’Atlaoui a suscité une grande attention médiatique, notamment lorsqu’il a obtenu un sursis temporaire en 2015 après une intensification des pressions diplomatiques de la part de la France.

L’annonce de cette demande officielle est perçue comme un pas significatif dans le combat de longue haleine pour le retour de M. Atlaoui en France. « Cette nouvelle suscite évidemment un espoir immense », a déclaré Richard Sédillot, l’avocat français de M. Atlaoui. Les discussions sur cette demande sont prévues pour début janvier, selon M. Yusril, laissant présager des négociations détaillées entre les deux pays.

L’ONG Ensemble contre la peine de mort (ECPM), qui soutient Atlaoui depuis 2007, a salué cette démarche. « C’est l’avant-dernière étape d’un long combat », a affirmé Raphaël Chenuil-Hazan, directeur général de l’ONG. La France espère que ce transfert se concrétisera, offrant à Atlaoui une chance de purger sa peine dans son pays natal.

En parallèle, l’Indonésie compte plusieurs centaines de condamnés à mort, parmi lesquels une minorité de ressortissants étrangers. Récemment, des accords similaires ont permis le rapatriement de condamnés d’autres nationalités, illustrant une tendance vers une plus grande flexibilité dans l’application de la peine capitale.

Cette demande de transfèrement est un signal fort de la volonté française de protéger ses citoyens à l’étranger, même dans les situations les plus complexes. La communauté internationale et les défenseurs des droits humains observent attentivement l’évolution de ce dossier, espérant que cela pourrait ouvrir la voie à d’autres cas similaires.

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Israël arrête le directeur d’un hôpital de Gaza dans une opération militaire, l’OMS « consternée »

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Israël arrête le directeur d'un hôpital de Gaza dans une opération militaire, l'OMS "consternée"

Israël a mené une opération ciblée dans le nord de Gaza, arrêtant le directeur d’un hôpital et suscitant l’indignation de l’OMS.

L’armée israélienne a effectué une incursion dans le nord de la bande de Gaza, ciblant l’hôpital Kamal Adwan, désormais déserté par ses patients et son personnel. Cette action a conduit à l’arrestation du Dr Hossam Abou Safiya, directeur de l’établissement, accusé par Israël de liens avec le Hamas. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a exprimé sa profonde inquiétude face à cette opération, dénonçant la transformation de l’hôpital en zone de conflit.

Le conflit entre Israël et le Hamas, qui s’intensifie depuis plus d’un an, a déjà laissé le nord de Gaza en ruines. L’hôpital Kamal Adwan, dernier bastion médical opérationnel dans cette région, a été vidé de ses occupants suite à l’offensive militaire. L’armée israélienne affirme avoir mené une opération « ciblée » contre des combattants du Hamas et du Jihad islamique, qui selon elle, utilisaient l’hôpital comme base d’opérations. Plus de 240 personnes ont été arrêtées, dont le Dr Abou Safiya, soupçonné par les autorités israéliennes d’être un membre du Hamas.

Les méthodes employées par l’armée israélienne ont également suscité des réactions négatives. Des témoignages font état de jeunes hommes déshabillés et forcés de se rendre dans des centres de détention pour interrogatoire. L’OMS a relayé ces accusations, ajoutant que des personnes auraient été contraintes de marcher vers le sud de Gaza dans cet état. Ces actions ont été critiquées non seulement pour leur impact sur les individus mais aussi pour l’effondrement total du système de santé dans le nord de Gaza.

Le bilan humain de cette opération est lourd. En l’espace de 24 heures, au moins 48 Palestiniens ont perdu la vie, portant le nombre total de morts à 45.484 selon le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas. De l’autre côté, l’attaque initiale du Hamas le 7 octobre 2023 avait causé la mort de plus de 1.200 Israéliens, principalement des civils.

La tension reste élevée alors que des sirènes d’alerte ont été déclenchées dans plusieurs régions d’Israël suite à des tirs de projectiles en provenance de Gaza. L’opération militaire se poursuit, et le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu doit subir une opération de la prostate, ce qui pourrait avoir des répercussions sur la gestion de la crise.

La situation à Gaza est décrite comme catastrophique par les témoins, avec une absence totale de services médicaux et de secours dans le nord du territoire. Cette opération, en plus d’aggraver la crise humanitaire, soulève des questions sur le respect des conventions internationales protégeant les infrastructures médicales et les civils en temps de guerre.

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