Nous rejoindre sur les réseaux

Économie

La France lanterne rouge de la zone euro en matière de réduction de la dette publique

Article

le

La France lanterne rouge de la zone euro en matière de réduction de la dette publique

La France est le seul pays de la zone euro à ne pas réduire son endettement public d’ici 2028, selon un rapport du FMI.

La France est la lanterne rouge de la zone euro en matière de réduction de la dette publique, selon un rapport du Fonds monétaire international sur les politiques budgétaires publié mercredi. Alors que la plupart des pays européens connaîtront une baisse de leur endettement d’ici 2028, la dette de la France devrait atteindre plus de 115 % du PIB, dépassant ainsi le niveau atteint au plus fort de la pandémie.

En revanche, l’Allemagne, toujours bonne élève, devrait voir sa dette repasser sous la barre des 60 % de PIB en cinq ans (contre 69 % en 2021), conformément aux règles budgétaires européennes. Cette situation inquiétante pour la France montre une exception à la dynamique européenne de réduction régulière des déficits publics.

Selon les estimations du FMI, le budget français devrait par ailleurs connaître un déficit annuel compris entre 5,3 % et 3,9 % du PIB entre 2023 et 2028, ce qui est toujours bien supérieur à l’objectif de 3 % affiché et martelé par l’exécutif pour 2027.

En 2020, l’endettement de la France s’est déjà creusé de 126,4 milliards d’euros pour atteindre 2950 milliards d’euros, frôlant le cap symbolique des 3000 milliards d’euros, selon l’Insee. Et malheureusement, cela ne devrait pas s’arrêter là.

Le programme de stabilité (PSTAB), texte destiné à présenter aux institutions européennes la trajectoire macroéconomique du pays, devrait être publié dans les semaines à venir. Cette publication sera scrutée de près par les partenaires de la France en Europe, car elle permettra de voir si le gouvernement français compte prendre des mesures pour réduire la dette publique ou si cette dernière va continuer d’augmenter.

À l’échelle mondiale, le FMI s’inquiète également d’une reprise des dettes publiques après deux années de baisse due à la reprise économique et à l’inflation, qui gonfle les recettes fiscales. Les niveaux d’endettement atteints durant la pandémie pourraient être de nouveau atteints en 2028, ce qui mettrait de nombreux pays en difficulté.

La France se retrouve dans une situation difficile en matière de réduction de la dette publique. Les décisions prises par le gouvernement dans les années à venir seront cruciales pour l’avenir économique du pays et sa capacité à maintenir sa place dans l’Union européenne.

Économie

L’inflation tombe sous les 2 % pour la première fois depuis 2021

Article

le

L'inflation tombe sous les 2 % pour la première fois depuis 2021

L’inflation en France a chuté à 1,9 %, marquant une baisse significative pour la première fois depuis 2021, selon les derniers chiffres de l’Insee. Cette diminution est principalement due à la baisse des coûts de l’énergie, bien que certains produits continuent de voir leurs prix augmenter.

L’Insee a annoncé que l’inflation en France avait atteint 1,9 %, passant pour la première fois sous le seuil symbolique des 2 % depuis 2021. Ce recul notable s’explique en grande partie par une baisse marquée des prix de l’énergie, qui a contribué à ralentir l’augmentation globale des prix à un rythme plus rapide que prévu. Selon les statisticiens, ce ralentissement des prix énergétiques, en particulier ceux de l’électricité, du gazole et de l’essence, a été déterminant dans cette tendance.

Cependant, tous les secteurs ne suivent pas cette trajectoire descendante. Les prix des denrées alimentaires et des produits manufacturés continuent de grimper, ce qui maintient une pression sur les budgets des ménages. Dominique Schelcher, président de la Coopérative U, a confirmé que bien que l’ère de l’hyperinflation semble être derrière nous, les consommateurs ne perçoivent pas encore cette amélioration de manière significative dans leur panier. Il ajoute que les prix devraient continuer à baisser progressivement, mais qu’ils ne retrouveront probablement pas les niveaux antérieurs, en raison notamment de la nécessité de compenser les augmentations salariales.

Cette baisse de l’inflation, bien qu’anticipée par les experts, arrive plus tôt que prévu. La Banque de France avait initialement prévu que l’inflation repasserait sous la barre des 2 % au début de 2025, avec une baisse plus marquée au cours de l’année. Cependant, cette tendance s’est manifestée dès 2024, malgré des hausses ponctuelles des prix, notamment dans les services de transport, probablement en lien avec les préparatifs des Jeux Olympiques.

L’évolution positive de l’inflation est une nouvelle encourageante pour l’économie française, même si la baisse des prix ne se traduit pas uniformément dans tous les secteurs. Les prochains mois seront décisifs pour observer si cette tendance se maintient et si elle apportera un soulagement tangible aux consommateurs.

Lire Plus

Économie

Blé : le ministère de l’Agriculture alerte sur la « pire récolte des 40 dernières années »

Article

le

Blé : le ministère de l'Agriculture alerte sur la "pire récolte des 40 dernières années"

La récolte de blé en France a chuté de près de 24 % en 2024, marquant une des pires performances depuis des décennies, en grande partie à cause des conditions climatiques défavorables.

L’année 2024 s’annonce catastrophique pour la récolte de blé en France, selon un récent rapport du ministère de l’Agriculture. Les statistiques publiées vendredi 9 août révèlent une chute de la production à 16,3 millions de tonnes, soit une baisse drastique de 23,9 % par rapport à la moyenne des cinq dernières années. Cette situation fait de 2024 l’une des pires années de récolte des quatre dernières décennies.

Les conditions climatiques ont joué un rôle déterminant dans cette débâcle agricole. Les pluies hivernales, suivies de phénomènes de gel, de grêle et d’une propagation accrue des maladies liées à l’humidité, ont gravement affecté les champs de blé. La France, généralement la première puissance européenne dans la production de blé tendre destiné à la fabrication de farine panifiable, voit sa récolte chuter à des niveaux inquiétants.

Le ministère de l’Agriculture évoque même la possibilité que cette année soit la pire depuis 1987. En comparaison, l’année 2015 reste marquée par un record de production avec 41 millions de tonnes de blé, contrastant fortement avec la situation actuelle.

Les vignobles français ne sont pas en reste. Selon le ministère, ces derniers ont été sévèrement touchés par des phénomènes de coulure et de millerandage, des conséquences directes des conditions humides et fraîches durant la floraison. La production de vin devrait ainsi baisser de 10 à 16 % par rapport à l’année 2023, ajoutant une autre ombre au tableau agricole français cette année.

Lire Plus

Économie

Chômage : le taux diminue à 7,3 % au deuxième trimestre 2024

Article

le

Chômage : le taux diminue à 7,3 % au deuxième trimestre 2024

Le taux de chômage en France a baissé à 7,3 % au deuxième trimestre 2024, une diminution de 0,2 point qui concerne désormais 2,3 millions de personnes.

Selon les données publiées par l’Insee le vendredi 9 août, le taux de chômage en France a reculé à 7,3 % au deuxième trimestre 2024, soit une baisse de 0,2 point par rapport au trimestre précédent. Ce chiffre, qui touche 2,3 millions de personnes, reste légèrement supérieur au niveau le plus bas atteint depuis 1982 (7,1 % au quatrième trimestre 2022 et au premier trimestre 2023), mais bien en dessous du pic de mi-2015, où le chômage atteignait 10,5 %.

La diminution du taux de chômage s’accompagne de différences selon le sexe : celui des hommes a baissé de 0,3 point pour s’établir à 7,3 %, tandis que celui des femmes a légèrement augmenté de 0,1 point, atteignant 7,4 %. Parallèlement, le taux d’emploi des 15-64 ans continue de croître, notamment parmi les seniors. Le taux d’emploi des 50-64 ans a atteint 68,1 %, son niveau le plus élevé depuis que l’Insee a commencé à le mesurer en 1975.

Ces chiffres confirment une tendance déjà observée par France Travail, qui avait rapporté une baisse de 0,4 % du nombre de demandeurs d’emploi en catégorie A au deuxième trimestre 2024, pour atteindre 3,01 millions de personnes. Cette baisse est particulièrement marquée chez les moins de 25 ans, avec une diminution de 1 %, mais concerne également les 25-49 ans et les 50 ans et plus.

Lire Plus

Les + Lus