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Mèze

Thierry Baëza s’oppose à la hausse des taxes locales : un appel à la responsabilité financière

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Thierry Baëza s’oppose à la hausse des taxes locales : un appel à la responsabilité financière
©SèteAgglopôleMéditerranée

Thierry Baëza, maire de Mèze, s’oppose à la hausse des taxes directes locales proposée par Sète Agglopôle Méditerranéenne (SAM). Il appelle à la réduction des dépenses publiques pour éviter d’asphyxier les ménages, alors que les taxes foncières et les cotisations foncières des entreprises ont augmenté de manière significative ces dernières années. Son discours est un appel à la responsabilité et à la prudence dans la gestion des finances publiques.

Thierry Baëza, le maire de la Ville de Mèze s’oppose à la hausse des taxes directes locales proposée par la communauté d’agglomération de la SAM. Le 16 février 2023, lors du débat d’orientation budgétaire (DOB), il a dénoncé la situation en soulignant que cette augmentation de la fiscalité asphyxie les communes et retire toute possibilité d’augmenter les taxes communales en cas de difficultés.

Dans un discours offensif, il a exprimé son inquiétude quant à la situation financière de ses concitoyens et a appelé à la réduction des dépenses publiques. Le maire de Mèze a rappelé que le taux du foncier bâti est en effet passé de 0,207% en 2017 à 2,11% en 2018, ce qui représente une augmentation d’environ 920%. De même, la Cotisation Foncière des Entreprises (CFE) a augmenté de 5 points depuis 2017, passant de 34,88% à 39,89% soit une augmentation de 14,37%.

Le maire de Mèze a également mentionné l’instauration de la taxe GEMAPI, qui est non obligatoire, ainsi que d’autres augmentations votées en décembre 2022, comme l’augmentation de l’eau, de l’assainissement, des déchets, de la redevance spéciale sur les ordures ménagères et la présentation d’un DOB avec une augmentation de la taxe foncière.

Thierry Baëza a souligné que l’augmentation de la fiscalité de 2,33% à 4,10%, qui représente une augmentation de plus de 75%, n’est pas adaptée à leur volonté politique de maintenir leur jeunesse sur le territoire. Malgré une augmentation de la démographie de Mèze, la ville a dû fermer une classe de CP en 2020, et l’académie annonce une éventuelle fermeture de classe de maternelle pour la prochaine rentrée. Pour répondre à cette situation, l’équipe municipale de Mèze a baissé la taxe foncière bâtie de 0,5% et la taxe foncière non bâtie de 5%, une première depuis plus de 20 ans.

Le maire de Mèze a insisté sur la nécessité de réduire les dépenses publiques et de ne pas asphyxier les ménages. Il a déclaré que la qualité de vie de ses concitoyens passe également par leur qualité de vie financière. Il a également rappelé qu’il était temps de parler territoire plutôt que de se concentrer sur des projets coûteux comme la construction d’une piscine qui coûterait au moins 500 000 euros par an en fonctionnement.

Thierry Baëza est pour l’heure le seul maire de la communauté d’agglomération de la SAM à s’opposer à la hausse des taxes directes locales. Son discours inspirant est un appel à la responsabilité et à la prudence dans la gestion des finances publiques.

À LIRE AUSSI > Hausse fiscale à Sète Agglopôle Méditerranée : Sébastien Pacull interpelle les élus locaux

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Mèze

Mèze : Feu vert pour l’agrandissement de LIDL, une menace pour les petits commerces ?

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Mèze : Feu vert pour l’agrandissement de LIDL, une menace pour les petits commerces ?

Le magasin LIDL a reçu un avis favorable pour augmenter sa capacité de vente de 350 m². Une extension qui promet plus de choix pour les clients, mais qui risque d’accentuer la pression sur les commerces de proximité déjà fragilisés.

Le supermarché Lidl de Mèze s’apprête à s’agrandir de 350 m², portant sa surface totale de vente à 1 340 m². Une extension validée par la Commission Départementale d’Aménagement Commercial (CDAC) le 4 mars dernier.

Officiellement, l’objectif est d’offrir un espace plus vaste et une offre élargie aux clients, mais derrière cette expansion, c’est un nouveau coup dur pour le commerce local qui se profile.

Implanté depuis 2019 au 345 chemin de Romany Bas, le Lidl de Mèze a rapidement su capter une large clientèle, séduite par ses prix bas et sa politique commerciale agressive. Face à un afflux croissant de consommateurs, l’enseigne allemande a jugé nécessaire d’augmenter sa capacité de vente. Le dossier, porté par Lidl et défendu par Marie-Christine Lan-Yan-Fock, a été présenté devant la CDAC, qui a donné son feu vert à cette extension.

Lidl met en avant une amélioration de l’expérience client et des retombées économiques positives pour la commune. L’enseigne promet de nouveaux emplois et un renforcement de l’activité économique locale. Mais cette expansion interroge. Car si la grande distribution prospère, c’est souvent au détriment des petits commerces de proximité. Les boulangeries, boucheries et épiceries de Mèze, déjà fragilisées par une concurrence féroce, pourraient voir leur situation se compliquer encore davantage.

Au-delà des effets économiques, la question du modèle de consommation se pose. Avec une offre toujours plus large, Lidl continue d’imposer son hégémonie dans le paysage commercial, uniformisant les modes d’achat et marginalisant les alternatives locales. Ce nouvel agrandissement illustre une tendance de fond, la montée en puissance des grandes surfaces au détriment des circuits courts et du commerce indépendant.

Toutefois, cet agrandissement s’inscrit dans une mécanique bien huilée qui réduit considérablement la capacité d’intervention de la mairie face aux enjeux du commerce local. Lidl a habilement contourné les écueils administratifs en scindant son projet en deux temps : un premier permis de construire sous le seuil des 1 000 m², échappant ainsi à l’examen de la CDAC, suivi d’une demande d’extension une fois l’implantation actée. Une tactique désormais bien connue dans la grande distribution, qui permet d’éviter un examen trop rigoureux dès l’amorce du projet.


Pour les habitants de Mèze, cette extension sera sans doute perçue comme un avantage à court terme. Mais à plus long terme, quel sera l’impact réel sur le tissu commercial local ? Une chose est sûre, une fois que les petits commerces auront disparu, il sera bien difficile de les faire renaître.

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Mèze

Mèze : une opposition absente, les mèzois lâchés face aux hausses tarifaires

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Mèze : une opposition absente, les mézois lâchés face aux hausses tarifaires
©MèzeDemain - Nicolas Goudard

Alors que les habitants de Mèze subissent des hausses successives du tarif de l’eau, l’attitude de l’opposition locale interroge. Entre absences et votes en faveur de Sète, les mézois paient le prix d’un manque de défense de leurs intérêts.

Le jeudi 19 décembre, le conseil communautaire de Sète Agglopôle Méditerranée (SAM) a été marqué par un débat houleux sur les tarifs de l’eau. La majorité mézoise, menée par le maire Thierry Baëza, a dénoncé avec force une nouvelle augmentation de 2 %, venant s’ajouter à celles de 2022 et 2023. Depuis 2019, la facture des mèzois a ainsi grimpé de 20,6 %, tandis que les sétois bénéficient d’une baisse cumulative de 15,1 %. Ce contraste saisissant a fait bondir les élus mèzois, qui dénoncent une « injustice flagrante ».

« Rien ne justifie cette hausse, si ce n’est une volonté manifeste de pénaliser la régie de l’eau de Mèze », a martelé Thierry Baëza. Selon la municipalité, les infrastructures de la ville affichent pourtant un faible taux de pertes et une gestion reconnue pour son efficacité. « Pourquoi les mèzois doivent-ils financer les baisses appliquées à Sète ? Cette décision, imposée sans concertation, accentue un sentiment d’injustice déjà nourri par des charges en constante augmentation depuis 2017 », a ajouté le maire de Mèze.

Cependant, une source de frustration supplémentaire réside dans l’attitude de l’opposition mézoise. Nicolas Goudard, élu d’opposition et membre de « Mèze Demain », unique représentant de cette opposition à siéger au sein du conseil communautaire aux côtés de la majorité municipale, suscite des interrogations quant à son engagement envers ses concitoyens.

Après avoir voté en 2023 en faveur d’une précédente augmentation des tarifs, il s’est distingué par son absence lors du dernier conseil communautaire, ainsi que tout au long de l’année écoulée, tout en continuant à percevoir ses indemnités, précise la majorité municipale. De surcroît, ses prises de position répétées en faveur du maire affairiste sétois, condamné et interdit d’exercer les fonctions de maire et de président de la SAM, suscitent l’étonnement.

La majorité mézoise exprime aujourd’hui sa volonté de reprendre la gestion de l’eau, transférée à la SAM sous l’ancien maire Henry Fricou. Ce dernier est par ailleurs visé par une enquête judiciaire, qui a conduit ces dernières semaines à plusieurs perquisitions dans des entreprises privées et des administrations publiques. Les détails de ces investigations seront approfondis dans un prochain article de notre rédaction.

Dans ce climat tendu, les mèzois expriment en nombre croissant leur inquiétude sur les réseaux sociaux face à des hausses tarifaires qu’ils jugent insoutenables. L’équité entre les communes de l’agglomération est de plus en plus remise en question, tout comme la responsabilité des élus, qu’ils soient de la majorité ou de l’opposition. Ils demandent désormais des actions concrètes pour mettre un terme à une situation qu’ils considèrent profondément injuste.

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Bouzigues

Élections législatives : Manon Bouquin (RN) élue dans la 4ème circonscription de l’Hérault

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Élections législatives : Manon Bouquin (RN) élue dans la 4ème circonscription de l’Hérault

Manon Bouquin, candidate du Rassemblement National, a été élue députée de la 4ème circonscription de l’Hérault au second tour des élections législatives anticipées, battant de justesse le député sortant Sébastien Rome du Nouveau Front Populaire.

Manon Bouquin est la nouvelle députée de la 4ème circonscription de l’Hérault, qui concerne les communes de Mèze, Poussan, Gigean, Loupian et Bouzigues sur le bassin de Thau. Elle vient à bout du député sortant, Sébastien Rome, du Nouveau Front Populaire.

Avec 40 186 voix, soit 50,49 % des suffrages exprimés, Manon Bouquin confirme la forte dynamique du Rassemblement National (RN) dans cette circonscription. En comparaison, des résultats du premier tour des élections législatives, elle avait obtenu 35 216 voix, soit 41,26 % des suffrages exprimés. Cette progression de 4 970 voix souligne une consolidation du soutien électoral pour la nouvelle députée et son parti.

Sébastien Rome, son adversaire du Nouveau Front Populaire (NFP), a récolté 39 408 voix, représentant 49,51 % des suffrages exprimés. Lors du premier tour, il avait obtenu 28 171 voix, soit 33,00 % des suffrages exprimés. Le député sortant a donc gagné 11 237 voix supplémentaires mais cela n’a pas suffi pour surpasser Manon Bouquin. Le député du NFP perd son siège.

Le taux de participation au second tour s’est établi sur cette circonscription à 72,90 % des inscrits. Parmi les votants, 6 321 ont voté blanc (7,20 % des votants), et 1 877 votes nuls ont été comptabilisés (2,14 % des votants). Les suffrages exprimés ont atteint 79 594 voix, soit 90,66 % des votants.

Le RN gagne donc une seconde députée sur le bassin de Thau. Avec Aurélien Lopez-Liguori élu la semaine dernière au premier tour, le RN compte désormais 2 députés sur 3 sur le bassin de Thau.

Résultats détaillés :

Manon Bouquin (RN) : 40 186 voix, 50,49 % des exprimés.
Sébastien Rome (NFP) : 39 408 voix, 49,51 % des exprimés.

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