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France

Réforme des retraites : les syndicats haussent le ton et prédisent une « journée noire » le 7 mars

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Réforme des retraites : les syndicats haussent le ton et prédisent une « journée noire » le 7 mars
©CGT

L’intersyndicale, toujours unie, menace de « mettre la France à l’arrêt » si le gouvernement maintient le report de l’âge légal à 64 ans.

L’expression est forte, mais reste floue : que signifie précisément « mettre la France à l’arrêt », dès le 7 mars, contre la réforme des retraites ? Dans son communiqué, l’intersyndicale a soigneusement évité de parler de « grève reconductible », car les modalités d’actions ne sont pas fixées pour cette journée. Sauf que, derrière cette formule choc, il y a des divergences entre les deux principaux syndicats que sont la CGT et la CFDT.

Ainsi, la CGT menace d’un durcissement du mouvement. Au programme : des grèves reconductibles appelées par plusieurs fédérations, comme l’énergie et les cheminots, ainsi qu’une intersyndicale à la RATP. Mais à la CFDT, le secrétaire général, Laurent Berger, refuse de prononcer ce terme : il souligne que le communiqué commun ne parle que de la journée du 7 mars. Pour lui, mettre la « France à l’arrêt » signifie plutôt des opérations villes mortes, avec des commerçants qui ferment temporairement le rideau ou des blocages de zones d’activités.

La pression sur les élus de la majorité présidentielle

Sauf que, le 7 mars, c’est loin dans le calendrier. Et l’intersyndicale n’a pas non plus voulu attendre trois semaines sans action. Elle appelle donc aussi à une journée intermédiaire de mobilisation, le 16 février. Mais avec les vacances scolaires, elle ne s’attend pas à une très forte mobilisation.

En coulisses, le « poker menteur » continue. Les syndicats font mine de se tourner vers le gouvernement, lui demandent de « revenir à la raison » et de retirer le projet de loi. Une requête de pure forme, qui n’a aucune chance d’aboutir. La réforme est nécessaire a martelé Olivier Véran, le porte-parole et le ministre du Travail, Olivier Dussopt, a reconnu que le désaccord sur l’âge de départ était « assez insurmontable ».

Devant ce festival de portes fermées, le Parlement semble être le seul espoir d’ouverture. Les syndicats comptent donc interpeller les députés favorables à la réforme jusque dans leurs circonscriptions, pour leur montrer concrètement qu’ils risquent de braquer leurs électeurs. Le but de la manœuvre est de faire douter certains élus afin de grignoter la majorité gouvernementale à l’Assemblée et d’empêcher l’adoption du texte, surtout l’article 7 qui contient la mesure d’âge.

Mais cet article sera-t-il soumis au vote ? Rien n’est moins sûr, car entre les débats houleux sur le tweet de Thomas Portes et les milliers d’amendements déposés par les opposants au texte, l’Assemblée a laborieusement voté l’article 1. Cette fois, c’est donc vers leurs alliés politiques que les syndicats se tournent, Laurent berger souhaite ainsi un débat d’ici peu de temps sur l’article 7, si possible dans la semaine du 13 février 2023.

France

Vents forts, neige-verglas : une large partie du territoire placée en vigilance orange vendredi

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Vents forts, neige-verglas : une large partie du territoire placée en vigilance orange vendredi

La France se prépare à affronter un épisode hivernal précoce, avec 31 départements sous vigilance orange pour neige, verglas et vents violents.

La tempête Caetano continue de semer le trouble sur une grande partie du territoire français, avec un refroidissement soudain et des conditions météorologiques extrêmes. L’agence Météo-France a maintenu son niveau d’alerte orange pour 31 départements, soulignant le danger des phénomènes de neige et de verglas, ainsi que des rafales de vent potentiellement dévastatrices.

La nuit de jeudi à vendredi a été marquée par une chute significative des températures, atteignant jusqu’à -10 degrés Celsius dans certaines régions. Cette baisse drastique a entraîné un regel généralisé des surfaces, rendant les routes extrêmement glissantes. Les autorités mettent en garde contre les risques accrus d’accidents de la circulation et recommandent une extrême prudence aux automobilistes.

Les départements concernés par l’alerte neige et verglas s’étendent de l’Aube à l’Yonne, en passant par Paris et ses alentours. Une attention particulière est portée à la région parisienne où le trafic pourrait être fortement perturbé. En parallèle, la Corse est confrontée à des vents violents, ce qui ajoute une dimension supplémentaire à la vigilance météorologique.

Le passage de la tempête Caetano a déjà eu des répercussions sur la vie quotidienne, avec des écoles fermées, des transports en commun modifiés et des entreprises adaptant leurs horaires. Le gouvernement, en collaboration avec les services de météorologie, suit de près l’évolution de la situation pour ajuster les mesures de sécurité et d’assistance nécessaires.

La population est invitée à rester informée via les canaux officiels et à limiter ses déplacements aux stricts nécessités. Les recommandations incluent également de se préparer à des coupures de courant et à des conditions de circulation hivernales difficiles.

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Économie

Ryanair menace d’arrêter de desservir dix aéroports régionaux français

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Ryanair menace d'arrêter de desservir dix aéroports régionaux français

En réponse à une hausse de la taxation aérienne, Ryanair envisage de réduire sa présence dans les régions françaises dès janvier 2025.

Face à la perspective d’une augmentation significative de la taxation du secteur aérien inscrite dans le budget 2025, la compagnie aérienne low-cost Ryanair a publiquement menacé de cesser ses opérations dans dix aéroports régionaux français. Cette décision, si elle est mise à exécution, pourrait avoir des répercussions importantes sur la connectivité aérienne des régions françaises, déjà fragilisées par des défis économiques et concurrentiels.

Le gouvernement, dans une tentative de combler un déficit budgétaire plus élevé que prévu, propose un triplement de la taxe de solidarité sur les billets d’avion (TSBA) et une augmentation de la taxation des passagers de jets privés, visant à collecter un milliard d’euros supplémentaires. Cette mesure, bien que destinée à renforcer les finances publiques, pourrait entraîner une réduction drastique des services aériens dans les régions, selon Jason McGuinness, directeur commercial de Ryanair. Il a souligné que cette augmentation des taxes rendrait de nombreuses routes non viables économiquement, affectant particulièrement les zones rurales et moins desservies.

Ryanair, qui dessert actuellement 22 aéroports en France, dont deux près de Paris, envisage de réduire sa capacité de 50% dans les aéroports régionaux si le projet de taxation se concrétise. Cette menace n’est pas isolée; le PDG de Ryanair, Michael O’Leary, avait déjà indiqué des réductions de capacités en France et en Allemagne en réponse à des politiques fiscales similaires.

La compagnie aérienne, déjà confrontée à des défis opérationnels tels que des retards de livraison d’appareils et une demande en baisse, considère que l’augmentation de la TSBA représente un « problème fondamental pour la connectivité des régions françaises ». McGuinness a souligné l’intense concurrence entre les aéroports européens pour attirer des lignes aériennes, indiquant que Ryanair orienterait ses ressources vers les régions et pays offrant des conditions fiscales plus favorables.

Les impacts potentiels de cette réduction de service ne sont pas seulement économiques pour les régions concernées, mais également culturels et sociaux, en isolant davantage des territoires déjà en marge. La Fédération nationale de l’aviation et de ses métiers (Fnam) a également mis en garde contre une baisse du trafic aérien pouvant atteindre 2% sur l’ensemble du territoire, avec des conséquences encore plus marquées pour les aéroports accueillant des compagnies à bas coûts.

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France

Procès de Pierre Palmade : l’humoriste condamné à cinq de prison, dont deux ferme

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Procès de Pierre Palmade : l’humoriste condamné à cinq de prison, dont deux ferme

L’humoriste Pierre Palmade a été condamné à cinq ans de prison, dont deux ans ferme, pour avoir provoqué un grave accident de la route sous l’emprise de stupéfiants.

Le 20 novembre, le tribunal de justice de Melun a rendu son verdict dans l’affaire impliquant Pierre Palmade, condamnant l’humoriste à cinq ans de prison, dont deux ans ferme, pour « blessures involontaires aggravées ». L’accident, survenu le 10 février 2023, a eu des conséquences dramatiques pour trois membres d’une même famille, dont une femme enceinte qui a dû subir une césarienne en urgence, et dont l’enfant est décédé après une tentative de réanimation.

Lors du jugement, le parquet avait requis une peine de cinq ans de prison, dont deux ans ferme, peine qui a été suivie par le tribunal. Palmade, bien que condamné, a été laissé en liberté, un mandat de dépôt différé ayant été prononcé. Le président du tribunal a précisé que l’humoriste serait convoqué par le procureur de Bordeaux pour déterminer la date et l’établissement où il purgera sa peine.

Pierre Palmade, face à la gravité de ses actes, a exprimé son profond regret.

L’avocat des parties civiles, Me Mourad Battikh, a souligné que si la justice avait été rendue, la peine ne pouvait pas compenser la douleur des victimes. Palmade, de son côté, a directement adressé ses excuses aux victimes, exprimant une douleur personnelle en voyant « en vrai » les conséquences de son acte. Il a déclaré être « terrassé » par la réalité de la situation et a demandé pardon de tout son être.

Cet accident, provoqué sous l’emprise de cocaïne et de 3MMC, a non seulement marqué la vie des victimes, mais aussi mis en lumière les dangers de la consommation de stupéfiants au volant. Palmade, âgé de 56 ans, a reconnu sa responsabilité dans ce drame, marquant ainsi un tournant dans sa carrière et sa vie personnelle.

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