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Mondial: l’Argentine championne du monde pour la troisième fois

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L’Argentine, sacrée pour la 3e fois, a réussi dimanche à offrir au génie Leo Messi le grand titre qui lui manquait en dominant 4 tirs au but à 2 (3-3 a.p.) en finale du Mondial-2022 la France, dont le rêve de doublé historique a brutalement pris fin au terme d’une finale d’anthologie.

A 35 ans, après son 26e match en coupe du monde – nouveau record -, le septuple Ballon d’Or, dont l’extraordinaire carrière tire sur sa fin, décroche donc ce Graal tant convoité qui s’est longtemps refusé à lui. 

Avec un nouveau doublé en finale, dont le 2e but en prolongations (109) alors que les Bleus avaient réussi à remonter deux buts de retard, son triomphe est total.

Comme contre les Pays-Bas en quart, les Argentins ont eu recours à une séance de tirs au but qu’ils auraient pu s’épargner mais lors de laquelle ils se sont montrés parfaits et qui, comme en 2006, s’est refusée à la France. 

Souvent malheureux avec la sélection, avec laquelle il n’avait remporté jusque-là que la Copa America en 2021 et les JO en 2008, Messi s’offre du même coup un destin à la Maradona. Comme l’icône argentine qui avait emmené son pays sur le toit du monde en 1986, +Leo+ a dominé de la tête et des épaules le tournoi.

Après deux défaites frustrantes en finale en 1990 et 2014, l’Albiceleste décroche enfin cette 3e étoile que convoitait également le vainqueur de 2018.

Mais le passage de témoin entre Kylian Mbappé et Leo Messi, les deux coéquipiers du PSG, n’a finalement pas eu lieu sur les pelouses de Doha.

Le Français qui veut s’inscrire dans les pas du « Roi Pelé » devra encore patienter un peu malgré un premier triplé en finale depuis Hurst en 1966 qui a complètement relancé une équipe de France longtemps la tête à l’envers alors qu’elle avait l’occasion de devenir la première équipe depuis 1962 à conserver son titre.

Triplé de Mbappé

Victime d’un syndrome grippal plus tôt dans la semaine, les Français ont été cueillis à froid par des guerriers argentins fidèles à leurs habitudes, gagnés eux par les virus de la gagne et de la rage.

Habités, affamés, les Sud-Américains ont mordu d’entrée dans la rencontre et dans les mollets des Français, asphyxiés par le pressing et l’agressivité adverse en milieu de terrain.

De retour dans le 11 de départ, Di Maria a parfaitement secondé Messi pour multiplier les zones de danger, mettre sur le reculoir les Bleus et leur faire très mal.

C’est ainsi lui qui a profité de la naïveté défensive de Dembélé pour que Messi puisse tirer son 5e penalty du tournoi. Le danseur étoile de Rosario ne s’est alors pas privé d’inscrire son 6e but dans le tournoi (23).

En conclusion d’une contre-attaque rapidement exécutée, Di Maria, servi par Mac Allister, a ensuite lui-même rapidement fait le break (36) devant ses supporteurs également dominateurs en tribunes. 

Obligé de secouer ses joueurs alors incapables d’entrer dans le camp adverse et tétanisés par le scenario, Deschamps a tenté de stopper l’hémorragie avant la pause en faisant entrer Kolo Muani et Thuram pour Giroud et Dembélé (41).

Les Bleus l’ont entendu au retour des vestiaires et ont réussi à jouer un peu plus haut et à mettre un peu plus le pied sur le ballon. Refusant la défaite, ils ont même réussi à s’offrir des prolongations inespérées avec un doublé de Mbappé, invisible jusque-là.

En 97 secondes, le temps d’inscrire un penalty obtenu par Kolo Muani (80) puis de d’armer une demi-volée après un service de l’ex-Nantais (81), « Kiki » a complètement relancé la fin de match, qui a alors basculé dans l’irrationnel avec deux nouveaux buts (109 et 117) des deux meilleurs joueurs du tournoi. 

Pendant que Messi triomphe, Mbappé, avec huit réalisations, doit donc se contenter du trophée de meilleur buteur du tournoi.

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Le XV de France triomphe des All Blacks dans un duel épique (30-29)

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Le XV de France triomphe des All Blacks dans un duel épique (30-29)

Dans un Stade de France en effervescence, le XV de France a surmonté un retard à la pause pour s’imposer face à la Nouvelle-Zélande. Une victoire mémorable qui confirme la dynamique des Bleus dans cette tournée d’automne.

Ce samedi soir, le rugby français a vécu une nouvelle page d’histoire marquée par une victoire héroïque contre les All Blacks. Face à une équipe néo-zélandaise redoutable, les joueurs de Fabien Galthié ont su renverser une situation compromise pour arracher un succès précieux (30-29). Dominés en première mi-temps (10-17), les Bleus ont offert une réaction éclatante après la pause, portés par un mélange de puissance, de vitesse et de sang-froid.

La rencontre, déjà qualifiée d’anthologique, a débuté sous le signe de l’intensité. Les All Blacks, menés par Scott Robertson, ont pris l’ascendant grâce aux essais de Peter Lakai et Cameron Roigard, combinés à la précision de Beauden Barrett au pied. En difficulté, le XV de France a pourtant trouvé un premier sursaut par l’intermédiaire de Romain Buros, auteur d’un essai marquant pour sa première cape.

De retour des vestiaires, les Tricolores ont changé de visage. Paul Boudehent, en force, puis Louis Bielle-Biarrey, grâce à sa vitesse fulgurante, ont permis à la France de passer devant au score. Soutenus par un Thomas Ramos irréprochable face aux perches, les Bleus ont résisté aux tentatives de Damian McKenzie, qui a maintenu les All Blacks dans la partie. Jusqu’à la dernière seconde, la défense française, héroïque, a repoussé les assauts adverses pour sceller une troisième victoire consécutive contre cette équipe légendaire.

Après avoir surclassé le Japon (52-12), cette nouvelle performance consolide la place du XV de France parmi les meilleures nations du rugby mondial. Les regards se tournent désormais vers l’Argentine, dernier adversaire de cette tournée, pour conclure en beauté une série de matchs mémorables.

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France-Israël : un match sous haute tension au Stade de France, sécurisé par un dispositif exceptionnel

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France-Israël : un match sous haute tension au Stade de France, sécurisé par un dispositif exceptionnel

Dans un contexte de vives tensions au Proche-Orient, la rencontre de la Ligue des nations entre la France et Israël se jouera ce jeudi au Stade de France sous haute surveillance. L’enjeu sportif cède le pas face aux préoccupations de sécurité et aux récents incidents autour du football européen.

Le Stade de France se prépare à accueillir une confrontation aux multiples dimensions, où le sport et la géopolitique se croisent de manière inédite. Alors que les événements récents au Proche-Orient et les débordements en marge d’un match du Maccabi Tel-Aviv à Amsterdam ont attisé les tensions, les autorités françaises déploient une opération sécuritaire d’envergure pour garantir le bon déroulement de la rencontre.

En effet, près de 4 000 policiers et gendarmes seront mobilisés autour du stade, ainsi qu’une équipe de l’unité d’élite Raid, chargée de la protection rapprochée de l’équipe israélienne. Un climat de vigilance renforcé s’est instauré en Europe face à une hausse des actes racistes et antisémites depuis le début du conflit opposant Israël au Hamas à Gaza en octobre. Cette escalade de violence, exacerbée par les attaques contre les supporters israéliens à Amsterdam, a conduit le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau à s’opposer fermement à toute délocalisation du match, affirmant que « la France ne recule pas face aux menaces. »

Seules les bannières françaises et israéliennes seront autorisées dans le stade, tandis que les drapeaux palestiniens et tout message politique seront bannis pour éviter de nouveaux débordements. L’équipe israélienne, par ailleurs, a appelé ses supporters à éviter de se déplacer pour la rencontre, qui devrait se dérouler dans une atmosphère silencieuse, loin des affluences habituelles du Stade de France.

Le président Emmanuel Macron, aux côtés de ses prédécesseurs Nicolas Sarkozy et François Hollande, sera présent dans les tribunes pour exprimer un soutien symbolique après les récents incidents antisémites en Europe. Sur le plan sportif, les Bleus de Didier Deschamps, toujours privés de Kylian Mbappé, auront pour mission d’obtenir au minimum un match nul afin de valider leur qualification pour les quarts de finale de la compétition. Même sans la présence de sa star, la France reste favorite, confortée par sa récente victoire face à Israël.

Au-delà de l’enjeu sportif, cette rencontre cristallise l’importance d’un message de fermeté et de solidarité nationale dans un contexte où le football, malgré ses terrains, ne semble pas pouvoir s’extraire des tensions géopolitiques actuelles.

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Les Bleus s’imposent à Budapest et entament une nouvelle ère sans Griezmann

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Ligue des nations : Les Bleus s'imposent contre Israël

La première sortie de l’équipe de France depuis la retraite internationale d’Antoine Griezmann s’est soldée par une victoire convaincante face à Israël (1-4). Ce succès marque le début d’une phase de transition pour les Bleus, encore privés de Kylian Mbappé, mais bien emmenés par leurs jeunes talents.

La « nouvelle ère » annoncée par Ibrahima Konaté commence sur une note positive. À Budapest, les Bleus, privés d’Antoine Griezmann et de Kylian Mbappé, ont su se reprendre après leur récente défaite contre l’Italie. Grâce à une prestation sérieuse, ils se sont imposés face à une équipe israélienne volontaire mais limitée.

Le match a débuté sous de bons auspices pour les hommes de Didier Deschamps, qui ont bénéficié d’une erreur flagrante du gardien israélien Omri Glazer. Un tir d’Eduardo Camavinga, mal maîtrisé par ce dernier après un rebond capricieux, a permis aux Français de prendre rapidement l’avantage (0-1, 7ème). Malgré cette ouverture précoce du score, les Bleus ont montré quelques signes de fébrilité, notamment en défense. Israël a profité d’un centre précis d’Oscar Gloukh pour revenir à égalité grâce à une tête puissante d’Omri Gandelman, malgré une tentative d’arrêt de Mike Maignan (1-1, 24ème).

La réplique tricolore n’a toutefois pas tardé. Christopher Nkunku, de retour en sélection après plus d’un an d’absence, a inscrit son premier but sous le maillot bleu après un bel effort individuel, marquant ainsi une étape importante dans sa carrière internationale (1-2, 28ème). Ce second but a permis à la France de reprendre le contrôle d’un match qu’elle maîtrisait déjà dans la possession du ballon, mais sans se montrer dangereuse sur chaque action.

En seconde période, les Bleus ont continué à dominer le jeu sans pour autant étouffer leur adversaire. Ousmane Dembélé, particulièrement actif, a multiplié les accélérations et frappes, même si ses efforts n’ont pas abouti. Les changements opérés en fin de rencontre, avec notamment l’entrée de Bradley Barcola, ont permis d’amplifier le score. Mattéo Guendouzi a d’abord alourdi le score en fin de match (1-3, 87ème), suivi immédiatement par Barcola qui a signé sa première réalisation en bleu (1-4, 88ème).

Avec cette victoire, la France reste au contact de l’Italie, leader du groupe après son nul contre la Belgique. Les Bleus, qui doivent encore confirmer leur forme, affronteront cette dernière à Bruxelles lors de leur prochain match, une rencontre déterminante pour la suite de leur parcours.

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