Nous rejoindre sur les réseaux

Europe

Frappes meurtrières en Ukraine deux jours après l’explosion sur le pont de Crimée

Article

le

frappes-meurtrieres-en-ukraine-deux-jours-apres-l’explosion-sur-le-pont-de-crimee

Une vague de bombardements en Ukraine, d’une ampleur inégalée depuis des mois, a fait « des morts » lundi matin, a annoncé le président Volodymyr Zelenski, alors que son homologue russe Vladimir Poutine réunit son conseil de sécurité deux jours après la destruction partielle du pont de Crimée.

Outre la capitale, Kiev, visée pour la première fois depuis le 26 juin, des frappes ont notamment été rapportées à Lviv, dans l’Ouest, très loin de la ligne de front, ainsi qu’à Dnipro (centre) et Zaporijjia (Sud). « Ils essayent de  nous détruire tous, de nous effacer de la surface de la Terre », a réagi M. Zelensky sur les réseaux sociaux.

A Kiev, de nombreuses ambulances dans le centre-ville se diriger vers les lieux où trois fortes explosions ont été entendues vers 08H15 locales (05H15 GMT), suivies d’autres. De gros panaches de fumée noire étaient visibles.

Le Kremlin a annoncé que Vladimir Poutine convoquait lundi son conseil de sécurité qui rassemble les principaux ministres, responsables politiques et représentants des services de sécurité et de l’armée russes.

Dimanche, M. Poutine a accusé Kiev d’avoir organisé l’explosion qui a partiellement détruit samedi le pont de Crimée reliant la Russie à la péninsule annexée, évoquant un « acte terroriste ».

L’explosion sur ce pont inauguré par M. Poutine en 2018 et symbole de l’annexion de la Crimée en 2014 constitue un nouveau revers pour la Russie au moment où ses forces sont en difficulté en Ukraine.

Le trafic automobile et ferroviaire a repris samedi quelques heures après la déflagration qui a fait trois morts et a été attribuée par les autorités russes à un camion piégé.

« Les auteurs, les exécutants et les commanditaires sont les services secrets ukrainiens », a assuré M. Poutine à l’issue d’une réunion avec le chef du Comité d’enquête russe, selon une vidéo diffusée par le Kremlin. « Il ne fait aucun doute qu’il s’agit d’un acte terroriste visant à détruire une infrastructure civile russe d’importance critique ».

Kiev n’a ni confirmé ni démenti son implication. Le président Zelensky s’est contenté d’ironiser dans une vidéo sur le temps « nuageux » samedi en Crimée – allusion probable à la fumée de l’incendie – « bien qu’il y faisait également chaud ». Il a promis dans la même vidéo une Crimée « sans occupants ».

M. Zelensky a également qualifié les militaires russes de « terroristes », après des frappes sur des immeubles d’habitation de Zaporijjia, ville du Sud de l’Ukraine, qui ont fait au moins 13 morts et 89 blessés, trois jours après de précédents bombardements qui y avaient fait 17 morts.

« Mal absolu »

« Aucun sens. Le mal absolu. Des terroristes et des sauvages. Depuis celui qui a donné cet ordre jusqu’à celui qui l’a exécuté », a écrit le président ukrainien sur son compte Telegram.

Selon l’armée de l’air ukrainienne, quatre missiles de croisière, deux missiles tirés depuis des avions de chasse et d’autres missiles de type antiaérien ont été utilisés contre la ville.

L’armée russe a, elle, affirmé dimanche avoir mené des frappes avec des « armes de haute précision » contre des unités de « mercenaires étrangers » dans la région.

Non loin de là, la centrale nucléaire de Zaporijjia, la plus grande d’Europe, a été reconnectée au réseau électrique dimanche.

Par ailleurs, les services de sécurité russes (FSB) ont dénoncé dimanche une « augmentation considérable » des tirs ukrainiens visant des territoires russes frontaliers de l’Ukraine, dans lesquels selon eux une personne a été tuée et cinq ont été blessées au cours de la semaine écoulée.

Le gouverneur de la région de Koursk, Roman Starovoït, a accusé dimanche les forces ukrainiennes d’avoir bombardé le monastère Gornalski Saint-Nicolas à la frontière entre les deux pays, sans faire de victime.

Europe

Zelensky accuse la Corée du Nord d’envoyer des troupes en soutien à la Russie

Article

le

Zelensky accuse la Corée du Nord d’envoyer des troupes en soutien à la Russie

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a dénoncé, ce dimanche, une collaboration militaire croissante entre la Russie et la Corée du Nord, allant au-delà de la simple fourniture d’armements. Il affirme que des soldats nord-coréens rejoindraient les forces russes, une accusation immédiatement démentie par le Kremlin.

Volodymyr Zelensky a de nouveau attiré l’attention sur l’alliance entre Moscou et Pyongyang, affirmant que cette coopération ne se limite plus à l’envoi d’armements mais inclut désormais l’envoi de soldats nord-coréens. Lors de son allocution quotidienne du 13 octobre, le président ukrainien a mis en garde contre cette nouvelle dimension du soutien nord-coréen à la Russie, qu’il qualifie de menace grandissante.

Face à cette situation, Kiev appelle à un renforcement rapide de l’aide militaire occidentale, notamment en matière d’armement longue portée pour intensifier la pression sur les forces russes.

Le Kremlin a, pour sa part, catégoriquement rejeté ces accusations, tout en niant également les affirmations de Séoul selon lesquelles Pyongyang fournirait des missiles et des munitions à Moscou. Toutefois, la récente intensification des relations entre la Russie et la Corée du Nord, illustrée par la visite de Vladimir Poutine à Pyongyang en juin, où il a conclu un accord de défense mutuelle avec Kim Jong-un, semble confirmer l’existence d’une coopération militaire stratégique.

Cette évolution est perçue par les observateurs occidentaux comme une menace pour l’équilibre régional, renforçant la nécessité pour l’Ukraine de recevoir davantage de soutien militaire de la part de ses alliés pour éviter une escalade prolongée du conflit.

Lire Plus

Europe

Julian Assange plaide pour la liberté d’informer lors d’une audition au Conseil de l’Europe

Article

le

Julian Assange plaide pour la liberté d'informer lors d'une audition au Conseil de l'Europe

Dans sa première apparition publique depuis sa libération, Julian Assange, fondateur de WikiLeaks, a appelé à la défense de la liberté d’informer. Se décrivant comme victime d’une persécution par les États-Unis, il a insisté sur l’importance de continuer à lutter pour la vérité.

Mardi, Julian Assange, qui a passé plus d’une décennie cloîtré entre l’ambassade d’Équateur à Londres et la prison de Belmarsh, est intervenu devant une commission du Conseil de l’Europe à Strasbourg. Cette audition, consacrée à l’impact de sa détention et de sa condamnation sur les droits de l’homme, marque sa première déclaration publique depuis sa sortie de prison en juin dernier. Arrivé tôt dans la matinée, il a été accueilli par des applaudissements à son entrée dans l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe (APCE), levant le poing en signe de détermination.

Durant son discours, Assange a exprimé ses regrets quant à l’évolution des conditions de transparence et de liberté d’expression. « Dire la vérité est de plus en plus stigmatisé, attaqué et affaibli », a-t-il affirmé. Il a également insisté sur le fait que sa libération n’était pas le résultat d’un système judiciaire juste, mais d’un plaidoyer en faveur du journalisme.

Condamné pour avoir publié des documents classifiés révélant les opérations militaires et diplomatiques américaines, Assange avait, en juin dernier, conclu un accord de plaider-coupable avec la justice américaine. Cet accord lui a permis de purger une peine déjà effectuée en détention provisoire et d’éviter une longue incarcération aux États-Unis. De retour en Australie depuis sa libération, il a toutefois réitéré devant le Conseil de l’Europe que son emprisonnement résultait de persécutions politiques, en lien avec son travail pour WikiLeaks.

Assange a rappelé les débuts de WikiLeaks en 2010, lorsque le site avait publié des centaines de milliers de documents sensibles, révélant des abus, des exécutions extrajudiciaires et des opérations de collecte de renseignements. Si ces révélations lui ont valu le soutien des défenseurs de la liberté de la presse, elles lui ont aussi attiré les foudres des autorités américaines, qui l’accusent d’avoir mis des vies en danger.

Dans un appel poignant, il a exhorté les institutions comme l’APCE à faire en sorte que des situations similaires ne se reproduisent pas, appelant à la défense de la liberté d’expression et à la poursuite de la quête de vérité. Il a également mis en garde contre l’influence d’une minorité d’individus cherchant à faire taire les voix critiques.

Alors que l’APCE doit débattre de son cas sur la base d’un rapport le qualifiant de « prisonnier politique », le plaidoyer de Julian Assange pourrait avoir un impact sur sa demande de grâce présidentielle auprès de Joe Biden.

Lire Plus

Europe

Julian Assange attendu à Strasbourg pour témoigner devant le Conseil de l’Europe

Article

le

Julian Assange attendu à Strasbourg pour témoigner devant le Conseil de l’Europe

Le fondateur de WikiLeaks va s’exprimer pour la première fois depuis sa libération, un moment clé pour la liberté d’informer et les droits de l’homme.

Le fondateur de WikiLeaks, Julian Assange, s’adressera pour la première fois depuis sa libération en juin dernier au Conseil de l’Europe à Strasbourg. Ce témoignage marque une étape importante dans son long combat pour la liberté d’expression et la défense des droits de l’homme, alors que l’Assemblée parlementaire débattra d’un rapport crucial sur son affaire.

Assange sera présent pour répondre aux questions de la Commission des questions juridiques et des droits de l’homme concernant les répercussions de sa détention, tant sur sa propre situation que sur les droits humains à une échelle plus large, notamment en ce qui concerne la liberté journalistique. Ce témoignage intervient à la suite d’un rapport de l’Assemblée parlementaire qui qualifie Assange de « prisonnier politique » et appelle le Royaume-Uni à mener une enquête indépendante sur les conditions de sa détention, notamment sur des possibles traitements inhumains.

Arrêté en 2019 après avoir passé sept ans dans l’ambassade d’Équateur à Londres, Assange a passé cinq ans dans la prison de Belmarsh à Londres, où il a lutté contre son extradition vers les États-Unis. Son incarcération faisait suite à la diffusion par WikiLeaks de centaines de milliers de documents confidentiels en 2010, révélant des opérations militaires et diplomatiques américaines en Irak et en Afghanistan. Accusé d’espionnage par les États-Unis, il a finalement été libéré après un accord de plaider-coupable, ayant purgé une peine correspondant à sa détention provisoire.

Le témoignage de Julian Assange devant le Conseil de l’Europe marquera son premier discours public depuis sa libération. L’audience s’annonce décisive pour clarifier les enjeux entourant sa détention et l’impact plus large sur la liberté d’informer, un sujet au cœur des débats actuels sur la protection des lanceurs d’alerte et la transparence gouvernementale.

Lire Plus

Les + Lus