Sports
GP moto d’Aragon: le duel Quartararo/Mir se poursuit mais sans Rossi, victime du Covid
Une semaine après la victoire de Danilo Petrucci au Mans, le 7e vainqueur en 9 courses, les pilotes du MotoGP se retrouvent ce week-end en Aragon, dix points seulement séparant Fabio Quartararo et Joan Mir en tête du championnat.
Tous sauf un: Valentino Rossi, qui a annoncé jeudi soir sur Twitter qu’il avait été testé positif au coronavirus et ratera en conséquence cette manche et probablement la suivante, sur ce même circuit le 25 octobre. La légende italienne, âgée de 41 ans, ne pourra donc profiter de cette occasion pour faire oublier ses chutes lors des trois courses précédentes.
Pour Quartararo, les points de sa 9e place au Mans et le fait d’avoir terminé devant l’Espagnol lui ont permis de garder la tête du classement provisoire à cinq manches de la fin. Le circuit du MotorLand Aragon ne sied toutefois pas aux Yamaha qui manquent de vitesse de pointe. Elles n’y ont plus gagné depuis 2015 et c’est Marc Marquez sur sa Honda qui a remporté les quatre dernières éditions.
Mais le sextuple champion du monde et tenant du titre espagnol n’est pas là cette année, toujours écarté des pistes par sa fracture au bras.
« C’est une piste qui pourrait être un peu difficile pour nous », reconnait Quartararo qui y avait terminé 5e l’an dernier pour sa première année en MotoGP. « Mais nous avons la motivation nécessaire pour y décrocher un bon résultat car nous nous battons pour le championnat ».
Sa seule consolation est que les Suzuki de Joan Mir et d’Alex Rins ne partent pas favorites non plus. Elle partagent avec les Yamaha une architecture de moteur à quatre cylindres en ligne qui favorise la maniabilité aux dépens de la vitesse de pointe. Le premier y avait obtenu la 14e place l’an dernier et le deuxième la 9e.
Mais Mir, qui n’a encore jamais gagné en MotoGP, compte une victoire sur ce circuit en 2017 lorsqu’il courait en Moto3. « C’est une piste que j’aime beaucoup et j’y arrive dans de bonnes dispositions. Je suis toujours proche de la tête au classement du championnat et j’ai réussi à sauver des points lors de la dernière course », indique le Majorquin.
Honda pourrait surprendre, d’autant plus qu’Alex Marquez, le jeune frère de Marc, reste sur une excellente deuxième place au Mans dans des conditions de piste toutefois un peu particulières avec du froid et la pluie. Il devrait faire beau ce weekend en Aragon avec des températures autour de 20 degrés.
Les Ducati favorites ?
Les Ducati comptent parmi les favorites. La victoire de Petrucci dimanche dernier les a relancées et son coéquipier Andrea Dovizioso n’est qu’à 18 points de Quartararo après une 4e place au Mans. Jack Miller qui court pour l’écurie satellite Pramac aura à coeur de faire oublier son abandon en France sur panne mécanique et son coéquipier Francesco Bagnaia est toujours à l’affût d’une première victoire en MotoGP.
Le Français Johann Zarco (Ducati-Avintia) est lui aussi capable de surprendre et reste sur une bonne 5e place au Mans.
Resteles Yamaha d’usine qui déçoivent beaucoup dernièrement. L’écurie japonaise n’a pas précisé jeudi si Rossi serait remplacé et Maverick Vinales continue d’alterner le bon et le mauvais en ratant toujours autant ses départs. Mais, grâce à sa régularité, l’Espagnol n’est qu’à un point de « Dovi » au classement provisoire du championnat.
Les KTM peuvent compter sur leur puissance. Déjà deux fois victorieuses cette saison avec Brad Binder pour l’usine et Miguel Oliveira avec l’écurie satellite française Tech3, elles sont en embuscade.
Dans les autres catégories, le classement s’est resserré en Moto2 et Luca Marini n’a plus que 15 points d’avance sur Enea Bastianini et 20 sur Marco Bezzecchi, le trio d’Italiens voyant remonter le Britannique Sam Lowes, vainqueur au Mans. L’Espagnol Aron Canet, qui s’y est blessé, est remplacé par l’Andorran Xavi Cardelus.
En Moto3, quatre pilotes se tiennent en 20 points au championnat: l’Espagnol Albert Arenas est talonné par le Japonais Ai Ogura avec les Italiens Celestino Vietti et Tony Arbolino juste derrière.
Sports
Le XV de France triomphe des All Blacks dans un duel épique (30-29)
Dans un Stade de France en effervescence, le XV de France a surmonté un retard à la pause pour s’imposer face à la Nouvelle-Zélande. Une victoire mémorable qui confirme la dynamique des Bleus dans cette tournée d’automne.
Ce samedi soir, le rugby français a vécu une nouvelle page d’histoire marquée par une victoire héroïque contre les All Blacks. Face à une équipe néo-zélandaise redoutable, les joueurs de Fabien Galthié ont su renverser une situation compromise pour arracher un succès précieux (30-29). Dominés en première mi-temps (10-17), les Bleus ont offert une réaction éclatante après la pause, portés par un mélange de puissance, de vitesse et de sang-froid.
La rencontre, déjà qualifiée d’anthologique, a débuté sous le signe de l’intensité. Les All Blacks, menés par Scott Robertson, ont pris l’ascendant grâce aux essais de Peter Lakai et Cameron Roigard, combinés à la précision de Beauden Barrett au pied. En difficulté, le XV de France a pourtant trouvé un premier sursaut par l’intermédiaire de Romain Buros, auteur d’un essai marquant pour sa première cape.
De retour des vestiaires, les Tricolores ont changé de visage. Paul Boudehent, en force, puis Louis Bielle-Biarrey, grâce à sa vitesse fulgurante, ont permis à la France de passer devant au score. Soutenus par un Thomas Ramos irréprochable face aux perches, les Bleus ont résisté aux tentatives de Damian McKenzie, qui a maintenu les All Blacks dans la partie. Jusqu’à la dernière seconde, la défense française, héroïque, a repoussé les assauts adverses pour sceller une troisième victoire consécutive contre cette équipe légendaire.
Après avoir surclassé le Japon (52-12), cette nouvelle performance consolide la place du XV de France parmi les meilleures nations du rugby mondial. Les regards se tournent désormais vers l’Argentine, dernier adversaire de cette tournée, pour conclure en beauté une série de matchs mémorables.
Sports
France-Israël : un match sous haute tension au Stade de France, sécurisé par un dispositif exceptionnel
Dans un contexte de vives tensions au Proche-Orient, la rencontre de la Ligue des nations entre la France et Israël se jouera ce jeudi au Stade de France sous haute surveillance. L’enjeu sportif cède le pas face aux préoccupations de sécurité et aux récents incidents autour du football européen.
Le Stade de France se prépare à accueillir une confrontation aux multiples dimensions, où le sport et la géopolitique se croisent de manière inédite. Alors que les événements récents au Proche-Orient et les débordements en marge d’un match du Maccabi Tel-Aviv à Amsterdam ont attisé les tensions, les autorités françaises déploient une opération sécuritaire d’envergure pour garantir le bon déroulement de la rencontre.
En effet, près de 4 000 policiers et gendarmes seront mobilisés autour du stade, ainsi qu’une équipe de l’unité d’élite Raid, chargée de la protection rapprochée de l’équipe israélienne. Un climat de vigilance renforcé s’est instauré en Europe face à une hausse des actes racistes et antisémites depuis le début du conflit opposant Israël au Hamas à Gaza en octobre. Cette escalade de violence, exacerbée par les attaques contre les supporters israéliens à Amsterdam, a conduit le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau à s’opposer fermement à toute délocalisation du match, affirmant que « la France ne recule pas face aux menaces. »
Seules les bannières françaises et israéliennes seront autorisées dans le stade, tandis que les drapeaux palestiniens et tout message politique seront bannis pour éviter de nouveaux débordements. L’équipe israélienne, par ailleurs, a appelé ses supporters à éviter de se déplacer pour la rencontre, qui devrait se dérouler dans une atmosphère silencieuse, loin des affluences habituelles du Stade de France.
Le président Emmanuel Macron, aux côtés de ses prédécesseurs Nicolas Sarkozy et François Hollande, sera présent dans les tribunes pour exprimer un soutien symbolique après les récents incidents antisémites en Europe. Sur le plan sportif, les Bleus de Didier Deschamps, toujours privés de Kylian Mbappé, auront pour mission d’obtenir au minimum un match nul afin de valider leur qualification pour les quarts de finale de la compétition. Même sans la présence de sa star, la France reste favorite, confortée par sa récente victoire face à Israël.
Au-delà de l’enjeu sportif, cette rencontre cristallise l’importance d’un message de fermeté et de solidarité nationale dans un contexte où le football, malgré ses terrains, ne semble pas pouvoir s’extraire des tensions géopolitiques actuelles.
Sports
Les Bleus s’imposent à Budapest et entament une nouvelle ère sans Griezmann
La première sortie de l’équipe de France depuis la retraite internationale d’Antoine Griezmann s’est soldée par une victoire convaincante face à Israël (1-4). Ce succès marque le début d’une phase de transition pour les Bleus, encore privés de Kylian Mbappé, mais bien emmenés par leurs jeunes talents.
La « nouvelle ère » annoncée par Ibrahima Konaté commence sur une note positive. À Budapest, les Bleus, privés d’Antoine Griezmann et de Kylian Mbappé, ont su se reprendre après leur récente défaite contre l’Italie. Grâce à une prestation sérieuse, ils se sont imposés face à une équipe israélienne volontaire mais limitée.
Le match a débuté sous de bons auspices pour les hommes de Didier Deschamps, qui ont bénéficié d’une erreur flagrante du gardien israélien Omri Glazer. Un tir d’Eduardo Camavinga, mal maîtrisé par ce dernier après un rebond capricieux, a permis aux Français de prendre rapidement l’avantage (0-1, 7ème). Malgré cette ouverture précoce du score, les Bleus ont montré quelques signes de fébrilité, notamment en défense. Israël a profité d’un centre précis d’Oscar Gloukh pour revenir à égalité grâce à une tête puissante d’Omri Gandelman, malgré une tentative d’arrêt de Mike Maignan (1-1, 24ème).
La réplique tricolore n’a toutefois pas tardé. Christopher Nkunku, de retour en sélection après plus d’un an d’absence, a inscrit son premier but sous le maillot bleu après un bel effort individuel, marquant ainsi une étape importante dans sa carrière internationale (1-2, 28ème). Ce second but a permis à la France de reprendre le contrôle d’un match qu’elle maîtrisait déjà dans la possession du ballon, mais sans se montrer dangereuse sur chaque action.
En seconde période, les Bleus ont continué à dominer le jeu sans pour autant étouffer leur adversaire. Ousmane Dembélé, particulièrement actif, a multiplié les accélérations et frappes, même si ses efforts n’ont pas abouti. Les changements opérés en fin de rencontre, avec notamment l’entrée de Bradley Barcola, ont permis d’amplifier le score. Mattéo Guendouzi a d’abord alourdi le score en fin de match (1-3, 87ème), suivi immédiatement par Barcola qui a signé sa première réalisation en bleu (1-4, 88ème).
Avec cette victoire, la France reste au contact de l’Italie, leader du groupe après son nul contre la Belgique. Les Bleus, qui doivent encore confirmer leur forme, affronteront cette dernière à Bruxelles lors de leur prochain match, une rencontre déterminante pour la suite de leur parcours.
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