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Baccalauréat 2022 : c’est l’heure des résultats

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Admis, au rattrapage ou recalé? C’est le jour J pour près de 710.000 candidats au baccalauréat nouvelle formule qui découvriront mardi matin leurs résultats, dénouement d’une session qui s’est déroulée en intégralité, pour la première fois après deux années perturbées par le Covid. 

A partir de 08H00 dans certaines académies, mais principalement à compter de 10H00 (académies de Paris, Créteil, Versailles, Lyon, Bordeaux ou Toulouse notamment), les lycéens de Terminale des filières générale, technologique et professionnelle pourront consulter leurs résultats en ligne ou sur des panneaux d’affichage dans la cour de leur établissement.

Même si le baccalauréat a perdu de sa charge symbolique avec la réforme Blanquer qui a introduit une bonne dose de contrôle continu, la proclamation des résultats constitue toujours un moment important pour les lycéens.

« Le bac, c’est l’accomplissement de longues années d’études, pour lesquelles on est nombreux à avoir beaucoup travaillé, donc j’attends ces résultats avec appréhension et impatience », explique Ludivine, 18 ans, en Terminale dans un lycée parisien.

A 10H00, mardi, elle sera connectée sur son téléphone, entourée de sept amis qui attendent eux aussi les résultats du bac. « On est partis s’aérer quelques jours en groupe donc on se connectera tous en même temps, ce qui est bien plus chouette que de découvrir son résultat seule dans son coin », ajoute la lycéenne.

« J’ai tellement hâte de savoir et après c’est vacances! », se réjouit Ludivine.

Sur les 709.399 candidats qui tentent de décrocher le précieux diplôme cette année, plus de la moitié (53,7%) ont présenté le bac général, qui se compose désormais d’un tronc commun de matières, complété par deux enseignements de spécialité choisis à la carte par les élèves.

Ils sont 26,2% à passer le bac professionnel et 20% le bac technologique.

Depuis sa réforme en 2019, la note du baccalauréat repose à 40% sur du contrôle continu et à 60% sur des épreuves terminales (le français écrit et oral, passé en classe de Première, la philosophie, les épreuves de spécialités et le grand oral, passés en Terminale).

« Etats généraux du lycée »

Cette année, les épreuves du nouveau bac général (pour lequel les élèves choisissent deux enseignements de spécialité) se sont déroulées en intégralité, pour la première fois après deux années perturbées par le Covid.

Les deux épreuves de spécialité passées par chaque candidat ont cependant dû être décalées de mars à mai et des aménagements ont été décidés en raison de la crise sanitaire. Des correcteurs de ces épreuves ont affirmé mi-juin que certaines notes avaient été augmentées sans leur accord. Un début de polémique, balayé par le ministère, qui a assuré qu' »il n’y a pas eu de consignes nationales de relever les notes ».

Les notes des épreuves de spécialité, ainsi que celles de la philosophie et du grand oral n’ont pas été prises en compte dans la plateforme d’accès aux études supérieures Parcoursup, qui délivre depuis début juin ses réponses aux voeux des candidats. Mais elles comptent dans la moyenne du bac, sésame nécessaire pour ceux qui veulent poursuivre leurs études.

Dans un communiqué commun, des associations de professeurs de spécialité ont cependant estimé que cette première session du nouveau bac dans son intégralité « confirme » leurs « craintes », à savoir que « le baccalauréat, comme examen national dont la valeur est garantie par l’institution, n’existe plus ».

Dans l’attente « d’une remise à plat de la réforme du lycée et du baccalauréat », cette Conférence des associations de professeurs spécialistes – qui regroupe notamment l’APBG (Association des professeurs de biologie et géologie), l’APHG (Association des professeurs d’histoire et de géographie) ou l’APMEP (professeurs de mathématiques de l’enseignement public) – souhaite « organiser des états généraux du lycée ».

Cette année, les épreuves de rattrapage démarreront dès le lendemain des résultats, mercredi, et se tiendront jusqu’à vendredi.

Le taux de réussite au baccalauréat dépasse depuis 2012 les 80%. L’an dernier, près de 94% des candidats avaient décroché l’examen qui permet d’accéder aux études supérieures.

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L’autonomie politique en Martinique : un débat ravivé par la vie chère

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L'autonomie politique en Martinique : un débat ravivé par la vie chère

Alors que la mobilisation contre la vie chère s’intensifie en Martinique, la question de l’autonomie politique de ce département ultramarin revient sur le devant de la scène. Une aspiration de nombreux élus locaux qui divise une île profondément marquée par son histoire coloniale.

La Martinique, département français depuis des siècles, voit émerger de plus en plus de discussions sur la possibilité d’une autonomie accrue. Serge Letchimy, président de la Collectivité Territoriale de Martinique (CTM), défend l’idée d’une autonomie élargie au sein de la République. Ce concept implique un pouvoir législatif local, permettant à l’île de décider de ses propres lois et règlements dans certains domaines. Cependant, l’article 73 de la Constitution limite cette capacité pour les départements d’outre-mer. Selon Letchimy, ces restrictions freinent le développement local, comme en témoigne la longue lutte pour permettre à la Martinique de rejoindre l’Organisation des États de la Caraïbe orientale.

La question de l’autonomie ne se limite pas à la politique. Le débat autour de la langue créole, récemment annulée en tant que langue co-officielle par un tribunal, montre les tensions autour des spécificités culturelles de l’île. Le « sentiment anti-français » évoqué par certains élus témoigne également d’un fossé grandissant entre une partie de la population et les institutions centrales.

Si la députée Béatrice Bellay soutient l’autonomie, elle admet que le terme suscite des craintes de la part de la population, souvent perçu comme un pas vers l’indépendance. D’autres, comme Hugues Toussay, préfèrent démontrer l’efficacité des pouvoirs actuels avant d’en demander plus. Le bras de fer avec Paris continue, d’autant plus que la vie chère, amplifiée par la distance géographique et économique avec la métropole, mobilise un large spectre de la société martiniquaise.

Les débats restent donc ouverts. Si certains, comme le collectif RPPRAC, rêvent d’une autonomie complète, voire d’une indépendance future, la réalité politique et économique de l’île, conjuguée à son histoire, complexifie toute prise de décision rapide.

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Orages violents et risques d’inondations : le sud de la France en vigilance orange

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Orages violents et risques d'inondations : le sud de la France en vigilance orange

Le Gard et la Lozère sont placés en alerte face à des orages potentiellement violents, susceptibles de provoquer des inondations. Météo-France annonce une dégradation rapide des conditions météorologiques, avec des risques qui pourraient s’étendre à d’autres départements.

Dès cette nuit, des perturbations orageuses traverseront le sud-est de la France, déclenchant des précipitations intenses, principalement sur le Languedoc-Roussillon. Le phénomène est renforcé par un épisode cévenol, caractérisé par des pluies soutenues sur les reliefs et des orages isolés en plaine. Si la vigilance orange est actuellement limitée au Gard et à la Lozère, Météo-France avertit que des régions voisines, comme l’Ardèche ou la région PACA, pourraient également être concernées en fonction de l’évolution des conditions.

Ce type d’événement, marqué par la confrontation entre des masses d’air méditerranéennes chaudes et des courants froids du nord, génère des précipitations intenses et des risques élevés de crues éclairs. Bien que l’intensité exacte des précipitations reste incertaine, les autorités appellent à la prudence, soulignant la possibilité d’une extension de la vigilance dans les prochaines heures.

Les habitants des zones à risque sont invités à rester informés des bulletins météorologiques et à prendre les mesures de précaution nécessaires.

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Immobilier : La taxe foncière a bondi de 20% en cinq ans, 33% en dix ans en France

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Immobilier : La hausse fulgurante de la taxe foncière fait grincer les dents des propriétaires

Entre 2013 et 2023, la taxe foncière a bondi de près de 33 % en France, une augmentation qui pèse lourd sur les finances des propriétaires. En 2024, cette pression fiscale continue de s’intensifier, malgré des perspectives plus modérées pour l’année prochaine.

La fiscalité locale continue d’être une source de préoccupation majeure pour les propriétaires immobiliers en France. Selon les données de l’Observatoire de l’Union nationale des propriétaires immobiliers (UNPI), la taxe foncière a grimpé de 4,9 % en 2024 par rapport à l’année précédente, une hausse significative en raison de l’indexation des valeurs locatives sur l’inflation. Cette augmentation se traduit par une douloureuse réalité : en dix ans, les propriétaires ont vu leur contribution fiscale s’envoler de 32,9 % en moyenne, atteignant des records dans certaines villes.

C’est à Paris que la situation est la plus frappante, avec une augmentation de la taxe foncière de 83 % sur la décennie. Strasbourg et Limoges suivent avec respectivement 52 % et 51,8 % d’augmentation. Ce phénomène est accentué par des décisions communales qui ont choisi de relever encore davantage ces taxes, rendant la facture particulièrement difficile à supporter pour de nombreux contribuables. Les propriétaires ont jusqu’au 20 octobre pour s’acquitter de leur impôt s’ils ont opté pour un paiement en ligne.

L’Union nationale de la propriété immobilière appelle à une réforme en profondeur de la fiscalité locale, en proposant une fusion de la taxe foncière et de la taxe d’habitation en une seule contribution. Sylvain Grataloup, président de l’UNPI, plaide pour une taxation de l’usage, qui concernerait autant les propriétaires que les locataires. Selon lui, il est injuste que certains habitants de communes échappent totalement à cette charge, alors que ces fonds sont cruciaux pour financer les investissements locaux.

Cependant, après deux années marquées par des augmentations record des bases locatives (+7,1 % en 2023 et +3,9 % en 2024), 2025 pourrait offrir un répit aux propriétaires. Les prévisions laissent entrevoir une revalorisation plus modérée, réduisant ainsi la pression sur les finances des ménages concernés. Reste à savoir si ces mesures suffiront à apaiser les tensions face à une fiscalité locale jugée de plus en plus pesante.

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