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Roland-Garros: Un petit pas historique pour Nadal, un pas de géant pour Ruud

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Rafael Nadal, invaincu en finale de Roland-Garros, n’est plus qu’à un petit match d’un stratosphérique 14e titre sur la terre battue parisienne, dimanche (15h00) face à Casper Ruud, opposé à son idole pour sa première finale majeure.

Pour le jeune Norvégien, affronter Nadal sur le Central de Roland-Garros en finale, c’est « le plus grand défi de l’histoire de ce sport ».

« Il a 13 victoires pour zéro défaite en finale, donc ma tâche peut sembler impossible. Mais je ferai tout mon possible… comme ont fait les treize autres avant moi », a reconnu Ruud, 8e mondial à 23 ans.

« Je vais rêver (la nuit avant la finale) que je fais de grands coups gagnants et des longs échanges incroyables parce que c’est à ce prix que j’aurai une chance et il faudra que je joue le meilleur tennis de ma vie. Mais je dois y croire », a résumé le joueur aux huit titres sur le circuit, dont sept sur terre battue.

Il s’entraîne à l’académie de son adversaire aux Baléares et les deux hommes ne se sont jamais affrontés sur le circuit mais ont déjà joué des sets à l’entraînement. « Il m’a toujours battu, mais c’est parce que c’est son académie et que je voulais être gentil », a plaisanté Ruud.

« Le plus grand »

Classé dans la catégorie des spécialistes de l’ocre, il aura dimanche face à lui le maître de cette surface (472 victoires pour 46 défaites soit 91% de réussite et même 111 victoires pour 3 défaites à Roland-Garros soit 97% de réussite), le roi du court Philippe-Chatrier, le « plus grand joueur de l’histoire » selon Ruud, le détenteur du record de titres en Grand Chelem (21), le joueur au mental à nul autre pareil qui, contre toute attente, a remporté le premier Majeur de l’année à l’Open d’Australie.

Sauf que Nadal se présentera cette fois avec – en plus de ses 36 ans – un talon d’Achille bien identifié: ce pied gauche qui le fait souffrir de manière chronique et dont l’intensité de la douleur peut ruiner ses ambitions, comme à Rome en 8es de finale où il a été battu par Shapovalov après avoir serré les dents pour ne pas abandonner.

« Après ça, je n’étais pas très optimiste en ce qui concerne mon pied, tout en étant positif sur le fait que je serais en mesure de jouer ici (à Roland-Garros). Et me voilà. J’ai joué, je me suis battu, j’ai fait tout mon possible pour me donner au moins une chance de jouer la finale », a expliqué le Majorquin après sa demi-finale vendredi.

« Et tous les sacrifices que j’ai dû faire, tous les moments que j’ai traversés pour essayer de continuer à jouer, tout ça fait sens quand on vit des moments comme ceux que je vis dans ce tournoi », a-t-il ajouté, sans dévoiler le traitement prescrit par son médecin pour supporter la douleur à Paris.

« Un peu chanceux »

Mais justement en demi-finale, après avoir enchaîné des matchs extrêmement éprouvants contre Auger-Aliassime en 8es et Djokovic en quarts, il est apparu physiquement moins incisif. Il n’a peut-être dû son salut qu’à la terrible blessure subie par son adversaire Alexander Zverev à la fin du deuxième set – alors que le match avait commencé depuis plus de trois heures – et qui l’a conduit à abandonner.

« Je pense qu’il est un peu chanceux que le match se soit terminé avant les cinq ou six heures de jeu (qui semblaient s’être engagées, NDLR) parce qu’il est apparu usé physiquement, aussi en raison du jeu et de la tactique de Sacha (Zverev) », a estimé l’ancien N.1 mondial Mats Wilander, titré trois fois à Roland-Garros, aujourd’hui consultant pour Eurosport.

Chris Evert, qui a soulevé sept fois la coupe Suzanne-Lenglen, est sur la même longueur d’ondes: « J’ai la sensation qu’il était un cran plus lent que normalement (à cause de l’âpreté de ses matchs précédents) et je me demande quel Rafa va se présenter dimanche », a déclaré l’Américaine sur Eurosport.

Elle écarte en tout cas un écueil pour l’Espagnol, la pression d’un nouvel exploit hors du commun: « Il va chercher son 14e titre mais je ne pense pas que la pression aura un quelconque impact sur lui, il est habitué. »

D’autant qu’en neuf finales de Grand Chelem contre un joueur qui s’y hissait pour la première fois, Nadal n’a été battu qu’une seule fois, par Stan Wawrinka à l’Open d’Australie 2014.

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Les Jeux paralympiques de Paris 2024 lancés sous le signe de l’inclusion et de la transformation

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Les Jeux paralympiques de Paris 2024 lancés sous le signe de l'inclusion et de la transformation

La cérémonie d’ouverture des Jeux paralympiques 2024 s’est déroulée en plein cœur de Paris, marquant le début de onze jours de compétitions intenses. Dans une atmosphère empreinte de symbolisme et de célébration, la vasque a été allumée par cinq athlètes français, sous les regards de milliers de spectateurs.

Les Jeux paralympiques de Paris 2024 ont été inaugurés le mercredi 28 août au terme d’une cérémonie riche en émotions, organisée dans le cadre prestigieux du Jardin des Tuileries. À 23h34 précises, la vasque symbolique s’est élevée au-dessus de la capitale, illuminée par les porte-drapeaux de la délégation française, Nantenin Keïta et Alexis Hauquinquant, accompagnés par Elodie Lorandi, Charles-Antoine Kouakou et Fabien Lamirault. Ce moment solennel, empreint de fierté et de détermination, a été le point culminant d’un événement de trois heures qui a célébré non seulement le sport, mais aussi l’inclusion et la diversité.

Précédant ce grand final, la parade des athlètes a vu défiler 5 100 participants issus de 168 délégations, depuis les Champs-Élysées jusqu’à la place de la Concorde. Les 50 000 spectateurs présents le long de cette avenue emblématique ont été les témoins d’une démonstration de solidarité et de respect, symboles forts de ces Jeux. Cette procession a été l’occasion de rappeler la diversité et la force des athlètes paralympiques, venus des quatre coins du monde pour se mesurer dans des compétitions qui débuteront dès le lendemain.

La cérémonie, bien que plus introspective que celle des Jeux olympiques, n’en était pas moins ambitieuse. Axée sur les thèmes de l’inclusion et de la célébration du corps, elle a offert un spectacle visuel impressionnant, ponctué par des performances artistiques de haut vol. Cependant, un léger couac technique a été relevé dans la retransmission télévisée, avec un son jugé insuffisant par certains téléspectateurs, atténuant l’impact de prestations musicales telles que celle de Christine and The Queens.

Ces Jeux paralympiques, placés sous le signe de la transformation, ont été salués par Tony Estanguet, président de Paris 2024, qui a évoqué une « révolution paralympique » en marche. Selon lui, cette révolution, bien que douce, promet de bouleverser profondément les perceptions et les consciences, laissant entrevoir un avenir marqué par une inclusion plus grande et une reconnaissance accrue des capacités de chacun. Les prochains jours s’annoncent donc non seulement sportifs, mais également porteurs d’un message universel de changement et de progrès.

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Paris 2024 : La flamme est éteinte

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Paris 2024 : La flamme est éteinte
©Paris2024

Les Jeux Olympiques de Paris 2024 se sont achevés au Stade de France, mettant à l’honneur Léon Marchand. Los Angeles prend le relais pour 2028 !

Les Jeux Olympiques de Paris 2024 se sont officiellement clôturés ce dimanche lors d’une cérémonie au Stade de France. Pendant un peu plus de trois heures, le monde a assisté à une fête grandiose, marquée par la présence de Léon Marchand, nageur français quintuple médaillé olympique, qui a eu l’honneur de porter la flamme olympique pour son ultime trajet.

Absent des premiers instants de la cérémonie au Stade de France, Léon Marchand a commencé son parcours au Jardin des Tuileries, où il a allumé la lanterne contenant la flamme olympique. En attendant son arrivée à Saint-Denis, les spectateurs ont assisté à une entrée des porte-drapeaux des délégations, dont Antoine Dupont et Pauline Ferrand-Prévot pour la France. Les athlètes présents ont ensuite défilé dans le stade au son des chansons emblématiques de ces Jeux, avant de participer à un karaoké géant, mené par Denis Brogniart.

Le moment marquant de la soirée est venu avec la remise du drapeau olympique à la ville hôte des prochains Jeux. Après les discours de Tony Estanguet et Thomas Bach, Anne Hidalgo a transmis le drapeau olympique à Karen Bass, maire de Los Angeles. Le passage de relais s’est poursuivi avec une performance spectaculaire de Tom Cruise, qui a sauté du toit du Stade de France avant de rejoindre Los Angeles dans une séquence filmée.

La cérémonie s’est conclue en apothéose avec l’arrivée de Léon Marchand au centre du stade, où il a éteint la flamme olympique aux côtés d’athlètes représentant tous les continents, dont Teddy Riner. Ainsi se sont terminés les Jeux Olympiques de Paris 2024, laissant place à Los Angeles pour 2028.

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Paris 2024 – Natation : Marchand éblouissant, quatrième médaille d’or

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Paris 2024 - Natation : Marchand éblouissant, quatrième médaille d'or

Époustouflant, Léon Marchand a remporté la finale du 200m quatre nages ce vendredi, s’adjugeant une quatrième médaille d’or olympique individuelle à Paris 2024.

Déjà triple champion olympique à Paris 2024, Léon Marchand continue d’impressionner. À 22 ans, il a encore renforcé son statut de légende de la natation ce vendredi en triomphant lors de la finale du 200m quatre nages. Devant une La Défense Arena en ébullition, Marchand a captivé le public avec une performance remarquable.

Dès le départ, il a montré sa puissance en papillon, bien que devancé par le Chinois Shun Wang. C’est lors de la nage sur le dos que le natif de Toulouse a pris l’avantage, durcissant la course et prenant la tête. En brasse, il a creusé l’écart, établissant une avance confortable de plus d’une seconde et demie (+1.73). Lors de la nage libre finale, Marchand a tout donné, et même s’il n’a pas battu le record du monde, il a établi un nouveau record olympique avec un temps de 1:54.06, surpassant l’ancien record détenu par Michael Phelps.

La deuxième place, occupée par le Britannique Duncan Scott à plus d’une seconde (+1.25), témoigne de la domination de Marchand dans cette course. Son exploit à Paris 2024 ne fait que confirmer son statut d’icône de la natation, et son avenir s’annonce encore plus brillant.

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