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Mondiaux de patinage : Papadakis et Cizeron, de la révélation précoce à l’or à la maison

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De leur ascension fulgurante en 2015 jusqu’à leur doublé or olympique et or mondial cette année – leur dernière ? – devenu réalité à Montpellier samedi, retour sur la carrière de Gabriella Papadakis et Guillaume Cizeron à travers leurs cinq sacres mondiaux.

. 2015: l’ascension éclair

« On est vraiment au début de notre carrière, donc on ne l’espérait vraiment pas en fait. On s’impressionne nous-mêmes ! », s’étonne Cizeron après le premier sacre du duo français à Shanghaï.

« J’aurais rigolé à la face de celui qui m’aurait prédit mon avenir », rit Papadakis.

A 19 ans pour elle et 20 ans pour lui, pour leur deuxième hiver seulement en seniors, Papadakis et Cizeron, devenus deux mois plus tôt champions d’Europe, défient les lois corsetées de la danse sur glace : dans une discipline où gravir les échelons prend généralement du temps, ils grimpent en un an de la 13e place mondiale à la première.

« L’objectif cette saison, c’était de se faire connaître. On ne pensait pas qu’ils +taperaient+ aussi haut si tôt », est même surpris leur entraîneur Romain Haguenauer, qui les accompagne depuis 2012 et qu’ils ont suivi à Montréal à l’été 2014.

Déjà, le jeune tandem exprime son ambition artistique qui fait sa force: « donner un sens à tout ça. Notre but n’est pas seulement de battre les autres » mais « de toucher les gens ».

. 2016: la confirmation malgré la commotion

La saison suivante, mouvementée et écourtée, est malgré tout dorée.

Papadakis, victime d’une commotion cérébrale dans une chute à l’entraînement fin août, souffre de pertes d’équilibre, de problèmes de concentration et de mémoire, et de troubles de l’humeur pendant plusieurs mois. Une « rééducation du cerveau » avec une méthode utilisée par les militaires américains la remet sur pied.

Si Papadakis et Cizeron ne lancent leur hiver que mi-décembre, ça ne les empêche pas de se parer de nouveau d’or européen d’abord puis mondial à Boston (Etats-Unis).

« L’année dernière, c’est arrivé comme une surprise. Là, on était dans la difficulté jusqu’au bout, on avait des doutes jusqu’au bout. C’est plus fort », apprécie-t-elle. Quelques jours plus tôt, un malencontreux coup de patin sur le genou gauche lui avait valu huit points de suture.

« Malgré le fait qu’on soit au début de notre carrière, on est en train de laisser une empreinte dans le patinage, j’espère que ça se fera dans la durée », projette Cizeron.

. 2018: le lot de consolation

Le cours des choses s’infléchit en 2016/2017, avec le retour à la compétition des Canadiens Tessa Virtue et Scott Moir, champions olympiques 2010 et vice-champions olympiques 2014.

« Ca fait un petit peu peur, mais ça sera enrichissant, inspirant, boostant », envisage Papadakis.

Plus battus depuis décembre 2014, Papadakis et Cizeron, auxquels tout souriait depuis leur explosion précoce, se retrouvent confrontés à la défaite, aux Mondiaux-2017 notamment. La rivalité avec Virtue et Moir, quotidienne et crispante, culmine aux JO-2018 à Pyeongchang (Corée du Sud), avec la mésaventure de la robe qui se détache.

Leurs rivaux canadiens partis, les danseurs français se consolent un mois plus tard à Milan avec un troisième sacre mondial, au bout de leur performance poétique sur la Sonate au clair de lune de Beethoven, et trois records du monde.

« On n’aurait pas pu terminer sur une meilleure note. C’est un vrai défi de continuer à progresser au bout d’une longue saison », retient Cizeron.

. 2019 : le nouveau départ

A nouvelle olympiade, nouveau souffle : Papadakis et Cizeron rechaussent tardivement les patins, le temps de « recharger les batteries ».

« Comparativement à l’an dernier, on a pris les choses un petit peu plus sereinement, avec un peu plus de calme », décrit Cizeron.

Pas de quoi leur faire perdre pour autant le fil qu’ils tissent au plus haut niveau depuis 2015.

A Saitama, dans la grande banlieue de Tokyo, ils coiffent une quatrième couronne mondiale, deux mois après un cinquième titre européen consécutif. Sur la même glace japonaise où, à 18 et 19 ans, ils ont vécu leurs tout premiers Championnats du monde (13e).

« C’est bizarre de réaliser qu’on a fait tout ce chemin en juste cinq ans », souffle Papadakis.

« C’est un tremplin pour les prochaines années, on essaie de garder un peu d’énergie pour les trois prochaines », complète Cizeron.

. 2022 : la cerise sur le gâteau olympique

Si elles se sont conclues sur l’or olympique tant désiré, ces trois années n’ont pas été ordinaires.

Début 2020 aux Championnats d’Europe, Papapadakis et Cizeron ont connu leur première défaite depuis les JO-2018. Puis la pandémie s’est installée, entraînant l’annulation des Mondiaux-2020 et leur impasse sur l’édition 2021, pour des questions de visa. Si bien que ces Mondiaux-2022 sont les premiers de Papadakis et Cizeron depuis 2019.

La compétition organisée en France est l’occasion d’une « belle célébration » à domicile, qu’ils ont parfaitement honorée, eux qui sont revenus cette saison d’une période de vingt mois sans compétition.

Ce cinquième sacre fait d’eux les premiers quintuples champions du monde du patinage français. Dans l’histoire de la danse sur glace, seuls les Soviétiques Lyudmila Pakhomova et Alexandr Gorshkov les devancent désormais au nombre de titres mondiaux, avec six entre 1970 et 1976.

S’attaqueront-ils à ce record ? Point d’interrogation.

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Les Jeux paralympiques de Paris 2024 lancés sous le signe de l’inclusion et de la transformation

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Les Jeux paralympiques de Paris 2024 lancés sous le signe de l'inclusion et de la transformation

La cérémonie d’ouverture des Jeux paralympiques 2024 s’est déroulée en plein cœur de Paris, marquant le début de onze jours de compétitions intenses. Dans une atmosphère empreinte de symbolisme et de célébration, la vasque a été allumée par cinq athlètes français, sous les regards de milliers de spectateurs.

Les Jeux paralympiques de Paris 2024 ont été inaugurés le mercredi 28 août au terme d’une cérémonie riche en émotions, organisée dans le cadre prestigieux du Jardin des Tuileries. À 23h34 précises, la vasque symbolique s’est élevée au-dessus de la capitale, illuminée par les porte-drapeaux de la délégation française, Nantenin Keïta et Alexis Hauquinquant, accompagnés par Elodie Lorandi, Charles-Antoine Kouakou et Fabien Lamirault. Ce moment solennel, empreint de fierté et de détermination, a été le point culminant d’un événement de trois heures qui a célébré non seulement le sport, mais aussi l’inclusion et la diversité.

Précédant ce grand final, la parade des athlètes a vu défiler 5 100 participants issus de 168 délégations, depuis les Champs-Élysées jusqu’à la place de la Concorde. Les 50 000 spectateurs présents le long de cette avenue emblématique ont été les témoins d’une démonstration de solidarité et de respect, symboles forts de ces Jeux. Cette procession a été l’occasion de rappeler la diversité et la force des athlètes paralympiques, venus des quatre coins du monde pour se mesurer dans des compétitions qui débuteront dès le lendemain.

La cérémonie, bien que plus introspective que celle des Jeux olympiques, n’en était pas moins ambitieuse. Axée sur les thèmes de l’inclusion et de la célébration du corps, elle a offert un spectacle visuel impressionnant, ponctué par des performances artistiques de haut vol. Cependant, un léger couac technique a été relevé dans la retransmission télévisée, avec un son jugé insuffisant par certains téléspectateurs, atténuant l’impact de prestations musicales telles que celle de Christine and The Queens.

Ces Jeux paralympiques, placés sous le signe de la transformation, ont été salués par Tony Estanguet, président de Paris 2024, qui a évoqué une « révolution paralympique » en marche. Selon lui, cette révolution, bien que douce, promet de bouleverser profondément les perceptions et les consciences, laissant entrevoir un avenir marqué par une inclusion plus grande et une reconnaissance accrue des capacités de chacun. Les prochains jours s’annoncent donc non seulement sportifs, mais également porteurs d’un message universel de changement et de progrès.

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Paris 2024 : La flamme est éteinte

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Paris 2024 : La flamme est éteinte
©Paris2024

Les Jeux Olympiques de Paris 2024 se sont achevés au Stade de France, mettant à l’honneur Léon Marchand. Los Angeles prend le relais pour 2028 !

Les Jeux Olympiques de Paris 2024 se sont officiellement clôturés ce dimanche lors d’une cérémonie au Stade de France. Pendant un peu plus de trois heures, le monde a assisté à une fête grandiose, marquée par la présence de Léon Marchand, nageur français quintuple médaillé olympique, qui a eu l’honneur de porter la flamme olympique pour son ultime trajet.

Absent des premiers instants de la cérémonie au Stade de France, Léon Marchand a commencé son parcours au Jardin des Tuileries, où il a allumé la lanterne contenant la flamme olympique. En attendant son arrivée à Saint-Denis, les spectateurs ont assisté à une entrée des porte-drapeaux des délégations, dont Antoine Dupont et Pauline Ferrand-Prévot pour la France. Les athlètes présents ont ensuite défilé dans le stade au son des chansons emblématiques de ces Jeux, avant de participer à un karaoké géant, mené par Denis Brogniart.

Le moment marquant de la soirée est venu avec la remise du drapeau olympique à la ville hôte des prochains Jeux. Après les discours de Tony Estanguet et Thomas Bach, Anne Hidalgo a transmis le drapeau olympique à Karen Bass, maire de Los Angeles. Le passage de relais s’est poursuivi avec une performance spectaculaire de Tom Cruise, qui a sauté du toit du Stade de France avant de rejoindre Los Angeles dans une séquence filmée.

La cérémonie s’est conclue en apothéose avec l’arrivée de Léon Marchand au centre du stade, où il a éteint la flamme olympique aux côtés d’athlètes représentant tous les continents, dont Teddy Riner. Ainsi se sont terminés les Jeux Olympiques de Paris 2024, laissant place à Los Angeles pour 2028.

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Paris 2024 – Natation : Marchand éblouissant, quatrième médaille d’or

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Paris 2024 - Natation : Marchand éblouissant, quatrième médaille d'or

Époustouflant, Léon Marchand a remporté la finale du 200m quatre nages ce vendredi, s’adjugeant une quatrième médaille d’or olympique individuelle à Paris 2024.

Déjà triple champion olympique à Paris 2024, Léon Marchand continue d’impressionner. À 22 ans, il a encore renforcé son statut de légende de la natation ce vendredi en triomphant lors de la finale du 200m quatre nages. Devant une La Défense Arena en ébullition, Marchand a captivé le public avec une performance remarquable.

Dès le départ, il a montré sa puissance en papillon, bien que devancé par le Chinois Shun Wang. C’est lors de la nage sur le dos que le natif de Toulouse a pris l’avantage, durcissant la course et prenant la tête. En brasse, il a creusé l’écart, établissant une avance confortable de plus d’une seconde et demie (+1.73). Lors de la nage libre finale, Marchand a tout donné, et même s’il n’a pas battu le record du monde, il a établi un nouveau record olympique avec un temps de 1:54.06, surpassant l’ancien record détenu par Michael Phelps.

La deuxième place, occupée par le Britannique Duncan Scott à plus d’une seconde (+1.25), témoigne de la domination de Marchand dans cette course. Son exploit à Paris 2024 ne fait que confirmer son statut d’icône de la natation, et son avenir s’annonce encore plus brillant.

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