Sports
Sports – Ligue 1: Paris SG s’impose encore sur la fin
Pas très convaincant sans ses Latinos-Américains, le Paris Saint-Germain s’est à nouveau imposé dans les dernières minutes, vendredi contre Angers (2-1), et a repris ses aises en Ligue 1, pour l’ouverture de la 10e journée.
Après « l’accident » à Rennes (2-0), ça sentait la panne. Mais un penalty de Kylian Mbappé (86e) a donné la victoire en fin de match au PSG, comme contre Lyon et à Metz, sur ce même score de 2-1.
Paris peut être tranquille sur son mental avant de recevoir le RB Leipzig en Ligue des champions, mardi. Et les Parisiens prennent neuf longueurs d’avance sur Lens (2e), en attendant les matches du week-end, mais la géométrie d’un jeu perfectible comptait plus que l’algèbre, vendredi soir.
Sans ses internationaux d’Outre-Atlantique, le projet de jeu collectif de Mauricio Pochettino n’a pas beaucoup avancé.
Neymar, Marquinhos (Brésil), Angel Di Maria, Leandro Paredes et bien sûr Lionel Messi (Argentine) jouaient en qualifications du Mondial la nuit précédente. Ils n’étaient donc pas là pour travailler les combinaisons.
Penalty de Mbappé
Quant au gardien Keylor Navas, il s’est blessé avec le Costa Rica et aurait de toutes façons laissé la place à Gianluigi Donnarumma. Mais il restait du beau monde et la formation alignée par « Poche » a vraiment balbutié son football dans une mauvaise première période, logiquement remportée par Angers, sur un joli but d’Angelo Fulgini (35e).
Après la pause, le PSG a haussé le ton et obtenu l’égalisation par Danilo Pereira (68e) avant qu’une main de Pierrick Capelle, signalée par l’arbitrage vidéo, n’offre le penalty de la victoire à Mbappé.
Buteur sur penalty la semaine dernière avec les Bleus contre la Belgique, en Ligue des nations, « Kyky » semble avoir bel et bien laissé derrière lui le traumatisme du tir au but raté contre la Suisse à l’Euro.
Ce but fait du bien aux statistiques du tout frais vainqueur de la Ligue des nations, qui n’avait plus marqué depuis six matches avec le PSG. Il a également délivré sa quatrième passe décisive en six matches.
La source n’était pas tarie, Mbappé vient de marquer deux fois avec l’équipe de France. Il a porté son équipe en l’absence de Ney et Messi.
Joli but de Fulgini
Le plan classique du SCO, défendre avec le bec, contrer avec les ailes, a pourtant longtemps fonctionné. Mais les Angevins repartent avec une onzième défaite de rang en L1 contre le PSG…
Le pressing des Blancs a pourtant beaucoup gêné les Parisiens. Pour percer le maillage très serré de la défense, les Parisiens ont cherché des micro-combinaisons, ou les dribbles courts de Mbappé, mais sans succès.
Les Angevins se sont jetés sur les contres pour se montrer plus souvent dangereux, leur trio d’attaque -Sofiane Boufal, Angelo Fulgini et Mohamed-Ali Cho- jouant les coups à fond.
Sur l’un d’eux, un ballon chipé par la tenaille formée par Batista Mendy et Jimmy Cabot dans les pieds de Marco Verratti, a transité par Cho, puis Boufal dont le superbe centre tendu a trouvé la course de Fulgini pour l’ouverture du score.
PSG n’était pas dangereux. Le seul Brésilien présent, Rafinha, qui n’est plus convoqué en Seleçao, a été bien transparent. Et cruellement, l’égalisation est survenue peu après son remplacement par Georginio Wijnaldum (63e), grâce à une tête de Danilo Pereira sur un bon centre de Mbappé.
Puis la pression s’est accentuée et Mauro Icardi a manqué une balle de but. Mais en fait l’Argentin avait été gêné par Capelle, touchant le ballon de la main. Penalty. La réussite a encore souri à Paris, mais cela arrive trop souvent ces derniers temps pour que ce soit un hasard.
L’autre très bonne nouvelle de la soirée pour le PSG tient dans le retour de Juan Bernat après 13 mois loin des terrains. L’Espagnol, enfin remis d’une rupture des ligaments d’un genou, est entré pour la dernière demi-heure, à la place d’Abdou Diallo (63e), sous l’énorme ovation du Parc des Princes. Une pièce de plus dans le puzzle de Pochettino.
Sports
Le XV de France triomphe des All Blacks dans un duel épique (30-29)
Dans un Stade de France en effervescence, le XV de France a surmonté un retard à la pause pour s’imposer face à la Nouvelle-Zélande. Une victoire mémorable qui confirme la dynamique des Bleus dans cette tournée d’automne.
Ce samedi soir, le rugby français a vécu une nouvelle page d’histoire marquée par une victoire héroïque contre les All Blacks. Face à une équipe néo-zélandaise redoutable, les joueurs de Fabien Galthié ont su renverser une situation compromise pour arracher un succès précieux (30-29). Dominés en première mi-temps (10-17), les Bleus ont offert une réaction éclatante après la pause, portés par un mélange de puissance, de vitesse et de sang-froid.
La rencontre, déjà qualifiée d’anthologique, a débuté sous le signe de l’intensité. Les All Blacks, menés par Scott Robertson, ont pris l’ascendant grâce aux essais de Peter Lakai et Cameron Roigard, combinés à la précision de Beauden Barrett au pied. En difficulté, le XV de France a pourtant trouvé un premier sursaut par l’intermédiaire de Romain Buros, auteur d’un essai marquant pour sa première cape.
De retour des vestiaires, les Tricolores ont changé de visage. Paul Boudehent, en force, puis Louis Bielle-Biarrey, grâce à sa vitesse fulgurante, ont permis à la France de passer devant au score. Soutenus par un Thomas Ramos irréprochable face aux perches, les Bleus ont résisté aux tentatives de Damian McKenzie, qui a maintenu les All Blacks dans la partie. Jusqu’à la dernière seconde, la défense française, héroïque, a repoussé les assauts adverses pour sceller une troisième victoire consécutive contre cette équipe légendaire.
Après avoir surclassé le Japon (52-12), cette nouvelle performance consolide la place du XV de France parmi les meilleures nations du rugby mondial. Les regards se tournent désormais vers l’Argentine, dernier adversaire de cette tournée, pour conclure en beauté une série de matchs mémorables.
Sports
France-Israël : un match sous haute tension au Stade de France, sécurisé par un dispositif exceptionnel
Dans un contexte de vives tensions au Proche-Orient, la rencontre de la Ligue des nations entre la France et Israël se jouera ce jeudi au Stade de France sous haute surveillance. L’enjeu sportif cède le pas face aux préoccupations de sécurité et aux récents incidents autour du football européen.
Le Stade de France se prépare à accueillir une confrontation aux multiples dimensions, où le sport et la géopolitique se croisent de manière inédite. Alors que les événements récents au Proche-Orient et les débordements en marge d’un match du Maccabi Tel-Aviv à Amsterdam ont attisé les tensions, les autorités françaises déploient une opération sécuritaire d’envergure pour garantir le bon déroulement de la rencontre.
En effet, près de 4 000 policiers et gendarmes seront mobilisés autour du stade, ainsi qu’une équipe de l’unité d’élite Raid, chargée de la protection rapprochée de l’équipe israélienne. Un climat de vigilance renforcé s’est instauré en Europe face à une hausse des actes racistes et antisémites depuis le début du conflit opposant Israël au Hamas à Gaza en octobre. Cette escalade de violence, exacerbée par les attaques contre les supporters israéliens à Amsterdam, a conduit le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau à s’opposer fermement à toute délocalisation du match, affirmant que « la France ne recule pas face aux menaces. »
Seules les bannières françaises et israéliennes seront autorisées dans le stade, tandis que les drapeaux palestiniens et tout message politique seront bannis pour éviter de nouveaux débordements. L’équipe israélienne, par ailleurs, a appelé ses supporters à éviter de se déplacer pour la rencontre, qui devrait se dérouler dans une atmosphère silencieuse, loin des affluences habituelles du Stade de France.
Le président Emmanuel Macron, aux côtés de ses prédécesseurs Nicolas Sarkozy et François Hollande, sera présent dans les tribunes pour exprimer un soutien symbolique après les récents incidents antisémites en Europe. Sur le plan sportif, les Bleus de Didier Deschamps, toujours privés de Kylian Mbappé, auront pour mission d’obtenir au minimum un match nul afin de valider leur qualification pour les quarts de finale de la compétition. Même sans la présence de sa star, la France reste favorite, confortée par sa récente victoire face à Israël.
Au-delà de l’enjeu sportif, cette rencontre cristallise l’importance d’un message de fermeté et de solidarité nationale dans un contexte où le football, malgré ses terrains, ne semble pas pouvoir s’extraire des tensions géopolitiques actuelles.
Sports
Les Bleus s’imposent à Budapest et entament une nouvelle ère sans Griezmann
La première sortie de l’équipe de France depuis la retraite internationale d’Antoine Griezmann s’est soldée par une victoire convaincante face à Israël (1-4). Ce succès marque le début d’une phase de transition pour les Bleus, encore privés de Kylian Mbappé, mais bien emmenés par leurs jeunes talents.
La « nouvelle ère » annoncée par Ibrahima Konaté commence sur une note positive. À Budapest, les Bleus, privés d’Antoine Griezmann et de Kylian Mbappé, ont su se reprendre après leur récente défaite contre l’Italie. Grâce à une prestation sérieuse, ils se sont imposés face à une équipe israélienne volontaire mais limitée.
Le match a débuté sous de bons auspices pour les hommes de Didier Deschamps, qui ont bénéficié d’une erreur flagrante du gardien israélien Omri Glazer. Un tir d’Eduardo Camavinga, mal maîtrisé par ce dernier après un rebond capricieux, a permis aux Français de prendre rapidement l’avantage (0-1, 7ème). Malgré cette ouverture précoce du score, les Bleus ont montré quelques signes de fébrilité, notamment en défense. Israël a profité d’un centre précis d’Oscar Gloukh pour revenir à égalité grâce à une tête puissante d’Omri Gandelman, malgré une tentative d’arrêt de Mike Maignan (1-1, 24ème).
La réplique tricolore n’a toutefois pas tardé. Christopher Nkunku, de retour en sélection après plus d’un an d’absence, a inscrit son premier but sous le maillot bleu après un bel effort individuel, marquant ainsi une étape importante dans sa carrière internationale (1-2, 28ème). Ce second but a permis à la France de reprendre le contrôle d’un match qu’elle maîtrisait déjà dans la possession du ballon, mais sans se montrer dangereuse sur chaque action.
En seconde période, les Bleus ont continué à dominer le jeu sans pour autant étouffer leur adversaire. Ousmane Dembélé, particulièrement actif, a multiplié les accélérations et frappes, même si ses efforts n’ont pas abouti. Les changements opérés en fin de rencontre, avec notamment l’entrée de Bradley Barcola, ont permis d’amplifier le score. Mattéo Guendouzi a d’abord alourdi le score en fin de match (1-3, 87ème), suivi immédiatement par Barcola qui a signé sa première réalisation en bleu (1-4, 88ème).
Avec cette victoire, la France reste au contact de l’Italie, leader du groupe après son nul contre la Belgique. Les Bleus, qui doivent encore confirmer leur forme, affronteront cette dernière à Bruxelles lors de leur prochain match, une rencontre déterminante pour la suite de leur parcours.
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