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Sports – US Open : Medvedev brise le rêve de Djokovic et écrit enfin sa propre histoire

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Auteur d’un match parfait, Daniil Medvedev s’est adjugé l’US Open, en battant 6-4, 6-4, 6-4 Novak Djokovic qui n’a pas supporté le poids de l’histoire, échouant ainsi à réaliser l’exploit d’un Grand Chelem sur une année, dimanche à New York.

Le Russe N.2 mondial, après deux finales perdues, décroche enfin son premier tournoi Majeur, empêchant du même coup le Serbe d’établir un nouveau record en la matière, puisqu’il reste bloqué à 20 sacres, toujours à égalité avec ses éternels rivaux Roger Federer et Rafael Nadal.

Au portes du plus grand exploit de l’ère Open, le N.1 mondial échoue, comme le Suisse et l’Espagnol avant lui, à agrandir le club décidément très fermé des cinq championnes et champions à avoir remporté l’Open d’Australie, Roland-Garros, Wimbledon et l’US Open la même année.

Rod Laver, âgé de 83 ans et présent dans les tribunes du court Arthur Ashe, reste donc le dernier à avoir réalisé cette performance côté masculin. C’était en 1968 pour la deuxième fois le concernant (1962), après le pionnier américain Don Budge en 1938. Chez les dames, il faut remonter d’abord à Steffi Graf (1988), Margaret Court (1970) et Maureen Connoly (1953).

« Si j’y arrive, je serai probablement quelque part dans les livres d’histoire comme ayant été celui qui ne l’a pas laissé faire », se plaisait à souligner Medvedev avant le match.

Dépit manifeste

Il a eu raison. D’autant qu’il s’y est pris de façon exceptionnelle, sortant le match de sa vie et démontrant qu’il avait bien retenu les différentes leçons des deux finales perdues, en 2019 face à Rafael Nadal après un combat épique, et en février cette année, contre Djokovic face auquel il était passé à côté.

Sa troisième tentative, marquée par une détermination glaciale, aura été la bonne. Car il a d’abord été impérial au service, prenant souvent le risque – gagnant – de taper ses deuxièmes balles avec la même puissance que ses premières. Le Russe a ainsi réalisé un premier set parfait sur son engagement, avec six aces notamment (16 au total).

Il a aussi brillé par sa capacité à accélérer en coups droits et à contre-attaquer toujours au meilleur moment. Pratiquement aucun de ses choix ne s’est avéré mauvais.

En face, il est vite apparu, autant à travers les grossières erreurs du Serbe que du dépit manifeste dont il faisait part, la pression du contexte ayant de quoi liquéfier n’importe quel champion. Même lui.

Au deuxième set, Djokovic a pourtant eu l’opportunité d’enfin breaker. Trois fois dès le premier jeu. Après avoir échoué, il s’est tapé plusieurs fois la raquette sur sa cuisse droite et comme elle n’avait pas rompu, il l’a totalement fracassée sur le ciment deux jeux plus tard, furieux d’avoir encore manqué l’occasion, plombé par une énième grossière erreur. Avec un avertissement en prime.

Tombé comme une carpe

Le Serbe, qui avait mis sa serviette sur la tête lors du précédent changement de côté, n’a jamais su se remettre dans le match, comme il en a toujours eu la capacité cette année lors des 27 victoires en Grand Chelem l’amenant à ce 28e match pour la gloire.

Car Medvedev, passée cette brève menace, n’a jamais desserré l’étau. Il l’a breaké aussitôt et continué à pressuriser le N.1 mondial pour empocher le deuxième set et enchaîner avec quatre jeux d’affilée dans le troisième.

La stupéfaction était immense sur le Arthur Ashe où, pour une fois, le public, décidé à être témoin de l’histoire, était quasiment à 100% derrière lui. Les quelque 23.000 spectateurs parmi lesquels Leonardo DiCaprio, Spike Lee ou Joakim Noah se sont réveillés quand il a enfin breaké pour la première fois le Russe, devenu soudain fébrile après avoir fait une double-faute sur sa première balle de match.

Au changement de côté, Novak en a souri, la main sur le cœur. Réchauffé, mais au fond déjà inconsolable.

Car en face c’était bien le tsar la star. Malgré une nouvelle double-faute sur sa deuxième balle de match, il a tenu bon sur la troisième, offerte par une balle dans le filet de Djokovic.

Presque ailleurs durant les nanosecondes qui ont suivi, Medvedev s’est laissé tombé comme une carpe sur le court, recevant en guise d’oxygène l’ovation des fans. Il l’a méritée car ce qu’il a accompli, personne ne l’avait fait cette année.

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Les Jeux paralympiques de Paris 2024 lancés sous le signe de l’inclusion et de la transformation

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Les Jeux paralympiques de Paris 2024 lancés sous le signe de l'inclusion et de la transformation

La cérémonie d’ouverture des Jeux paralympiques 2024 s’est déroulée en plein cœur de Paris, marquant le début de onze jours de compétitions intenses. Dans une atmosphère empreinte de symbolisme et de célébration, la vasque a été allumée par cinq athlètes français, sous les regards de milliers de spectateurs.

Les Jeux paralympiques de Paris 2024 ont été inaugurés le mercredi 28 août au terme d’une cérémonie riche en émotions, organisée dans le cadre prestigieux du Jardin des Tuileries. À 23h34 précises, la vasque symbolique s’est élevée au-dessus de la capitale, illuminée par les porte-drapeaux de la délégation française, Nantenin Keïta et Alexis Hauquinquant, accompagnés par Elodie Lorandi, Charles-Antoine Kouakou et Fabien Lamirault. Ce moment solennel, empreint de fierté et de détermination, a été le point culminant d’un événement de trois heures qui a célébré non seulement le sport, mais aussi l’inclusion et la diversité.

Précédant ce grand final, la parade des athlètes a vu défiler 5 100 participants issus de 168 délégations, depuis les Champs-Élysées jusqu’à la place de la Concorde. Les 50 000 spectateurs présents le long de cette avenue emblématique ont été les témoins d’une démonstration de solidarité et de respect, symboles forts de ces Jeux. Cette procession a été l’occasion de rappeler la diversité et la force des athlètes paralympiques, venus des quatre coins du monde pour se mesurer dans des compétitions qui débuteront dès le lendemain.

La cérémonie, bien que plus introspective que celle des Jeux olympiques, n’en était pas moins ambitieuse. Axée sur les thèmes de l’inclusion et de la célébration du corps, elle a offert un spectacle visuel impressionnant, ponctué par des performances artistiques de haut vol. Cependant, un léger couac technique a été relevé dans la retransmission télévisée, avec un son jugé insuffisant par certains téléspectateurs, atténuant l’impact de prestations musicales telles que celle de Christine and The Queens.

Ces Jeux paralympiques, placés sous le signe de la transformation, ont été salués par Tony Estanguet, président de Paris 2024, qui a évoqué une « révolution paralympique » en marche. Selon lui, cette révolution, bien que douce, promet de bouleverser profondément les perceptions et les consciences, laissant entrevoir un avenir marqué par une inclusion plus grande et une reconnaissance accrue des capacités de chacun. Les prochains jours s’annoncent donc non seulement sportifs, mais également porteurs d’un message universel de changement et de progrès.

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Paris 2024 : La flamme est éteinte

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Paris 2024 : La flamme est éteinte
©Paris2024

Les Jeux Olympiques de Paris 2024 se sont achevés au Stade de France, mettant à l’honneur Léon Marchand. Los Angeles prend le relais pour 2028 !

Les Jeux Olympiques de Paris 2024 se sont officiellement clôturés ce dimanche lors d’une cérémonie au Stade de France. Pendant un peu plus de trois heures, le monde a assisté à une fête grandiose, marquée par la présence de Léon Marchand, nageur français quintuple médaillé olympique, qui a eu l’honneur de porter la flamme olympique pour son ultime trajet.

Absent des premiers instants de la cérémonie au Stade de France, Léon Marchand a commencé son parcours au Jardin des Tuileries, où il a allumé la lanterne contenant la flamme olympique. En attendant son arrivée à Saint-Denis, les spectateurs ont assisté à une entrée des porte-drapeaux des délégations, dont Antoine Dupont et Pauline Ferrand-Prévot pour la France. Les athlètes présents ont ensuite défilé dans le stade au son des chansons emblématiques de ces Jeux, avant de participer à un karaoké géant, mené par Denis Brogniart.

Le moment marquant de la soirée est venu avec la remise du drapeau olympique à la ville hôte des prochains Jeux. Après les discours de Tony Estanguet et Thomas Bach, Anne Hidalgo a transmis le drapeau olympique à Karen Bass, maire de Los Angeles. Le passage de relais s’est poursuivi avec une performance spectaculaire de Tom Cruise, qui a sauté du toit du Stade de France avant de rejoindre Los Angeles dans une séquence filmée.

La cérémonie s’est conclue en apothéose avec l’arrivée de Léon Marchand au centre du stade, où il a éteint la flamme olympique aux côtés d’athlètes représentant tous les continents, dont Teddy Riner. Ainsi se sont terminés les Jeux Olympiques de Paris 2024, laissant place à Los Angeles pour 2028.

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Paris 2024 – Natation : Marchand éblouissant, quatrième médaille d’or

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Paris 2024 - Natation : Marchand éblouissant, quatrième médaille d'or

Époustouflant, Léon Marchand a remporté la finale du 200m quatre nages ce vendredi, s’adjugeant une quatrième médaille d’or olympique individuelle à Paris 2024.

Déjà triple champion olympique à Paris 2024, Léon Marchand continue d’impressionner. À 22 ans, il a encore renforcé son statut de légende de la natation ce vendredi en triomphant lors de la finale du 200m quatre nages. Devant une La Défense Arena en ébullition, Marchand a captivé le public avec une performance remarquable.

Dès le départ, il a montré sa puissance en papillon, bien que devancé par le Chinois Shun Wang. C’est lors de la nage sur le dos que le natif de Toulouse a pris l’avantage, durcissant la course et prenant la tête. En brasse, il a creusé l’écart, établissant une avance confortable de plus d’une seconde et demie (+1.73). Lors de la nage libre finale, Marchand a tout donné, et même s’il n’a pas battu le record du monde, il a établi un nouveau record olympique avec un temps de 1:54.06, surpassant l’ancien record détenu par Michael Phelps.

La deuxième place, occupée par le Britannique Duncan Scott à plus d’une seconde (+1.25), témoigne de la domination de Marchand dans cette course. Son exploit à Paris 2024 ne fait que confirmer son statut d’icône de la natation, et son avenir s’annonce encore plus brillant.

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