Nous rejoindre sur les réseaux

Planète

Planète : L’UICN dévoile sa « Liste rouge », baromètre de l’état de santé du vivant

Article

le

l’uicn-devoile-sa-« liste-rouge »,-barometre-de-l’etat-de-sante-du-vivant

L’UICN publie samedi à l’occasion de son congrès mondial à Marseille sa très attendue « Liste rouge des espèces menacées », baromètre de la destruction de notre environnement, qui sera pour la première fois accompagnée d’une « Liste verte », recensant les succès en matière de conservation.

Depuis 1964, les experts de l’Union Internationale de Conservation de la Nature publient ce recensement, classant espèce par espèce sur une échelle de neuf catégories (de celles qui ne suscitent pas d’inquiétude à un définitif « éteinte ») des dizaines de milliers d’animaux, plantes et organismes vivants.

Les experts de l’organisation ont, au fil des ans, évalué et réévalué près de 135.000 espèces, dont près de 28% sont aujourd’hui considérées comme menacées.

« Les tendances montrent que nous sommes de 100 à 1.000 fois au-dessus des taux normaux d’extinction. (…) Si l’augmentation se poursuivait à ce rythme, nous serons bientôt confrontés à une crise majeure », explique Craig Hilton-Taylor, patron du département qui gère la Liste rouge à l’UICN.

La dévastation de la nature par l’Homme, qui réduit drastiquement les habitats de la faune sauvage, ainsi que la surexploitation de certaines espèces, la chasse, la pêche et les trafics ont mis à mal le vivant. Mais scientifiques et experts de la faune et de la flore s’inquiètent de plus en plus des effets du réchauffement climatique.

Des changements de catégorie ont déjà été expliqués en partie par la crise du climat, qui peut affecter directement les conditions de vie de certaines espèces, voire leur biologie même, par exemple les cycles de reproduction.

Le passage d’une catégorie à l’autre peut avoir d’importantes conséquences pour une espèce, en termes d’incitation à durcir ou assouplir une législation, mais aussi de visibilité ou de financements.

Lobbying

« Il y a beaucoup de lobbying » autour des révisions de la liste, reconnaît d’ailleurs Craig Hilton-Taylor. Et plutôt dans le sens d’éviter à certaines espèces emblématiques le passage dans une catégorie moins menacée.

« Il y a beaucoup d’inquiétudes que si une espèce descend d’une catégorie, les investissements s’arrêteront. C’est là que le statut vert va aider », explique le responsable.

Ce statut vert, ou liste verte, sur lequel l’UICN travaille depuis presque une dizaine d’années, va être attribué officiellement pour la première fois lors du congrès de Marseille. Il vise à labelliser les succès des programmes de conservation d’espèce menés dans des aires protégées notamment.

Il prend en compte des critères de gouvernance et de planification et bien sûr les résultats obtenus.

L’objectif, selon le patron de la « Liste rouge », c’est de pouvoir « mesurer que vos efforts sont couronnés de succès »: « Si nous n’avions rien fait, où en serait cette espèce? Et si nous arrêtions tous nos efforts maintenant, que se passerait-il pour elle? ».

Les premières réponse sont attendues à 12H30 GMT, avec le dévoilement des nouveaux classements.

Planète

L’électricité bas carbone majoritaire d’ici 2030, mais la neutralité carbone reste hors de portée

Article

le

L’électricité bas carbone majoritaire d’ici 2030, mais la neutralité carbone reste hors de portée

D’ici la fin de la décennie, plus de la moitié de l’électricité mondiale proviendra de sources bas carbone, selon l’Agence internationale de l’énergie. Toutefois, malgré cette avancée, les efforts actuels sont encore loin d’être suffisants pour atteindre la neutralité carbone d’ici 2050.

Dans son rapport annuel « World Energy Outlook 2024 », l’Agence internationale de l’énergie (AIE) prévoit que les énergies bas carbone, telles que l’éolien, le solaire et l’énergie nucléaire, représenteront plus de 50 % de la production mondiale d’électricité d’ici 2030. Cette évolution marque une transition accélérée vers une nouvelle ère énergétique, motivée par la montée en puissance de l’électrification des industries, du transport, ainsi que des besoins exponentiels en électricité pour les data centers et l’intelligence artificielle. Fatih Birol, directeur exécutif de l’AIE, souligne cette transformation comme une étape clé dans la refonte du système énergétique mondial.

Cependant, l’AIE met en garde contre l’insuffisance des actions actuelles pour atteindre les objectifs de neutralité carbone en 2050. Bien qu’un niveau record d’installations d’énergies renouvelables ait été enregistré en 2023, les combustibles fossiles continuent de répondre à deux tiers de la demande énergétique mondiale. L’AIE appelle ainsi à une accélération massive des efforts dans les prochaines années, signalant que, malgré les progrès, le monde reste « loin d’une trajectoire alignée » sur les ambitions climatiques nécessaires pour éviter les pires impacts du changement climatique.

Lire Plus

Monde

SpaceX franchit une nouvelle étape avec la récupération en vol du lanceur de Starship

Article

le

SpaceX franchit une nouvelle étape avec la récupération en vol du lanceur de Starship

SpaceX a accompli une prouesse technologique en capturant pour la première fois en vol le lanceur Super Heavy de sa mégafusée Starship. Cette manœuvre pourrait révolutionner la réutilisation des lanceurs lourds et marquer un tournant dans l’exploration spatiale.

Dimanche, SpaceX a réussi une manœuvre sans précédent en capturant le premier étage de son lanceur Super Heavy, grâce à des bras mécaniques géants surnommés « Mechazilla ». Ce vol d’essai, qui s’est déroulé depuis la base texane de l’entreprise à 7h25, pourrait être un jalon crucial dans le développement de fusées entièrement réutilisables, une ambition de longue date de l’entreprise d’Elon Musk.

Après avoir propulsé le vaisseau Starship en orbite grâce à ses 33 moteurs, le lanceur de 70 mètres est revenu sur sa plateforme de lancement, où les bras de Mechazilla l’ont sécurisé.

Jusqu’à présent, Super Heavy terminait son parcours en mer, mais cette récupération pourrait permettre d’économiser de précieuses ressources et d’accélérer la cadence des vols. Starship, pour sa part, a poursuivi sa mission jusqu’à amerrir en douceur dans l’océan Indien, confirmant ainsi la fiabilité de son système.

Cette avancée technologique confirme le leadership de SpaceX dans la course à l’exploration spatiale, avec des implications majeures pour l’avenir des missions interplanétaires.

Lire Plus

France

Aurores boréales : un phénomène visible depuis la France ce dimanche

Article

le

Aurores boréales : un phénomène visible depuis la France ce dimanche

Ce dimanche 6 octobre, le ciel français pourrait s’illuminer d’un phénomène exceptionnel : les aurores boréales. Un spectacle rare, déjà observé deux jours plus tôt, qui intrigue les passionnés d’astronomie et pourrait se dévoiler une nouvelle fois sous certaines conditions.

C’est un événement qui ne se produit que rarement sous nos latitudes. Ce dimanche 6 octobre, une poignée de chanceux pourrait lever les yeux vers un ciel teinté de vert et de violet, baigné par la magie des aurores boréales. Les prévisions annoncent la possibilité d’observer ce phénomène fascinant depuis la moitié nord de la France, un spectacle qui, habituellement, est réservé aux contrées nordiques. La dernière éruption solaire, survenue quelques jours plus tôt, pourrait bien offrir à la France un nouveau rendez-vous céleste.

« Les signaux sont encourageants, » confie Fabrice Mottez, spécialiste des phénomènes célestes et rédacteur en chef de la revue L’Astronomie. « Les conditions semblent réunies pour que l’on puisse observer les aurores, mais il ne faut rien présumer avec certitude. L’éruption solaire à l’origine de ces aurores est particulièrement énergétique, augmentant nos chances d’assister à ce spectacle dimanche soir. »

Les aurores boréales, aussi appelées « lumières du Nord », résultent de l’interaction entre les particules chargées du vent solaire et les gaz présents dans la haute atmosphère terrestre. Ces collisions produisent des traînées lumineuses qui ondulent dans le ciel, principalement aux pôles. Mais sous certaines conditions, comme celles qui se préparent ce week-end, ces lumières mystiques peuvent s’inviter dans des régions bien plus au sud.

Cependant, l’observation des aurores reste soumise à de nombreux facteurs. « Il est difficile de prédire la trajectoire exacte du vent solaire », explique Mottez. « Même si les prévisions sont optimistes, il se pourrait que le phénomène passe inaperçu, ou qu’il soit d’une intensité plus faible que prévu. » En France, les chances de les apercevoir sont estimées à environ 40%. Pour les Norvégiens et les Suédois, en revanche, le spectacle est quasi garanti.

Pour maximiser ses chances d’assister à cette danse de lumière, les experts recommandent de s’éloigner de toute source de pollution lumineuse et de privilégier un point de vue dégagé, orienté vers le nord. La fenêtre d’observation se situerait entre 22h et minuit, mais là encore, aucun horaire précis ne peut être donné. « Les aurores apparaissent généralement une à deux heures après l’éruption solaire, mais tout dépend de l’orientation du champ magnétique du vent solaire », précise le spécialiste.

Les amateurs de ciels étoilés et les curieux, armés de patience et de détermination, pourraient bien vivre un moment inoubliable ce dimanche. Si la chance est de leur côté, ils auront l’opportunité d’assister à un phénomène à couper le souffle, qui marquera leur esprit à jamais. Après tout, comme l’a rappelé Mottez, certains ont eu la surprise de voir des aurores boréales dans le sud de la France lors de la plus forte activité de l’année, en mai dernier.

Lire Plus

Les + Lus