Sports
US Open: Pause toilette, quand Tsitsipas prend un savon
Au lendemain de la colère d’Andy Murray, due à la longue pause toilette prise par Stefanos Tsitsipas, qui a selon lui influé sur sa défaite au 1er tour de l’US Open, Alexander Zverev et d’autres ont moqué et fustigé la pratique du Grec.
Dans son petit coin, le 3e mondial a dû avoir les oreilles qui ont sifflé de plus belle mardi, quelques heures à peine après sa victoire remportée de haute lutte, en cinq sets, face à l’Ecossais.
Car Alexander Zverev (4e mondial), un de ses rivaux sur le circuit, ne s’est pas privé d’en rajouter une couche, après sa qualification au 2e tour.
Evoquant les joueurs susceptibles, comme lui, de priver Novak Djokovic d’un Grand Chelem calendaire à Flushing Meadows, l’Allemand a cité: « Daniil (Medvedev), qui est en très bonne forme. Stefanos peut aussi bien jouer Et s’il ne part pas sur la lune en allant aux toilettes, cela aidera aussi ».
« J’ai dû la faire, je suis désolé », s’est-il aussitôt excusé hilare.
Une plaisanterie en écho au Tweet cinglant d’ironie de Murray, qui n’avait toujours pas décoléré en matinée. « Fait du jour. Il faut à Stefanos Tsitsipas deux fois plus de temps pour aller aux toilettes qu’il n’en faut à Jeff Bezos pour voler dans l’espace. Intéressant », a-t-il écrit en référence à l’aller-retour de quelque dix minutes entre la Terre et l’espace récemment effectué par le milliardaire américain.
« Endroit magique »
La veille, il avait dénoncé la pause toilette, longue de sept minutes, prise à l’issue du 4e set par Tsitsipas, qui s’était aussi fait manipuler sa voute plantaire droite par un kiné et avait encore pris du temps pour changer une raquette.
« Il a abusé de toutes ces règles qui permettent de casser le rythme du match. Ce n’est pas un hasard s’il a pris toutes ces pauses quand j’allais servir ou quand je le mettais en difficulté, comme sur son service à 0-30, quand je menais deux sets à un… Il sait très bien ce qu’il a fait, j’ai perdu tout respect pour lui », asséna-t-il très amer.
Tsitsipas s’est défendu, arguant « ne pas avoir enfreint les règles ». « J’ai pris mes vêtements avec moi lorsque j’ai quitté le court. (Sept minutes) c’est le temps qu’il me faut pour me changer et revenir à pied. »
« Je crois vraiment, et Andy l’a bien dit, qu’il y a un certain niveau de respect qu’on doit tous avoir entre joueurs », a plus sérieusement estimé Zverev, qui avait lui aussi pointé une pause toilette suspecte de Tsitsipas, en demi-finale du Masters 1000 De Cincinnati.
« Il est parti pendant plus de 10 minutes. Son père envoyait des textos sur son téléphone. Il est revenu, et tout d’un coup, sa tactique du match a complètement changé. Soit il se rend dans un endroit magique, soit on peut communiquer là-bas », a-t-il exposé.
« Ridicule »
« Cela se produit à chaque match. Ce n’est pas normal. Contre moi à Cincinnati, c’était ridicule et ça l’est ici encore. Il est l’un des meilleurs joueurs au monde. Je ne crois pas qu’il ait besoin de faire ça. Ce genre de choses arrive dans les épreuves juniors, mais pas quand on est dans le top 3 mondial », a conclu l’Allemand.
L’Américain Reilly Opelka, également qualifié pour le 2e tour mardi, a lui dit comprendre la nécessité de ces pauses. « Nous nous hydratons beaucoup. Nous devons aller aux toilettes. Pour changer mes chaussettes, mes chaussures, mes semelles dans mes chaussures, mon short, ma chemise, tout, la totale, la casquette, ça prend cinq, six minutes. Sans compter le temps pour y aller et revenir. »
« Pause toilette » ou « pause serviette », le traitement n’a en tout cas pas été le même pour l’Australien Nick Kyrgios, sanctionné pour une violation de temps, alors qu’il venait d’en poser une dans un box réservé, protocole Covid-19 oblige, lundi soir lors de sa défaite face à l’Espagnol Roberto Bautista.
« C’est une blague, je dois faire vingt pas de plus pour m’essuyer les bras parce que je transpire et j’ai une violation de temps, mais quelqu’un peut aller aux toilettes pendant 20 minutes et c’est bon ? Faut m’expliquer. Cela n’a aucun sens », a-t-il pesté.
Sports
Le XV de France triomphe des All Blacks dans un duel épique (30-29)
Dans un Stade de France en effervescence, le XV de France a surmonté un retard à la pause pour s’imposer face à la Nouvelle-Zélande. Une victoire mémorable qui confirme la dynamique des Bleus dans cette tournée d’automne.
Ce samedi soir, le rugby français a vécu une nouvelle page d’histoire marquée par une victoire héroïque contre les All Blacks. Face à une équipe néo-zélandaise redoutable, les joueurs de Fabien Galthié ont su renverser une situation compromise pour arracher un succès précieux (30-29). Dominés en première mi-temps (10-17), les Bleus ont offert une réaction éclatante après la pause, portés par un mélange de puissance, de vitesse et de sang-froid.
La rencontre, déjà qualifiée d’anthologique, a débuté sous le signe de l’intensité. Les All Blacks, menés par Scott Robertson, ont pris l’ascendant grâce aux essais de Peter Lakai et Cameron Roigard, combinés à la précision de Beauden Barrett au pied. En difficulté, le XV de France a pourtant trouvé un premier sursaut par l’intermédiaire de Romain Buros, auteur d’un essai marquant pour sa première cape.
De retour des vestiaires, les Tricolores ont changé de visage. Paul Boudehent, en force, puis Louis Bielle-Biarrey, grâce à sa vitesse fulgurante, ont permis à la France de passer devant au score. Soutenus par un Thomas Ramos irréprochable face aux perches, les Bleus ont résisté aux tentatives de Damian McKenzie, qui a maintenu les All Blacks dans la partie. Jusqu’à la dernière seconde, la défense française, héroïque, a repoussé les assauts adverses pour sceller une troisième victoire consécutive contre cette équipe légendaire.
Après avoir surclassé le Japon (52-12), cette nouvelle performance consolide la place du XV de France parmi les meilleures nations du rugby mondial. Les regards se tournent désormais vers l’Argentine, dernier adversaire de cette tournée, pour conclure en beauté une série de matchs mémorables.
Sports
France-Israël : un match sous haute tension au Stade de France, sécurisé par un dispositif exceptionnel
Dans un contexte de vives tensions au Proche-Orient, la rencontre de la Ligue des nations entre la France et Israël se jouera ce jeudi au Stade de France sous haute surveillance. L’enjeu sportif cède le pas face aux préoccupations de sécurité et aux récents incidents autour du football européen.
Le Stade de France se prépare à accueillir une confrontation aux multiples dimensions, où le sport et la géopolitique se croisent de manière inédite. Alors que les événements récents au Proche-Orient et les débordements en marge d’un match du Maccabi Tel-Aviv à Amsterdam ont attisé les tensions, les autorités françaises déploient une opération sécuritaire d’envergure pour garantir le bon déroulement de la rencontre.
En effet, près de 4 000 policiers et gendarmes seront mobilisés autour du stade, ainsi qu’une équipe de l’unité d’élite Raid, chargée de la protection rapprochée de l’équipe israélienne. Un climat de vigilance renforcé s’est instauré en Europe face à une hausse des actes racistes et antisémites depuis le début du conflit opposant Israël au Hamas à Gaza en octobre. Cette escalade de violence, exacerbée par les attaques contre les supporters israéliens à Amsterdam, a conduit le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau à s’opposer fermement à toute délocalisation du match, affirmant que « la France ne recule pas face aux menaces. »
Seules les bannières françaises et israéliennes seront autorisées dans le stade, tandis que les drapeaux palestiniens et tout message politique seront bannis pour éviter de nouveaux débordements. L’équipe israélienne, par ailleurs, a appelé ses supporters à éviter de se déplacer pour la rencontre, qui devrait se dérouler dans une atmosphère silencieuse, loin des affluences habituelles du Stade de France.
Le président Emmanuel Macron, aux côtés de ses prédécesseurs Nicolas Sarkozy et François Hollande, sera présent dans les tribunes pour exprimer un soutien symbolique après les récents incidents antisémites en Europe. Sur le plan sportif, les Bleus de Didier Deschamps, toujours privés de Kylian Mbappé, auront pour mission d’obtenir au minimum un match nul afin de valider leur qualification pour les quarts de finale de la compétition. Même sans la présence de sa star, la France reste favorite, confortée par sa récente victoire face à Israël.
Au-delà de l’enjeu sportif, cette rencontre cristallise l’importance d’un message de fermeté et de solidarité nationale dans un contexte où le football, malgré ses terrains, ne semble pas pouvoir s’extraire des tensions géopolitiques actuelles.
Sports
Les Bleus s’imposent à Budapest et entament une nouvelle ère sans Griezmann
La première sortie de l’équipe de France depuis la retraite internationale d’Antoine Griezmann s’est soldée par une victoire convaincante face à Israël (1-4). Ce succès marque le début d’une phase de transition pour les Bleus, encore privés de Kylian Mbappé, mais bien emmenés par leurs jeunes talents.
La « nouvelle ère » annoncée par Ibrahima Konaté commence sur une note positive. À Budapest, les Bleus, privés d’Antoine Griezmann et de Kylian Mbappé, ont su se reprendre après leur récente défaite contre l’Italie. Grâce à une prestation sérieuse, ils se sont imposés face à une équipe israélienne volontaire mais limitée.
Le match a débuté sous de bons auspices pour les hommes de Didier Deschamps, qui ont bénéficié d’une erreur flagrante du gardien israélien Omri Glazer. Un tir d’Eduardo Camavinga, mal maîtrisé par ce dernier après un rebond capricieux, a permis aux Français de prendre rapidement l’avantage (0-1, 7ème). Malgré cette ouverture précoce du score, les Bleus ont montré quelques signes de fébrilité, notamment en défense. Israël a profité d’un centre précis d’Oscar Gloukh pour revenir à égalité grâce à une tête puissante d’Omri Gandelman, malgré une tentative d’arrêt de Mike Maignan (1-1, 24ème).
La réplique tricolore n’a toutefois pas tardé. Christopher Nkunku, de retour en sélection après plus d’un an d’absence, a inscrit son premier but sous le maillot bleu après un bel effort individuel, marquant ainsi une étape importante dans sa carrière internationale (1-2, 28ème). Ce second but a permis à la France de reprendre le contrôle d’un match qu’elle maîtrisait déjà dans la possession du ballon, mais sans se montrer dangereuse sur chaque action.
En seconde période, les Bleus ont continué à dominer le jeu sans pour autant étouffer leur adversaire. Ousmane Dembélé, particulièrement actif, a multiplié les accélérations et frappes, même si ses efforts n’ont pas abouti. Les changements opérés en fin de rencontre, avec notamment l’entrée de Bradley Barcola, ont permis d’amplifier le score. Mattéo Guendouzi a d’abord alourdi le score en fin de match (1-3, 87ème), suivi immédiatement par Barcola qui a signé sa première réalisation en bleu (1-4, 88ème).
Avec cette victoire, la France reste au contact de l’Italie, leader du groupe après son nul contre la Belgique. Les Bleus, qui doivent encore confirmer leur forme, affronteront cette dernière à Bruxelles lors de leur prochain match, une rencontre déterminante pour la suite de leur parcours.
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