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Rugby Championship: l’Australie punie par les All Blacks

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La Nouvelle-Zélande, bien plus à l’aise qu’une semaine plus tôt, a remporté la Bledisloe Cup et son premier match du Rugby Championship 2021 aux dépens de l’Australie (57-22), samedi à l’Eden Park d’Auckland.

La victoire de samedi dernier avait été bien plus compliquée à obtenir (33-25) face à des Wallabies capables de marquer autant d’essais -quatre- que les All Blacks.

Tout est rentré dans l’ordre et le choc des Antipodes a tourné à la démonstration en deuxième période: huit essais à trois au total, alors que le score à la mi-temps (21-15, trois essais à deux) laissait encore un petit espoir aux Australiens, malgré une entame désastreuse.

Dès la 4e minute, les Blacks ont pris l’avantage (7-0) après une interception magistrale, suivie d’un raid de 90 mètres, de Rieko Ioane. Les Wallabies ont failli recoller une première fois grâce à un essai d’Andrew Kellaway mais le jeune ouvreur Noah Lolesio (21 ans), déjà très maladroit la semaine dernière, a manqué la transformation (7-5, 8e).

Il y a eu deux autres vagues: le 2e ligne géant Brodie Retallick (2m03, 120 kilos), a conclu un mouvement parfait (24e), plein axe, puis l’ailier Julian Savea (33e) a fait craindre le pire pour les Australiens.

Les Wallabies, plus agiles que puissants, ont alors recollé au score grâce à une pénalité de Lolesio (31e) suivie d’un essai du demi de mêlée Tate McDermott à la dernière seconde de la première période (40e), entre les poteaux, en profitant d’un rare moment d’inattention des Néo-Zélandais.

Mais dès la reprise, le suspense a pris un coup fatal: 38-15, puis 43-15, puis 50-15, à cause d’une rafale d’essais des Kiwis. Dont un après une interception de Sevu Reece (54e), aussi létale que celle de Ioane en début de match.

Huit essais à trois

En prime, une pénalité à 57 mètres passée de justesse par l’arrière Damian McKenzie (53e), un doublé du talonneur Codie Taylor (47e, 60e), un essai de Will Jordan (65e) et un petit dernier pour la route, de David Havili (80e+3), qui a transformé la correction en déroute.

Pour l’entraîneur des Blacks, Ian Foster, c’était « vraiment une bonne performance, dont on peut être fiers », et « un match typique entre All Blacks et Australiens, très physique, très rugueux », a-t-il ajouté. « Même quand on était sous pression, surtout en première période, on a trouvé une porte de sortie ».

Le bilan est lourd: huit essais à trois, de quoi prolonger la mainmise des All Blacks sur la Bledisloe Cup, hautement symbolique, depuis 2003. Et ils restent invaincus à l’Eden Park depuis 1986, soit 46 test-matches dont 22 contre l’Australie.

L’entraîneur des Wallabies, Dave Rennie, a estimé que son équipe n’avait « aucune excuse » à faire valoir: « Nous avons été battus à la régulière parce que nous n’avons pas assez protégé nos ballons. Nous avons vraiment bien défendu en première période, en jouant très physique, mais nous avons pris de très mauvaises décisions ».

Il y a quand même eu quelques bonnes nouvelles samedi pour les Australiens, dans la perspective du Rugby Championship: les entrées de Lachie Swinton et Matt Philip ont bien aidé en touche et en mêlée, deux domaines dans lesquels les All Blacks avaient dominé le premier match.

Le score ne reflète donc pas forcément la résistance acharnée des Wallabies, heureux de pouvoir compter sur McDermott et Kellaway, auteur d’un doublé (8e, 69e) pour limiter la casse, contre des Blacks capables de saisir la moindre occasion de faire mal, comme souvent.

Alors que le premier test avait été suivi par 47.000 spectateurs, ils n’étaient que 25.000 samedi pour cette revanche. La belle de cette Bledisloe Cup aura lieu à Perth, pour l’honneur des Wallabies, et elle comptera surtout pour la suite du Rugby Championship.

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Les Jeux paralympiques de Paris 2024 lancés sous le signe de l’inclusion et de la transformation

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Les Jeux paralympiques de Paris 2024 lancés sous le signe de l'inclusion et de la transformation

La cérémonie d’ouverture des Jeux paralympiques 2024 s’est déroulée en plein cœur de Paris, marquant le début de onze jours de compétitions intenses. Dans une atmosphère empreinte de symbolisme et de célébration, la vasque a été allumée par cinq athlètes français, sous les regards de milliers de spectateurs.

Les Jeux paralympiques de Paris 2024 ont été inaugurés le mercredi 28 août au terme d’une cérémonie riche en émotions, organisée dans le cadre prestigieux du Jardin des Tuileries. À 23h34 précises, la vasque symbolique s’est élevée au-dessus de la capitale, illuminée par les porte-drapeaux de la délégation française, Nantenin Keïta et Alexis Hauquinquant, accompagnés par Elodie Lorandi, Charles-Antoine Kouakou et Fabien Lamirault. Ce moment solennel, empreint de fierté et de détermination, a été le point culminant d’un événement de trois heures qui a célébré non seulement le sport, mais aussi l’inclusion et la diversité.

Précédant ce grand final, la parade des athlètes a vu défiler 5 100 participants issus de 168 délégations, depuis les Champs-Élysées jusqu’à la place de la Concorde. Les 50 000 spectateurs présents le long de cette avenue emblématique ont été les témoins d’une démonstration de solidarité et de respect, symboles forts de ces Jeux. Cette procession a été l’occasion de rappeler la diversité et la force des athlètes paralympiques, venus des quatre coins du monde pour se mesurer dans des compétitions qui débuteront dès le lendemain.

La cérémonie, bien que plus introspective que celle des Jeux olympiques, n’en était pas moins ambitieuse. Axée sur les thèmes de l’inclusion et de la célébration du corps, elle a offert un spectacle visuel impressionnant, ponctué par des performances artistiques de haut vol. Cependant, un léger couac technique a été relevé dans la retransmission télévisée, avec un son jugé insuffisant par certains téléspectateurs, atténuant l’impact de prestations musicales telles que celle de Christine and The Queens.

Ces Jeux paralympiques, placés sous le signe de la transformation, ont été salués par Tony Estanguet, président de Paris 2024, qui a évoqué une « révolution paralympique » en marche. Selon lui, cette révolution, bien que douce, promet de bouleverser profondément les perceptions et les consciences, laissant entrevoir un avenir marqué par une inclusion plus grande et une reconnaissance accrue des capacités de chacun. Les prochains jours s’annoncent donc non seulement sportifs, mais également porteurs d’un message universel de changement et de progrès.

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Paris 2024 : La flamme est éteinte

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Paris 2024 : La flamme est éteinte
©Paris2024

Les Jeux Olympiques de Paris 2024 se sont achevés au Stade de France, mettant à l’honneur Léon Marchand. Los Angeles prend le relais pour 2028 !

Les Jeux Olympiques de Paris 2024 se sont officiellement clôturés ce dimanche lors d’une cérémonie au Stade de France. Pendant un peu plus de trois heures, le monde a assisté à une fête grandiose, marquée par la présence de Léon Marchand, nageur français quintuple médaillé olympique, qui a eu l’honneur de porter la flamme olympique pour son ultime trajet.

Absent des premiers instants de la cérémonie au Stade de France, Léon Marchand a commencé son parcours au Jardin des Tuileries, où il a allumé la lanterne contenant la flamme olympique. En attendant son arrivée à Saint-Denis, les spectateurs ont assisté à une entrée des porte-drapeaux des délégations, dont Antoine Dupont et Pauline Ferrand-Prévot pour la France. Les athlètes présents ont ensuite défilé dans le stade au son des chansons emblématiques de ces Jeux, avant de participer à un karaoké géant, mené par Denis Brogniart.

Le moment marquant de la soirée est venu avec la remise du drapeau olympique à la ville hôte des prochains Jeux. Après les discours de Tony Estanguet et Thomas Bach, Anne Hidalgo a transmis le drapeau olympique à Karen Bass, maire de Los Angeles. Le passage de relais s’est poursuivi avec une performance spectaculaire de Tom Cruise, qui a sauté du toit du Stade de France avant de rejoindre Los Angeles dans une séquence filmée.

La cérémonie s’est conclue en apothéose avec l’arrivée de Léon Marchand au centre du stade, où il a éteint la flamme olympique aux côtés d’athlètes représentant tous les continents, dont Teddy Riner. Ainsi se sont terminés les Jeux Olympiques de Paris 2024, laissant place à Los Angeles pour 2028.

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Paris 2024 – Natation : Marchand éblouissant, quatrième médaille d’or

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Paris 2024 - Natation : Marchand éblouissant, quatrième médaille d'or

Époustouflant, Léon Marchand a remporté la finale du 200m quatre nages ce vendredi, s’adjugeant une quatrième médaille d’or olympique individuelle à Paris 2024.

Déjà triple champion olympique à Paris 2024, Léon Marchand continue d’impressionner. À 22 ans, il a encore renforcé son statut de légende de la natation ce vendredi en triomphant lors de la finale du 200m quatre nages. Devant une La Défense Arena en ébullition, Marchand a captivé le public avec une performance remarquable.

Dès le départ, il a montré sa puissance en papillon, bien que devancé par le Chinois Shun Wang. C’est lors de la nage sur le dos que le natif de Toulouse a pris l’avantage, durcissant la course et prenant la tête. En brasse, il a creusé l’écart, établissant une avance confortable de plus d’une seconde et demie (+1.73). Lors de la nage libre finale, Marchand a tout donné, et même s’il n’a pas battu le record du monde, il a établi un nouveau record olympique avec un temps de 1:54.06, surpassant l’ancien record détenu par Michael Phelps.

La deuxième place, occupée par le Britannique Duncan Scott à plus d’une seconde (+1.25), témoigne de la domination de Marchand dans cette course. Son exploit à Paris 2024 ne fait que confirmer son statut d’icône de la natation, et son avenir s’annonce encore plus brillant.

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