Nous rejoindre sur les réseaux

Sports

JO-2020: Tokyo, c’est fini, à bientôt Paris

Article

le

jo-2020:-tokyo,-c’est-fini,-a-bientot-paris

Les Jeux olympiques de Tokyo se sont clos dimanche après seize jours d’intenses compétitions, passant le relais à Paris.

La capitale française accueillera le monde entier en 2024, avec l’espoir de conditions sanitaires plus propices au partage que celles rencontrées par l’édition 2020, reportée d’un an et disputée quasiment à huis clos en raison de la pandémie.

« Je déclare clos les Jeux de la XXXIIe Olympiade « , a déclaré en soirée Thomas Bach, le président du Comité international olympique (CIO), l’instance dirigeante du plus grand rendez-vous sportif au monde.

Peu auparavant, et conformément à la tradition, la gouverneure de Tokyo Yuriko Koike avait symboliquement remis le drapeau olympique à Thomas Bach, qui l’avait lui-même transmis ensuite à la maire de Paris Anne Hidalgo.

Quelques heures avant le début de la cérémonie de clôture à Tokyo, un autre échange symbolique de drapeau olympique s’est déroulée dans l’espace entre les astronautes français Thomas Pesquet et japonais Aki Hoshide, diffusée sur les réseaux sociaux.

0,02% de cas positifs

Après une décennie de préparation, un an de report, des mois d’incertitudes et deux semaines de compétition, les Jeux de la XXXIIe olympiade se sont refermés là où ils avaient commencé, le 23 juillet dernier, au stade olympique de Tokyo.

Ils se seront finalement tenus, presque comme si de rien n’était, malgré les réticences – voire l’opposition – d’une partie de la population japonaise.

« Nous l’avons fait ensemble », a lancé Thomas Bach.

Malgré la crainte liée à la pandémie de Covid-19, dont les variants tiennent toujours la majeure partie de la planète dans l’inquiétude, la compétition majuscule du sport mondial aura, comme à l’accoutumée, accouché de champions (339 titres décernés au total), d’émotions, d’exploits, d’échecs, et d’images – même quasiment sans public dans les tribunes – qui auront permis de satisfaire les diffuseurs télé, autres maîtres d’œuvre du rendez-vous.

Le gouvernement et les différentes autorités japonaises craignaient une dégradation de la situation sanitaire dans le pays, et si celle-ci s’est effectivement tendue pendant la quinzaine, les chiffres de contamination observés au sein de la bulle olympique (0,02% de cas positifs en moyenne chaque jour) ont montré que les mesures prises avaient effectivement empêché tout foyer de contamination au sein du Village olympique.

Les 68.000 étrangers (sportifs, encadrements, médias) venus sur le sol japonais – contre 200.000 habituellement – ont donc pu observer deux semaines de compétition quasi-normales, hormis les restrictions de transport et d’échanges mis en place par le CIO.

Les « sports co » au sommet

Au final, les Jeux de Tokyo, présentés comme les « Jeux de la pandémie »  resteront dans l’histoire comme les Jeux durant lesquels la question de la santé mentale de sportifs s’est imposée.

Simone Biles, l’une des stars attendues de la quinzaine, en aura été bien involontairement l’étendard. En révélant au monde ses tourments, la superstar de la gymnastique a ouvert la discussion, sur toutes les formes de pression mentale que les sportifs subissent, souvent dès leur plus jeune âge. Et même pour des champions aguerris, le succès ne fera pas tout.

« Il y a tellement de pression (…) C’est complètement dingue. Je ne me le disais pas pendant la compétition, mais avec le recul, c’est terrifiant », a ainsi confié le nageur américain Caeleb Dressel, cinq médailles d’or à Tokyo.

Au tableau des médailles, les Etats-Unis auront finalement dominé d’un cheveu la Chine, juste devant le Japon.

Avant la cérémonie de clôture, les Jeux se sont sportivement terminés dimanche pour la France par un chef-d’oeuvre: en dominant la Russie sous drapeau neutre (30-25), les Bleues du handball se sont offert le premier titre olympique de leur histoire.

Elles ont ainsi rejoint leurs homologues masculins sacrés la veille, et referment des Jeux exceptionnels pour les sports collectifs de salle français: trois médailles d’or (hand dames et messieurs, volley messieurs), une médaille d’argent (basket messieurs) et une médaille de bronze (basket dames).

La délégation française s’arrête donc à 33 médailles au Japon, ce qui la place en deçà des espérances – une quarantaine de médailles – mais au même niveau qu’à Rio en termes d’ors (10 titres).

Le Japon n’en a pour autant par terminé avec un été de sport international. Dès le 24 août, la capitale nipponne accueillera les Jeux paralympiques, qui se tiendront jusqu’au 5 septembre.

Sports

Les Jeux paralympiques de Paris 2024 lancés sous le signe de l’inclusion et de la transformation

Article

le

Les Jeux paralympiques de Paris 2024 lancés sous le signe de l'inclusion et de la transformation

La cérémonie d’ouverture des Jeux paralympiques 2024 s’est déroulée en plein cœur de Paris, marquant le début de onze jours de compétitions intenses. Dans une atmosphère empreinte de symbolisme et de célébration, la vasque a été allumée par cinq athlètes français, sous les regards de milliers de spectateurs.

Les Jeux paralympiques de Paris 2024 ont été inaugurés le mercredi 28 août au terme d’une cérémonie riche en émotions, organisée dans le cadre prestigieux du Jardin des Tuileries. À 23h34 précises, la vasque symbolique s’est élevée au-dessus de la capitale, illuminée par les porte-drapeaux de la délégation française, Nantenin Keïta et Alexis Hauquinquant, accompagnés par Elodie Lorandi, Charles-Antoine Kouakou et Fabien Lamirault. Ce moment solennel, empreint de fierté et de détermination, a été le point culminant d’un événement de trois heures qui a célébré non seulement le sport, mais aussi l’inclusion et la diversité.

Précédant ce grand final, la parade des athlètes a vu défiler 5 100 participants issus de 168 délégations, depuis les Champs-Élysées jusqu’à la place de la Concorde. Les 50 000 spectateurs présents le long de cette avenue emblématique ont été les témoins d’une démonstration de solidarité et de respect, symboles forts de ces Jeux. Cette procession a été l’occasion de rappeler la diversité et la force des athlètes paralympiques, venus des quatre coins du monde pour se mesurer dans des compétitions qui débuteront dès le lendemain.

La cérémonie, bien que plus introspective que celle des Jeux olympiques, n’en était pas moins ambitieuse. Axée sur les thèmes de l’inclusion et de la célébration du corps, elle a offert un spectacle visuel impressionnant, ponctué par des performances artistiques de haut vol. Cependant, un léger couac technique a été relevé dans la retransmission télévisée, avec un son jugé insuffisant par certains téléspectateurs, atténuant l’impact de prestations musicales telles que celle de Christine and The Queens.

Ces Jeux paralympiques, placés sous le signe de la transformation, ont été salués par Tony Estanguet, président de Paris 2024, qui a évoqué une « révolution paralympique » en marche. Selon lui, cette révolution, bien que douce, promet de bouleverser profondément les perceptions et les consciences, laissant entrevoir un avenir marqué par une inclusion plus grande et une reconnaissance accrue des capacités de chacun. Les prochains jours s’annoncent donc non seulement sportifs, mais également porteurs d’un message universel de changement et de progrès.

Lire Plus

Sports

Paris 2024 : La flamme est éteinte

Article

le

Paris 2024 : La flamme est éteinte
©Paris2024

Les Jeux Olympiques de Paris 2024 se sont achevés au Stade de France, mettant à l’honneur Léon Marchand. Los Angeles prend le relais pour 2028 !

Les Jeux Olympiques de Paris 2024 se sont officiellement clôturés ce dimanche lors d’une cérémonie au Stade de France. Pendant un peu plus de trois heures, le monde a assisté à une fête grandiose, marquée par la présence de Léon Marchand, nageur français quintuple médaillé olympique, qui a eu l’honneur de porter la flamme olympique pour son ultime trajet.

Absent des premiers instants de la cérémonie au Stade de France, Léon Marchand a commencé son parcours au Jardin des Tuileries, où il a allumé la lanterne contenant la flamme olympique. En attendant son arrivée à Saint-Denis, les spectateurs ont assisté à une entrée des porte-drapeaux des délégations, dont Antoine Dupont et Pauline Ferrand-Prévot pour la France. Les athlètes présents ont ensuite défilé dans le stade au son des chansons emblématiques de ces Jeux, avant de participer à un karaoké géant, mené par Denis Brogniart.

Le moment marquant de la soirée est venu avec la remise du drapeau olympique à la ville hôte des prochains Jeux. Après les discours de Tony Estanguet et Thomas Bach, Anne Hidalgo a transmis le drapeau olympique à Karen Bass, maire de Los Angeles. Le passage de relais s’est poursuivi avec une performance spectaculaire de Tom Cruise, qui a sauté du toit du Stade de France avant de rejoindre Los Angeles dans une séquence filmée.

La cérémonie s’est conclue en apothéose avec l’arrivée de Léon Marchand au centre du stade, où il a éteint la flamme olympique aux côtés d’athlètes représentant tous les continents, dont Teddy Riner. Ainsi se sont terminés les Jeux Olympiques de Paris 2024, laissant place à Los Angeles pour 2028.

Lire Plus

Sports

Paris 2024 – Natation : Marchand éblouissant, quatrième médaille d’or

Article

le

Paris 2024 - Natation : Marchand éblouissant, quatrième médaille d'or

Époustouflant, Léon Marchand a remporté la finale du 200m quatre nages ce vendredi, s’adjugeant une quatrième médaille d’or olympique individuelle à Paris 2024.

Déjà triple champion olympique à Paris 2024, Léon Marchand continue d’impressionner. À 22 ans, il a encore renforcé son statut de légende de la natation ce vendredi en triomphant lors de la finale du 200m quatre nages. Devant une La Défense Arena en ébullition, Marchand a captivé le public avec une performance remarquable.

Dès le départ, il a montré sa puissance en papillon, bien que devancé par le Chinois Shun Wang. C’est lors de la nage sur le dos que le natif de Toulouse a pris l’avantage, durcissant la course et prenant la tête. En brasse, il a creusé l’écart, établissant une avance confortable de plus d’une seconde et demie (+1.73). Lors de la nage libre finale, Marchand a tout donné, et même s’il n’a pas battu le record du monde, il a établi un nouveau record olympique avec un temps de 1:54.06, surpassant l’ancien record détenu par Michael Phelps.

La deuxième place, occupée par le Britannique Duncan Scott à plus d’une seconde (+1.25), témoigne de la domination de Marchand dans cette course. Son exploit à Paris 2024 ne fait que confirmer son statut d’icône de la natation, et son avenir s’annonce encore plus brillant.

Lire Plus

Les + Lus