Villeveyrac
Villeveyrac : des ossements de dinosaures propres au Languedoc découvert !
Retour dans le passé à Villeveyrac. En une semaine de fouilles archéologiques ont été mis à jour des fossiles de végétaux préhistoriques, 2 espèces de tortues d’eau douce, 2 sortes de crocodiles et 3 types de dinosaures.
Du 15 au 21 juillet, des fouilles archéologiques avaient lieu sur le bassin de Thau et plus précisément à Villeveyrac. En partenariat avec la Sodicapei, le laboratoire Paléontologique et la commune, une dizaine de paléontologues ont cherché dans la terre des vestiges d’une époque révolue.
D’étonnantes trouvailles
« C’est un projet de recherche qu’on a avec l’université de Poitiers et de Lyon », explique Xavier Valentin, paléontologue à l’université de Poitiers qui s’occupait des fouilles, « on étudie la terre qui était foulée par des espèces de la période du crétacé supérieur ».
Grâce à ces fouilles, nous avons pu découvrir des espèces animales comme végétales vieilles de 80 millions d’années ! Le lac de l’Olivet est un synclinal, qui est connu pour avoir abrité divers vertébrés et plantes continentales. Elle permet aussi aux étudiants en paléontologie de venir s’exercer dans la recherche et la fouille.
Mais alors, qu’a-t-on vraiment trouvé dans les dernières recherches ? Et bien des poissons, des amphibiens, deux familles de tortues, des squamates (mosasaures d’eau douce), des crocodiles proches des alligators mais aussi, une espèce exclusive aux terres villeveyracoises : « On a découvert de nouveaux ossements de Struthiosaurus », annonce Monsieur Valentin, c’est un dinosaure dont « le premier ossement vient de Villeveyrac » précise-t-il.
Et du côté des plantes, « il n’y a qu’un seul autre site comparable dans le monde, il vient d’Autriche mais il est désormais perdu ». Nous raconte le paléontologue. Pour accompagner cette bonne nouvelle, le paléontologue nous décrit les découvertes « de rares conifères, beaucoup de feuilles de plantes à fleurs, essentiellement des angiospermes eudicotylédones et quelques monocotylédones, ainsi que quelques fruits et graines ».
Que faire de ces découvertes ?
Une fois la semaine écoulée, le groupe repart à Poitiers chargé des blocs de pierre contenant les fossiles. Tout d’abord ils vont filtrer les blocs pour voir ce qui est observable ou non. Puis la vraie recherche va pouvoir commencer, « nous nous servons de la flore pour étudier le climat de l’époque » explique Monsieur Valentin. « Villeveyrac est un véritable catalogue de référence pour cette période ». Nous raconte-t-il, le regard plein d’intérêt.
Mais il y a un problème à tout cela, le lac de l’Olivet est situé sur une mine de bauxite, ce qui en fait un lieu d’excavation important et qui est un danger pour les fossiles encore enfouis sous terre, « c’est un patrimoine que l’on sauve » pense-t-il. Désormais, le scientifique est parti pour un an d’observation et de recherche sur leur découverte de la semaine. Ils seront de retour on l’espère pour l’année prochaine si les conditions sanitaires l’autorisent.
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Frontignan
Sète Agglopôle : Un président désavoué toujours soutenu par Michel Arrouy
Malgré les vents contraires, François Commeinhes peut compter sur l’appui indéfectible du maire de Frontignan, Michel Arrouy.
Ce jeudi, à 17 heures, le conseil communautaire de Sète Agglopôle Méditerranée (SAM) se réunira à Villeyrac, marquant ainsi la rentrée politique pour les élus communautaires. Cependant, les mois récents ont été tumultueux au sein de la SAM, avec un désaveu significatif de la part de certains de ses vice-présidents et des critiques grandissantes envers François Commeinhes, son président.
Au cœur de la controverse se trouve une augmentation de 75 % de la taxe foncière que quatre vice-présidents de la SAM ont rejetée en bloc. De plus, un événement majeur, passé quasiment inaperçu cet été, a exposé la fragilité de la direction de François Commeinhes au sein de cette assemblée communautaire.
En juin 2023, François Commeinhes a demandé aux communes affiliées à la SAM de soumettre au vote de leurs conseils municipaux le transfert de la séquence « éviter, réduire, compenser » (ERC), qui relève actuellement de leur compétence, vers la communauté d’agglomération. Ce transfert a été l’occasion d’évaluer le sentiment général à l’égard de la présidence de François Commeinhes parmi les conseillers municipaux n’appartenant pas à la SAM.
Dans la lignée du mécontentement général envers la gestion de François Commeinhes, les conseillers municipaux des communes ont exprimé ouvertement leur désaccord et ont rejeté ce transfert de compétences. Sur les 14 communes concernées, 6 ont opposé leur refus. Soit quasiment la moitié des communes qui sont contre ce nouveau transfert de compétences à la SAM.
Les conseils municipaux de Mèze, Mireval, Montbazin, Balaruc-le-Vieux, Loupian et Bouzigues se sont tous prononcés contre la volonté de François Commeinhes, généralement en accord avec leur maire. Cependant, à Bouzigues, un fait notable s’est produit lorsque Cédric Raja a cherché à suivre la ligne du président de la SAM. Sa tentative a été violemment rejetée par une courageuse majorité municipale, isolant ainsi le maire de Bouzigues dans sa décision.
Selon nos informations, le motif avancé dans le refus des communes concernées est que de nombreux transferts de compétences profitent à la ville de Sète au détriment des autres communes. De plus, de nombreux problèmes de fonctionnement persistent au sein de la SAM. Ainsi, l’heure ne semble pas venue d’accorder un transfert supplémentaire qui pourrait une fois de plus défavoriser les communes qui se considèrent comme invisibles. Il reste à observer si ce transfert de compétences vers la SAM est juridiquement possible désormais, quand un grand nombre s’y oppose.
Malgré ces revers, François Commeinhes fera sa rentrée rentrée politique à la SAM avec confiance. Le maire affairiste de Sète garde toujours une faible majorité pour faire passé les délibérations discutable dans cette assemblée grâce au soutien indéfectible du maire socialiste de Frontignan, Michel Arrouy, et des conseillers communautaires frontignans qui l’accompagnent. Cette solidarité persistante soulève des questions sur les liens entre les politiciens locaux, en particulier lorsque leurs antécédents politiques sont variés.
Bien que François Commeinhes ait bénéficié du soutien de Robert Ménard lors des élections sénatoriales de 2014, il semble que le maire socialiste de Frontignan n’ait aucun problème à collaborer avec des individus ayant des liens passés avec l’extrême-droite. Il est à rappeler que le maire de Béziers avait annoncé, lors d’un meeting en soutien à Sébastien Pacull à Sète le 21 janvier 2020, qu’il avait contribué à mobiliser les voix des environs de Béziers afin de garantir à François Commeinhes un siège au Palais du Luxembourg. Manifestement, cela ne semble pas poser de problème au maire socialiste de Frontignan quand il s’agit de faire des affaires politiques, bien qu’il soit très enclin à dénoncer la montée de l’extrême droite dans sa commune.
Alors que la SAM traverse une période d’incertitude politique, l’énigme persistante demeure : jusqu’où ira le soutien indéfectible de Michel Arrouy envers François Commeinhes, quel que soit le prix à payer sur le plan politique ? Le conseil communautaire de ce jeudi pourrait donner quelques éléments de réponse à cette énigme politique.
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À LIRE AUSSI > Frontignan : le maire socialiste et les élus écologistes vont trahir les électeurs de gauche
Balaruc-le-Vieux
Thau : interdiction de consommation des moules et palourdes de l’étang
Contamination des moules et palourdes de l’étang de Thau : interdiction totale de leur consommation en raison de toxines lipophiles dépassant les seuils réglementaires.
Nouveau coup dur pour la profession ! Les moules et palourdes de l’étang de Thau font l’objet de restrictions strictes en raison d’une contamination par des toxines lipophiles, selon les dernières analyses effectuées le 9 mai 2023 dans le cadre du réseau REPHYTOX. Le seuil réglementaire de sécurité sanitaire a été dépassé, ce qui a conduit le préfet de l’Hérault à prendre des mesures d’interdiction immédiates.
Ainsi, à compter de ce jour, la pêche récréative et professionnelle, le ramassage, le transport, la purification, l’expédition, la distribution et la commercialisation des moules et palourdes provenant de l’étang de Thau sont strictement interdits dans le but de protéger la santé publique. Ces mesures temporaires seront levées dès que les conditions sanitaires garantissant la sécurité seront rétablies dans les zones de production.
Il convient de noter que les huîtres et les escargots provenant de l’étang de Thau ne présentent aucune contamination et peuvent donc être consommés sans restriction. Toutefois, il est recommandé aux consommateurs de se référer à des sources d’information fiables pour obtenir des mises à jour concernant les mesures sanitaires en vigueur.
Il est également important de souligner que les coquillages récoltés dans l’étang de Thau avant le 9 mai 2023 ne sont pas soumis à des restrictions et peuvent être consommés en toute sécurité.
Afin de faciliter l’accès aux informations concernant les interdictions sanitaires de récolte de coquillages, une carte actualisée est disponible sur le site internet de l’Observatoire des Impacts Environnementaux sur les Coquillages (OIEAU) sur le site suivante : ici. De plus, les utilisateurs peuvent également consulter l’application qualitéCoq pour obtenir les informations les plus récentes.
En cas de symptômes tels que des troubles digestifs (vomissements, diarrhées, nausées, etc.) persistants, associés à des maux de tête ou des vertiges, les personnes ayant consommé des coquillages provenant des zones concernées sont invitées à consulter leur médecin sans délai.
Pour rappel, la cuisson des coquillages ne permet pas d’éliminer les toxines apportées par les phytoplanctons, des organismes végétaux microscopiques. Même après cuisson, les coquillages restent impropres à la consommation. Par conséquent, il est vivement demandé aux personnes détenant de tels produits de ne pas les consommer et de les rapporter au point de vente d’origine.
Hérault
Planète : 52 communes de l’Hérault s’unissent pour lutter contre les déchets sur les routes
La signature de la charte « Routes Propres » par 52 communes de l’Hérault marque une étape importante dans la lutte contre les déchets sur les routes.
Le jeudi 27 avril, à l’Hôtel du Département de l’Hérault, Kléber MESQUIDA, Président du Département, a signé une charte intitulée « Routes Propres » en présence des premières communes partenaires. L’objectif de cette initiative est de lutter contre les déchets et dépôts sauvages au bord des routes.
Le Département de l’Hérault et l’éco-organisme CITEO ont ainsi décidé de s’engager dans une démarche collective en impliquant les communes partenaires pour œuvrer ensemble à une « Route durable ». Ce partenariat actif vise à diminuer le volume des déchets en bord de routes en renforçant les pratiques éco-exemplaires grâce à des actions de sensibilisation, de ramassage et de tri citoyens, ainsi que la prévention pour diminuer la production de déchets à la source.
Pour soutenir les communes dans leur démarche, la collectivité s’engage à fournir des moyens d’actions concrets tels que des gants et sacs poubelles pour les opérations de nettoyage, des gadgets écologiques pour remercier les participants ou encore des kits de communication clef en main pour les organisateurs.
Les 52 premières communes partenaires sont : Agde, Bessan, Vendres, Corneilhan, Espondeilhan, Lieuran-lès-Béziers, Servian, Cabrerolles, Cazouls-lès-Béziers, Colombiers, Faugères, Gabian, Magalas, Margon, Saint-Nazaire-de-Ladarez, Ceyras, Lacoste, Le Pradal, Lunas, Mourèze, Pézènes-les-Mines, Saint-Gervais-sur-Mare, Taussac-la-Billière, Gignac, Popian, Saint-Jean-de-Fos, Le Crès, Lodève, Galargues, Lunel Viel, Lansargues, Palavas-les-Flots, Mèze, Poussan, Villeveyrac, Florensac, Murviel-lès Montpellier, Saussan, Le Triadou, Prades-le-Lez, Saint-Mathieu-de-Tréviers, Saint-Vincent de-Barbeyrargues, Berlou, Cassagnoles, Cessenon-sur-Orb, Courniou, Ferrals-les Montagnes, La Livinière, La Salvetat-sur-Agout, Saint-Chinian, Saint-Pons-de-Thomières, Verreries-de-Moussans.
Cette initiative collective permettra à ces communes partenaires de s’engager efficacement dans la lutte contre les déchets et dépôts sauvages sur les routes, tout en favorisant une prise de conscience générale pour une « Route durable » et un environnement plus propre.
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