France
Défilé militaire à Paris pour la fête nationale, malgré le variant
Après une année sans, Covid oblige, la France renoue mercredi avec la tradition du défilé militaire à l’occasion de sa fête nationale, mais la prudence restera de mise alors que le pays tente d’éviter une quatrième vague épidémique du très contagieux variant Delta.
En 2020, en pleine explosion de la pandémie, le défilé du 14 juillet avait été annulé – du jamais vu depuis la Seconde Guerre mondiale -, remplacé par une cérémonie place de la Concorde.
Cette année signe le retour des troupes, des drapeaux et des blindés sur la célèbre avenue parisienne des Champs-Elysées, mais l’accès au spectacle sera limité, les spectateurs devront être munis du pass sanitaire et porter un masque. La jauge dans les tribunes sera en outre fixée à 10.000 personnes contre 25.000 en temps normal.
A l’heure où le virus repart à la hausse en France, le président Emmanuel Macron a mis lundi la pression sur les non vaccinés: la vaccination des soignants sera désormais obligatoire et un pass sanitaire sera bientôt demandé à l’entrée de la plupart des lieux publics.
Pour les militaires, la question est déjà réglée: depuis quelques mois, les troupes françaises envoyées en opérations extérieures sont dans l’obligation de se faire vacciner.
L’édition 2021 du défilé mobilisera 5.000 participants, dont 4.300 militaires à pied, 73 avions, 24 hélicoptères, 221 véhicules et 200 chevaux de la Garde républicaine.
Le chef de l’Etat y assistera aux côtés de son chef d’état-major des armées, le général François Lecointre, qui cédera sa place une semaine plus tard à l’actuel chef d’état-major de l’armée de Terre, le légionnaire Thierry Burkhard.
« Gagner l’avenir » est le thème de cette édition 2021, en double référence à la bataille sanitaire menée par les Français mais aussi à la nécessaire préparation des armées à « des engagements plus durs, dits de haute intensité, en s’appuyant sur des matériels de haute technologie », selon le gouverneur militaire de Paris, le général Christophe Abad.
Le blindé Griffon, véhicule de transport de troupes de nouvelle génération, défilera pour la première fois. Il doit être prochainement déployé au Sahel.
Hommage aux policiers municipaux
Après le traditionnel défilé aérien ouvert par la Patrouille de France, un contingent des forces spéciales européennes participant à la « Task Force Takuba » lancera le défilé à pied sur les Champs-Elysées.
Huit nations (France, Belgique, Estonie, Italie, Pays-Bas, République tchèque, Portugal, Suède) contribuent ce groupement initié par la France pour accompagner les forces maliennes au combat. Takuba occupera une place centrale dans le futur dispositif antijihadiste au Sahel, où Paris compte réduire ses effectifs militaires après huit ans de présence.
« Il faut faire en sorte que la France soit moins seule pour faire la même chose, sinon plus », soulignait mardi dans Le Monde le général Lecointre, en évoquant « la volonté de remplacer une masse de manoeuvre française par une force européenne, et si possible par d’autres partenaires africains ».
Pour la première fois défileront à Paris des policiers municipaux, en l’occurrence de la ville de Nice (sud-est), en première ligne sur deux attentats ces dernières années: l’attaque au camion-bélier qui avait fait 86 morts le 14 juillet 2016, puis l’agression dans la basilique de Nice en octobre 2020, au cours de laquelle 3 personnes ont été tuées.
La marine mettra à l’honneur ses sous-mariniers, avec la présence de l’équipage du sous-marin nucléaire d’attaque (ANS) Émeraude, de retour d’une mission de sept mois dans la stratégique région Indo-Pacifique.
L’armée de l’Air fera quant à elle défiler son nouveau commandement de l’Espace, créé en 2019.
Le Service de santé des armées (SSA), très mobilisé depuis le début de la pandémie qui a fait plus de 111.000 morts morts en France, sera aussi représenté.
Le défilé, d’une durée de 2 heures, s’achèvera en musique avec une chorale de 120 jeunes.
A l’issue du défilé, plusieurs animations seront proposées dans la capitale. Le public pourra faire un don de sang à l’Hôtel des Invalides au profit des militaires blessés en opérations. Dans la soirée, un feu d’artifice fera scintiller le ciel au-dessus de la Tour Eiffel.
France
Neige : une quinzaine de départements placés en vigilance ce jeudi et vendredi
Météo-France a émis une vigilance jaune pour une quinzaine de départements du Nord-Est, anticipant des chutes de neige et des conditions glissantes les jeudi 2 et vendredi 3 janvier. Les prévisions indiquent des flocons mêlés à la pluie, avec une accumulation de quelques centimètres sur les hauteurs.
Pour débuter l’année 2025, une perturbation météorologique apporte des conditions hivernales sur le Nord-Est de la France. Météo-France a ainsi placé en vigilance jaune les départements suivants : Alpes-de-Haute-Provence, Aisne, Aube, Ardennes, Côte-d’Or, Doubs, Haute-Marne, Meuse, entre autres. Selon l’agence météorologique, des flocons pourraient se mêler temporairement à la pluie, notamment de la région parisienne à l’Avesnois, sans toutefois provoquer d’accumulation significative au sol.
Dans son bulletin, Météo-France précise qu’au cours de la matinée, avec une baisse progressive des températures, la neige remplacera la pluie sur les hauteurs, notamment de la Champagne-Ardenne à la Lorraine, entraînant la formation d’une couche de quelques centimètres. Les conditions routières pourraient ainsi devenir délicates, en particulier sur les axes secondaires et en altitude.
Il est recommandé aux habitants des zones concernées de rester vigilants et de consulter régulièrement les mises à jour météorologiques. Les autorités conseillent de limiter les déplacements non essentiels et de s’équiper de manière appropriée en cas de nécessité. Pour plus d’informations, il est possible de consulter le site de Météo-France.
France
Gestion du Covid-19: fin de l’enquête à la CJR, pas de ministre mis en examen
La Cour de justice de la République (CJR) a conclu son investigation sur la gestion gouvernementale de la pandémie de Covid-19 sans poursuivre aucun ministre.
L’enquête de la Cour de justice de la République (CJR) sur la gestion de la crise sanitaire par le gouvernement français pendant la pandémie de Covid-19 s’est achevée sans qu’aucun ministre ne soit mis en examen. Ce dénouement marque la fin d’une longue procédure qui visait à évaluer les responsabilités des hauts responsables politiques dans la lutte contre le virus.
Les anciens ministres concernés, Édouard Philippe, Agnès Buzyn et Olivier Véran, ont tous été placés sous le statut de témoin assisté, une position qui leur permet de bénéficier de certains droits sans être directement accusés. Cette décision judiciaire ouvre la voie à un probable non-lieu, confirmant ainsi que les éléments recueillis ne justifient pas de poursuites pénales.
L’enquête, ouverte en juillet 2020 suite à plusieurs plaintes pour mise en danger de la vie d’autrui et abstention volontaire de combattre un sinistre, a été marquée par l’absence de preuves concrètes permettant d’établir une faute pénale des ministres. La seule mise en examen, celle d’Agnès Buzyn, a été annulée en janvier 2023 par la Cour de cassation, mettant fin à une brève période d’accusation contre l’ancienne ministre de la Santé.
La complexité de la gestion d’une crise sanitaire d’une telle ampleur a été soulignée par plusieurs sources proches du dossier. Les investigations ont impliqué des perquisitions et des auditions approfondies, non seulement des ministres, mais aussi de hauts fonctionnaires comme Jérôme Salomon et Geneviève Chêne. Cependant, malgré la masse de documents collectés, la CJR n’a pas trouvé de base légale suffisante pour poursuivre les responsables politiques.
Cette clôture de l’enquête pose la question de l’efficacité et de l’objectivité de la CJR, une institution souvent critiquée pour sa composition et son fonctionnement. Certains observateurs regrettent que des plaintes aient été classées sans suite, suggérant que des investigations plus poussées auraient pu apporter des éclaircissements supplémentaires sur la gestion de la crise.
Le dossier de la pandémie de Covid-19, avec ses milliers de pages, pourrait néanmoins servir de base pour d’autres analyses et enquêtes, notamment celles menées par le Pôle santé publique du tribunal judiciaire de Paris. Ces investigations parallèles pourront peut-être offrir une vision plus complète des actions et des inactions gouvernementales durant cette période critique.
Ainsi, même si la CJR a conclu son travail sans mise en examen, le débat sur la gestion de la pandémie par l’État reste ouvert, et les leçons à tirer de cette crise sanitaire sont encore à approfondir.
France
Cyclone à Mayotte: le bilan s’alourdit à 39 morts et plus de 4.000 blessés
L’archipel de Mayotte, frappé par le cyclone Chido, affiche désormais un bilan dramatique de 39 morts et plus de 4.000 blessés, tandis que les efforts de secours s’intensifient.
Le cyclone Chido, qui a balayé Mayotte le 14 décembre, a laissé derrière lui un tableau de désolation. Avec un bilan désormais fixé à 39 décès, selon un communiqué du préfet de Mayotte, l’ampleur de la catastrophe se précise. Le ministère de l’Intérieur a également révélé que 4.136 personnes ont subi des blessures légères et 124 autres ont été gravement atteintes, témoignant de la violence de l’événement.
Les opérations de recherche et de secours continuent de se déployer sur l’archipel. Des missions d’identification des victimes sont menées en collaboration avec les autorités locales et les associations, tandis que des drones sont employés pour ratisser les zones sinistrées. Les efforts sont concentrés sur une quinzaine de secteurs identifiés comme prioritaires.
Face à l’urgence médicale, un hôpital de campagne a été mis en place dans un stade à l’est de Mamoudzou. Équipé d’une maternité et de deux blocs opératoires, cet établissement temporaire peut accueillir jusqu’à 100 patients par jour en consultation et assurer 30 hospitalisations, offrant ainsi un soutien crucial à la population affectée.
Les infrastructures essentielles ne sont pas en reste. La distribution d’eau a été renforcée, avec désormais 100.000 litres par jour livrés aux habitants. Au total, plus de 630.000 litres d’eau ont été acheminés sur l’île, un effort considérable pour répondre aux besoins primaires des sinistrés. La collecte des déchets ménagers, interrompue par la tempête, reprend progressivement, avec 11 camions du SIDEVAM en action pour nettoyer l’île.
Sur le plan des communications, 63% de la population peut de nouveau utiliser le réseau mobile, tandis que 37% des foyers ont accès à l’électricité, soit environ 20.000 maisons. Les restrictions sur le carburant ont été levées, bien que la limitation à un jerrican par personne soit maintenue, une mesure visant à éviter les pénuries.
Enfin, un pont aérien a été établi entre Mayotte, La Réunion et l’Hexagone, permettant l’acheminement de plus de 100 tonnes de matériel quotidiennement. Du 15 au 24 décembre, 72 vols ont été effectués, transportant renforts, matériel, nourriture et eau, illustrant la mobilisation massive pour venir en aide à cet archipel français de l’océan Indien.
Cet événement, le plus dévastateur depuis près de neuf décennies, met à l’épreuve la résilience de Mayotte et souligne l’importance de la solidarité nationale dans les moments de crise.
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