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Hérault

Thau : Rassemblement du personnel hospitalier devant l’hôpital de Sète demain matin

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CGT des hôpitaux du Bassin de Thau

Demain, toute la fonction publique se mobilise pour protester aux côtés du personnel hospitalier.  La CGT des hôpitaux du Bassin de Thau a appelé à la mobilisation devant l’hôpital de Sète, entre 10 et 11h.

Surmené par la crise sanitaire depuis des mois, le personnel hospitalier réclame du changement. En effet, il s’est mobilisé à maintes reprises depuis l’accalmie de l’épidémie : faibles effectifs de personnel, matériel manquant, salaires trop bas, … Il y a matière à se plaindre.

Demain, le personnel soignant manifeste à travers les métropoles françaises, appuyé par les autres professionnels de la fonction publique. La CGT des Hôpitaux du Bassin de Thau appelle à un rassemblement des salariés et de la population entre 10h et 11h devant l’hôpital de Sète. Ensuite, le cortège partira sur Montpellier rejoindre la manifestation qui ira du conseil départemental au CHU.

À Montpellier, un rassemblement devant le conseil départemental doit se tenir à partir de 10h. Après plusieurs prises de parole, le cortège se dirigera en direction du CHU, aux alentours de midi. Il sera rejoint par des professionnels de la fonction publique d’État et territoriale.

Une manifestation qui clôture une série de rassemblements épars

Le mois dernier, le personnel soignant a manifesté à plusieurs reprises. Cette fois, la mobilisation est générale. « IADES, IBODES, psychologues, techniciens de labo, …. Beaucoup de profession ont fait entendre leur mécontentement le mois dernier. Cette fois-ci, tout le personnel hospitalier est appelé à se mobiliser. Tous les agents des hôpitaux du Bassin de Thau sont concernés », explique Véronique Mauroy, secrétaire générale de la CGT des Hôpitaux du Bassin de Thau.

Les réclamations du personnel soignant restent inchangées. « Nous revendiquons la hausse des salaires dont le point d’indice est gelé depuis des années. Les mardis de la colère de l’année dernière ont débouché sur la considération de nos revendications par le gouvernement. Cependant, la CGT n’est pas allée au bout du processus. En effet, nous n’avons pas voté le protocole Ségur parce qu’il ne respectait pas entièrement nos revendications. Nous revendiquons une augmentation de salaire de 300€ pour tous les agents hospitaliers. Or, le Ségur n’a accordé qu’une indemnité de 183€. On ne va pas dédaigner cette augmentation, c’est déjà un progrès, mais on veut aller plus loin », assure Mme Mauroy.

Enfin, les faibles effectifs de personnel et le manque de matériel sont toujours pointés du doigt. « On revendique des moyens humains, donc des embauches. Qui plus est des embauches sur notre statut, pas des agents contractuels. On sollicite également l’ouverture de lits supplémentaires. En une vingtaine d’années, ce sont près de 100 000 lits qui ont été supprimés à travers l’Hexagone. Les agents sont épuisés et souvent contraints de revenir sur leurs congés et repos. Ils ont une énorme pression sur les épaules quant au renouvellement des contrats et au bon fonctionnement des services qui découle des remplacements », conclut Véronique Mauroy.

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Hérault

Grande-Motte : Incendie dans une synagogue, le suspect interpellé

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Grande-Motte : Incendie dans une synagogue, le suspect interpellé

La synagogue de la Grande-Motte a été la cible d’une attaque incendiaire dans la matinée du samedi 24 août. Le suspect, un homme de 33 ans, a été appréhendé dans la soirée par les forces de l’ordre à Nîmes. Les autorités privilégient la piste criminelle.

Dans la matinée du samedi 24 août, la synagogue Beth Yaacov de la Grande-Motte, a été le théâtre d’une attaque incendiaire, provoquant une vive émotion au sein de la communauté locale. Les faits se sont déroulés aux alentours de 8h30, lorsque deux véhicules en feu ont été signalés devant l’édifice religieux. L’un des véhicules, vraisemblablement piégé avec une bouteille de gaz, a explosé, déclenchant plusieurs foyers d’incendie qui se sont propagés jusqu’aux portes de la synagogue. Quatre départs de feu distincts ont été recensés par les pompiers intervenus sur place.

Un policier municipal a été légèrement blessé lors de l’incident et a été transporté en urgence à l’hôpital. Aucun autre blessé n’a été signalé parmi les fidèles présents dans la synagogue à ce moment-là. Rapidement, les autorités ont privilégié la piste criminelle, un individu suspect ayant été repéré par les caméras de vidéosurveillance peu avant l’attaque. L’homme, identifiable par un drapeau palestinien noué autour de la taille et un keffieh, a été activement recherché par les forces de l’ordre.

Le ministre démissionnaire de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a immédiatement réagi en condamnant fermement cet acte, qu’il a qualifié de « tentative d’incendie manifestement criminelle ». Il a assuré que tous les moyens seraient mobilisés pour retrouver l’auteur de cette attaque. Dans un communiqué, il a rappelé que des mesures de sécurité supplémentaires avaient été demandées devant les lieux de culte juifs en mai dernier, et il a réitéré cette demande auprès du préfet de l’Hérault à la suite de cet événement.

En fin de journée, le suspect a été localisé dans une tour du quartier sensible de Pissevin, à Nîmes. L’intervention a été menée conjointement par les unités d’élite du Raid et les brigades d’intervention de Marseille et Montpellier. Lors de l’opération, le suspect a ouvert le feu sur les forces de l’ordre, qui ont riposté, le blessant au visage. L’homme, de nationalité algérienne, est connu des services de police pour des délits mineurs et pour consommation de stupéfiants, mais n’était jusqu’alors pas fiché par les services antiterroristes.

Trois autres personnes, issues de l’entourage du suspect, ont également été placées en garde à vue dans le cadre de cette enquête. Les investigations se poursuivent pour déterminer les circonstances exactes de la préparation de l’attaque et la fuite du suspect. Le parquet national antiterroriste s’est saisi de l’affaire, qualifiant l’incident de « tentative d’assassinats terroristes ».

Le Premier ministre démissionnaire, Gabriel Attal, s’est rendu sur les lieux en début d’après-midi en compagnie de Gérald Darmanin. Il a affirmé que la France ne céderait pas face à l’antisémitisme et à la violence, soulignant que la lutte contre ces fléaux est un combat de chaque instant pour la nation. Le président de la République, Emmanuel Macron, a également exprimé son soutien aux victimes et réitéré l’engagement de l’État à protéger les lieux de culte à travers le pays.

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Hérault

Agde : Collision entre un TGV et une voiture à Agde, le conducteur grièvement blessé

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Agde : Collision entre un TGV et une voiture à Agde, le conducteur grièvement blessé
@sdis34

Vendredi après-midi, un TGV a percuté une voiture à un passage à niveau à Agde, entraînant des blessures graves pour le conducteur de 54 ans. Les passagers du train sont indemnes, mais le trafic ferroviaire a été fortement perturbé.

Un accident dramatique s’est produit ce vendredi après-midi à Agde lorsqu’un TGV est entré en collision avec une voiture sur un passage à niveau. Le conducteur du véhicule, un homme de 54 ans, a été grièvement blessé et transporté à l’hôpital en urgence relative, sans que son pronostic vital ne soit engagé.

Les secours ont rapidement intervenu sur les lieux pour désincarcérer la victime, dont la voiture a été écrasée par l’avant du train. Les pompiers de l’Hérault ont partagé des photos impressionnantes de l’opération sur les réseaux sociaux. D’après les premiers éléments de l’enquête et les déclarations du conducteur aux pompiers, l’homme aurait tenté de se suicider en forçant délibérément le passage à niveau.

La collision a été violente, entraînant la voiture sur 150 mètres avant l’arrêt du TGV. Heureusement, aucun des 550 passagers du train n’a été blessé. Ils ont été évacués vers une salle de la ville pour attendre la fin des opérations de secours.

Cet accident a entraîné une interruption prolongée du trafic ferroviaire entre Sète et Narbonne. La SNCF a mobilisé ses équipes pour rétablir la circulation dès la fin des interventions des secours et de la police. Cependant, à 21h20, le trafic n’avait toujours pas repris, causant des perturbations majeures pour les voyageurs.

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Élections législatives : Une participation toujours en hausse à 17h dans l’Hérault

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Élections législatives : Une participation toujours en hausse à 17h dans l'Hérault

La participation en forte hausse dans l’Hérault et au niveau national pour le premier tour des élections législatives de 2024.

Le taux de participation à 17h est de 60,35 % dans l’Hérault, selon les chiffres publiés par la préfecture ce dimanche 30 juin pour le premier tour des élections législatives anticipées. Un chiffre en nette hausse par rapport à celui du premier tour en 2022 où le taux de participation à 17h était de 39,73 %.

Pour rappel, à 12h, la participation s’élevait à 28,91 % dans le département de l’Hérault, soit une forte hausse par rapport au premier tour du scrutin en 2022. À la même heure, il y a deux ans, le taux de participation était de 18,55 %.

Participation nationale en forte augmentation

Au niveau national à 17h, le taux de participation est de 59,39 % en France métropolitaine, selon les chiffres du ministère de l’Intérieur, contre 39,42 % à la même heure lors du premier tour des législatives en 2022. La participation est donc en très forte hausse par rapport à ce scrutin.

Il faut remonter aux élections législatives de 1986 pour atteindre un chiffre plus élevé (63,6 %), indique Mathieu Gallard, directeur d’études de l’institut de sondages Ipsos. Ce scrutin n’est néanmoins pas représentatif puisqu’il se déroulait à la proportionnelle, à un tour. Avec ce mode de scrutin, il faut remonter à 1978 pour trouver un taux de participation plus important (68,8 %).

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