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Play-offs NBA: Les Lakers prennent la porte, Phoenix affrontera Denver

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Séisme en NBA: courageux mais impuissants, à l’image de LeBron James orphelin d’Anthony Davis blessé, les Lakers ont été sortis dès le 1er tour des play-offs, battus (113-100) au match N.6 par Phoenix qui affrontera Denver, tombeur de Portland, en demi-finale à l’Ouest.

C’est la cinquième fois dans l’histoire de la ligue qu’un champion en titre prend la porte à ce stade de la saison d’après. San Antonio avait par deux fois subi cet échec (2000, 2015), tout comme Miami en 2007 et Dallas en 2012.

James, lui, n’avait jamais encore connu d’élimination au 1er tour d’une phase finale. La dernière fois qu’il avait été écarté par une équipe de sa propre conférence remonte à 2010, en demi-finale de l’Est perdue avec Cleveland contre Boston.

A l’époque, cela avait eu pour conséquence de le voir quitter son Ohio de cœur pour rebondir à Miami, avec deux titres à la clé. Il est très peu probable que cette contre-performance soit suivie des mêmes effets, car il est lié aux Lakers jusqu’en 2023, mais la frustration est immense de finir cette saison où rien d’autre qu’un « back-to-back » (doublé) semblait promis à L.A. Jusqu’à ce que les blessures s’en mêlent.

Les trois mois d’absence cumulés d’Anthony Davis (tendon d’Achille) et du « King » (cheville) au printemps, avaient déjà provoqué la chute des Lakers de la 2e à la 7e place de barragiste. La douleur à l’aine du premier, contractée au match N.4 aura été celle de trop.

« Je pense que la forme a joué un rôle important dans la position dans laquelle nous nous sommes retrouvés », a déclaré Davis après l’élimination.

« Moi qui ai manqué 30 matchs, Bron qui a manqué un grand nombre de matchs… Nous n’étions tout simplement pas en bonne forme. Nous étions en très bonne forme l’année dernière, ce n’était pas la même chose cette année. Et nous ne pouvions pas nous exprimer pleinement sur le parquet », a indiqué le joueur de 28 ans.

Booker intenable

L’ailier a bien tenté de jouer dans le match N.6, mais la douleur à été insurmontable et il n’a tenu que cinq minutes sur le parquet. Accablée, son équipe a alors pris une énorme grêle au 1er quart-temps (36-14), encaissant dix shoots à trois points, donc six par le seul Devin Booker intenable (47 pts au final, 11 rbds).

L’avance des Suns a ainsi culminé à 29 unités en première période, mais L.A. ne pouvait se faire humilier devant son public du Staples Center, comme cela avait été le cas 48 heures plus tôt à Phoenix (115-85).

Et sa réaction d’orgueil, impulsée par James (29 pts, 9 rbds, 7 passes) fut admirable, puisqu’il a recollé à dix longueurs au 4e quart-temps. Moment auquel Chris Paul (8 pts, 12 passes), pourtant lui aussi diminué (épaule), s’est chargé de refroidir la cocotte minute californienne avec deux tirs importants, qui ont rassuré des Suns soudain devenus de petits écoliers face à l’adversité grandissante.

« Nous savions que nous n’arriverions pas là où nous voulons aller, sans leur passer par dessus, et il se trouve que c’était au premier tour. C’était difficile jusqu’au bout. Personnellement, j’ai travaillé toute ma vie pour ce moment, alors ce n’était pas le moment de m’en priver », a commenté Booker.

Lui et ses Suns auront fort à faire face à Denver, encore porté par l’indispensable Nikola Jokic (36 points) lors de sa victoire (126-115) décisive à Portland.

Les Nuggets, qui ont compté 14 points de retard au milieu du troisième quart-temps, ont poussé un gros coup d’accélérateur dans le dernier, remporté 28-14.

Jokic détonateur

Favori pour le trophée de MVP, leur pivot serbe (8 rbds, 6 passes) a été le détonateur pour Denver avec dix points marqués dans ces dernières minutes, secondé par Monte Morris, auteur de 9 de ses 22 points dans le money-time, juste après un tir derrière l’arc au buzzer du 3e quart-temps qui a fait très mal au moral des Blazers.

Auparavant, c’est Michael Porter Jr qui avait contenu à lui seul l’entame pleine d’envie de Portland en réussissant six shoots à trois points dans le 1er quart-temps (26 pts au total).

Sans Jamal Murray, la deuxième arme offensive derrière Jokic, la franchise du Colorado a démontré qu’elle a des ressources, également incarnées par Aaron Gordon, dont le tir à longue distance à 52 secondes du terme (124-115) a définitivement éteint les espoirs de survie des Blazers.

Certes auteur de 28 points (13 passes), leur star Damian Lillard a été moins en verve que 48 heures plus tôt, quand il avait arraché à lui seul deux prolongations avec ses 55 points marqués dont 12 banderilles derrière l’arc (nouveau record NBA en play-offs). Un exploit vain puisqu’il y eut une troisième défaite au bout.

Cette fois il n’y a pas eu de « Dame Time », ce moment bien à lui durant lequel il renverse des situations compromises. La fatigue était trop manifeste, malgré le soutien de CJ McCollum (21 pts), et la défense de Denver a eu le dernier mot.

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Les Jeux paralympiques de Paris 2024 lancés sous le signe de l’inclusion et de la transformation

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Les Jeux paralympiques de Paris 2024 lancés sous le signe de l'inclusion et de la transformation

La cérémonie d’ouverture des Jeux paralympiques 2024 s’est déroulée en plein cœur de Paris, marquant le début de onze jours de compétitions intenses. Dans une atmosphère empreinte de symbolisme et de célébration, la vasque a été allumée par cinq athlètes français, sous les regards de milliers de spectateurs.

Les Jeux paralympiques de Paris 2024 ont été inaugurés le mercredi 28 août au terme d’une cérémonie riche en émotions, organisée dans le cadre prestigieux du Jardin des Tuileries. À 23h34 précises, la vasque symbolique s’est élevée au-dessus de la capitale, illuminée par les porte-drapeaux de la délégation française, Nantenin Keïta et Alexis Hauquinquant, accompagnés par Elodie Lorandi, Charles-Antoine Kouakou et Fabien Lamirault. Ce moment solennel, empreint de fierté et de détermination, a été le point culminant d’un événement de trois heures qui a célébré non seulement le sport, mais aussi l’inclusion et la diversité.

Précédant ce grand final, la parade des athlètes a vu défiler 5 100 participants issus de 168 délégations, depuis les Champs-Élysées jusqu’à la place de la Concorde. Les 50 000 spectateurs présents le long de cette avenue emblématique ont été les témoins d’une démonstration de solidarité et de respect, symboles forts de ces Jeux. Cette procession a été l’occasion de rappeler la diversité et la force des athlètes paralympiques, venus des quatre coins du monde pour se mesurer dans des compétitions qui débuteront dès le lendemain.

La cérémonie, bien que plus introspective que celle des Jeux olympiques, n’en était pas moins ambitieuse. Axée sur les thèmes de l’inclusion et de la célébration du corps, elle a offert un spectacle visuel impressionnant, ponctué par des performances artistiques de haut vol. Cependant, un léger couac technique a été relevé dans la retransmission télévisée, avec un son jugé insuffisant par certains téléspectateurs, atténuant l’impact de prestations musicales telles que celle de Christine and The Queens.

Ces Jeux paralympiques, placés sous le signe de la transformation, ont été salués par Tony Estanguet, président de Paris 2024, qui a évoqué une « révolution paralympique » en marche. Selon lui, cette révolution, bien que douce, promet de bouleverser profondément les perceptions et les consciences, laissant entrevoir un avenir marqué par une inclusion plus grande et une reconnaissance accrue des capacités de chacun. Les prochains jours s’annoncent donc non seulement sportifs, mais également porteurs d’un message universel de changement et de progrès.

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Paris 2024 : La flamme est éteinte

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Paris 2024 : La flamme est éteinte
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Les Jeux Olympiques de Paris 2024 se sont achevés au Stade de France, mettant à l’honneur Léon Marchand. Los Angeles prend le relais pour 2028 !

Les Jeux Olympiques de Paris 2024 se sont officiellement clôturés ce dimanche lors d’une cérémonie au Stade de France. Pendant un peu plus de trois heures, le monde a assisté à une fête grandiose, marquée par la présence de Léon Marchand, nageur français quintuple médaillé olympique, qui a eu l’honneur de porter la flamme olympique pour son ultime trajet.

Absent des premiers instants de la cérémonie au Stade de France, Léon Marchand a commencé son parcours au Jardin des Tuileries, où il a allumé la lanterne contenant la flamme olympique. En attendant son arrivée à Saint-Denis, les spectateurs ont assisté à une entrée des porte-drapeaux des délégations, dont Antoine Dupont et Pauline Ferrand-Prévot pour la France. Les athlètes présents ont ensuite défilé dans le stade au son des chansons emblématiques de ces Jeux, avant de participer à un karaoké géant, mené par Denis Brogniart.

Le moment marquant de la soirée est venu avec la remise du drapeau olympique à la ville hôte des prochains Jeux. Après les discours de Tony Estanguet et Thomas Bach, Anne Hidalgo a transmis le drapeau olympique à Karen Bass, maire de Los Angeles. Le passage de relais s’est poursuivi avec une performance spectaculaire de Tom Cruise, qui a sauté du toit du Stade de France avant de rejoindre Los Angeles dans une séquence filmée.

La cérémonie s’est conclue en apothéose avec l’arrivée de Léon Marchand au centre du stade, où il a éteint la flamme olympique aux côtés d’athlètes représentant tous les continents, dont Teddy Riner. Ainsi se sont terminés les Jeux Olympiques de Paris 2024, laissant place à Los Angeles pour 2028.

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Paris 2024 – Natation : Marchand éblouissant, quatrième médaille d’or

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Paris 2024 - Natation : Marchand éblouissant, quatrième médaille d'or

Époustouflant, Léon Marchand a remporté la finale du 200m quatre nages ce vendredi, s’adjugeant une quatrième médaille d’or olympique individuelle à Paris 2024.

Déjà triple champion olympique à Paris 2024, Léon Marchand continue d’impressionner. À 22 ans, il a encore renforcé son statut de légende de la natation ce vendredi en triomphant lors de la finale du 200m quatre nages. Devant une La Défense Arena en ébullition, Marchand a captivé le public avec une performance remarquable.

Dès le départ, il a montré sa puissance en papillon, bien que devancé par le Chinois Shun Wang. C’est lors de la nage sur le dos que le natif de Toulouse a pris l’avantage, durcissant la course et prenant la tête. En brasse, il a creusé l’écart, établissant une avance confortable de plus d’une seconde et demie (+1.73). Lors de la nage libre finale, Marchand a tout donné, et même s’il n’a pas battu le record du monde, il a établi un nouveau record olympique avec un temps de 1:54.06, surpassant l’ancien record détenu par Michael Phelps.

La deuxième place, occupée par le Britannique Duncan Scott à plus d’une seconde (+1.25), témoigne de la domination de Marchand dans cette course. Son exploit à Paris 2024 ne fait que confirmer son statut d’icône de la natation, et son avenir s’annonce encore plus brillant.

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