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Portrait – Philippe Prieur : Ses crampons ont foulé bien des terrains

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Philippe Prieur

Du jeu de balle aux pieds dans les cours d’écoles, Philippe Prieur en garde un souvenir ému et découvre en grandissant, une passion qui va envahir sa vie. Il devient vite un accro des terrains de foot. À force d’entrainements et de travail acharné, associés à un certain talent naturel, il veut devenir professionnel. Mais la route est encore longue. Pour tenter de ne pas trop subir le traumatisme du divorce parental, il rejoint l’équipe d’ Aix sur Vienne. Il a 16 ans et intègre la troisième division, coaché par Yvon Goujon, remarqué par plusieurs clubs ( Bordeaux, Nice, St Etienne…) il part finalement à Paris avec A.Grizzetti.

Arrivé au Paris FC à l’âge de 17 ans et durant quatre saisons dont une en D1, il sera fidèle à ce club. Il rejoint alors le HAC ( Le Havre ) où il s’impose naturellement comme l’une des pièces maitresses du groupe. Accrocheur, percutant, bon centreur, excellent buteur, Philippe Prieur inscrit 54 buts en championnat, la plupart entre 1981 et 1985, en cinq saisons de D2. Avec ses coéquipiers attaquants (Martet et Olarevic), ils totaliseront à eux trois 85 buts, devenant ainsi la meilleure attaque de D2 au cours de son passage dans le club, participant ainsi très activement au retour du HAC parmi l’élite. Fin de saison en D1 pour Philippe qui retrouve la D2 à Caen ( 40 buts en deux saisons) il contribue très largement à la première accession du club en D1. Mais cet attaquant de pointe a la nostalgie, il regagne le Havre, n’y reste qu’une seule saison et dirige sa carrière vers le club des Chamois Niortais. Philippe, natif de région Tourangelle, est heureux d’incorporer le club. Il termine sa carrière de joueur au FC Bourges. Il effectue alors une année à Digne en tant qu’entraineur général après avoir passé brillamment ses diplômes à Clairefontaine. Il ne quittera jamais tout à fait ce milieu dans lequel ses fonctions seront toujours couronnées de succès.

Si de sa carrière il garde un souvenir impérissable et ne tarit pas d’anecdotes d’avant ou d’après matchs, il est beaucoup plus discret et humble sur cet éloquent palmarès. Il s’accorde à ne dire que peu de choses sur son passé sportif :  » J’étais toujours un mort de faim devant le but, j’ai d’ailleurs eu presque autant de passes décisives que de buts marqués dans ma carrière « .

Champion de France de D2 en 1985, meilleur buteur du Havre AC avec 70 buts, élu meilleur joueur de l’année en D2 pour la saison 87, international olympique, meilleur buteur des Jeux méditerranéens en Syrie.

Une carrière fertile en buts pour Philippe Prieur, 350 matchs, plus de 150 buts et autant de passes décisives en 14 saisons. Cet homme qui a connu bien des joies et quelques peines a posé ses valises à Sète voici maintenant plusieurs années. Il n’est pas rare de le voir contempler la mer aux bras de Martine, sa muse, une perle Agathoise, de le croiser dans certains endroits phares de notre cité ou encore de l’observer s’entrainer à la marche. Sa joie de vivre transporte toujours ses amis et relations.

Et pour revivre quelques bons souvenirs, il ne cesse d’avoir un œil sur les clubs dont il a été si souvent un des hommes clés.

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