Sports
L1: Lyon assomme et talonne Monaco, qui laisse filer Lille et Paris en tête
Quelle bagarre en Principauté! Dans un match houleux, Lyon a renversé Monaco 3-2 dimanche, revenant à un point de l’ASM (3e) en Ligue 1, avec l’espoir d’accrocher la Ligue des champions. Par ricochet, la course au titre semble désormais réduite au duel Lille-Paris.
Cherki et Lyon relancent tout !
Au terme d’un choc électrique, conclu par une bousculade généralisée et une distribution de cartons rouges, c’est l’OL (4e, 70 pts) qui a triomphé et s’est relancé dans la course au podium derrière Monaco (3e, 71 pts) à trois journées de la fin du championnat.
Cette défaite, la première des Monégasques depuis début mars à Strasbourg (1-0), a un double effet: Lyon peut croire à nouveau à la troisième place, la dernière donnant accès à la C1. Et le titre semble promis à Lille (76 pts) ou au Paris SG (75 pts).
Le but de la victoire lyonnaise est l’oeuvre du jeune Rayan Cherki (17 ans), qui a parfaitement ouvert son pied au bout d’un débordement de Mattia de Sciglio (89e).
Mais auparavant, « Gones » et Monégasques se sont rendu coup pour coup: Kevin Volland (25e) et un penalty de Wissam Ben Yedder (86e) pour l’ASM, contre un but de Memphis Depay (57e), également passeur décisif pour Marcelo (77e) côté OL.
Bref, chaque équipe a eu la victoire entre ses pieds et ce choc aura été d’une intensité incroyable, à la limite de la correction, comme lors de leur récente confrontation en Coupe de France (2-0 pour l’ASM).
Malmené, rapidement privé de Jason Denayer sorti sur blessure (29e), en infériorité numérique après l’exclusion méritée de Maxence Caqueret pour une vilaine semelle (70e), Lyon a eu le mérite de ne pas désarmer.
La fin de match aura été houleuse, avec des échauffourées sur la pelouse et une distribution de cartons rouges (Pellegri et Willem Geubbels côté ASM, Marcelo et De Sciglio pour l’OL), et l’expérimenté président lyonnais Jean-Michel Aulas ne s’est pas gêné pour alimenter la polémique.
« Ça relance toute la dynamique de la (qualification pour la) Ligue des champions. Aujourd’hui on est dans un bon moment. Ceci étant, à la fin du match, on n’avait aucune raison de se faire agresser comme ça a été le cas », a taclé le dirigeant au micro de Canal+, donnant le ton d’une fin de saison ultra-disputée.
Saint-Etienne et Bordeaux peuvent souffler
Avec trois journées restant à disputer, Saint-Etienne a enfin atteint la barre symbolique des 42 points, traditionnellement synonyme de maintien, grâce à une performance maîtrisée sur la pelouse de Montpellier (2-1).
A la décharge des Montpelliérains, le MHSC n’a plus grand-chose à jouer dans cette L1 et est désormais tourné vers sa demi-finale de Coupe de France le 12 mai face au Paris SG. L’annonce, juste avant le coup d’envoi du match, du départ en fin de saison de Der Zakarian, en poste depuis 2017, a pu également accaparer les esprits héraultais.
A Bordeaux aussi, l’extra-sportif continue d’occuper le devant de la scène après le coup de tonnerre du retrait de l’actionnaire King Street, qui ne souhaite plus soutenir ni financer Bordeaux.
Mais au moins les Girondins (39 pts) se sont offert une bouffée d’oxygène sportive après cinq défaites de rang, grâce à Sékou Mara, 18 ans, qui a provoqué l’exclusion de Steven Nzonzi (8e) puis inscrit son premier but en L1 d’un tir rasant (11e).
Pour Rennes, en revanche, c’est une contre-performance dans la course à la cinquième place, la dernière donnant accès à l’Europe, puisque le club breton (7e, 54 pts) reste à deux points derrière le duo Lens-Marseille (56 pts).
Lorient et Nantes respirent, pas Nîmes
Dans la course au maintien, Lorient et Nantes ont aussi fait une très bonne opération dimanche.
Les Merlus (38 pts), vainqueurs d’Angers 2-0, ont creusé un écart de six points sur Nîmes (32 pts).
Très bon résultat aussi pour Nantes qui a — enfin — enchaîné une deuxième victoire d’affilée cette saison en L1: les Canaris (34 pts) ont déroulé à Brest (4-1) et distancent pour la place de barragiste Nîmes, grand perdant du week-end.
Les « Crocos » n’ont pu faire mieux qu’un nul 2-2 contre Reims et stagnent à la 19e place, synonyme de descente, juste devant Dijon, déjà relégué et étrillé 5-1 par Metz dans un match sans enjeu.
Sports
Le XV de France triomphe des All Blacks dans un duel épique (30-29)
Dans un Stade de France en effervescence, le XV de France a surmonté un retard à la pause pour s’imposer face à la Nouvelle-Zélande. Une victoire mémorable qui confirme la dynamique des Bleus dans cette tournée d’automne.
Ce samedi soir, le rugby français a vécu une nouvelle page d’histoire marquée par une victoire héroïque contre les All Blacks. Face à une équipe néo-zélandaise redoutable, les joueurs de Fabien Galthié ont su renverser une situation compromise pour arracher un succès précieux (30-29). Dominés en première mi-temps (10-17), les Bleus ont offert une réaction éclatante après la pause, portés par un mélange de puissance, de vitesse et de sang-froid.
La rencontre, déjà qualifiée d’anthologique, a débuté sous le signe de l’intensité. Les All Blacks, menés par Scott Robertson, ont pris l’ascendant grâce aux essais de Peter Lakai et Cameron Roigard, combinés à la précision de Beauden Barrett au pied. En difficulté, le XV de France a pourtant trouvé un premier sursaut par l’intermédiaire de Romain Buros, auteur d’un essai marquant pour sa première cape.
De retour des vestiaires, les Tricolores ont changé de visage. Paul Boudehent, en force, puis Louis Bielle-Biarrey, grâce à sa vitesse fulgurante, ont permis à la France de passer devant au score. Soutenus par un Thomas Ramos irréprochable face aux perches, les Bleus ont résisté aux tentatives de Damian McKenzie, qui a maintenu les All Blacks dans la partie. Jusqu’à la dernière seconde, la défense française, héroïque, a repoussé les assauts adverses pour sceller une troisième victoire consécutive contre cette équipe légendaire.
Après avoir surclassé le Japon (52-12), cette nouvelle performance consolide la place du XV de France parmi les meilleures nations du rugby mondial. Les regards se tournent désormais vers l’Argentine, dernier adversaire de cette tournée, pour conclure en beauté une série de matchs mémorables.
Sports
France-Israël : un match sous haute tension au Stade de France, sécurisé par un dispositif exceptionnel
Dans un contexte de vives tensions au Proche-Orient, la rencontre de la Ligue des nations entre la France et Israël se jouera ce jeudi au Stade de France sous haute surveillance. L’enjeu sportif cède le pas face aux préoccupations de sécurité et aux récents incidents autour du football européen.
Le Stade de France se prépare à accueillir une confrontation aux multiples dimensions, où le sport et la géopolitique se croisent de manière inédite. Alors que les événements récents au Proche-Orient et les débordements en marge d’un match du Maccabi Tel-Aviv à Amsterdam ont attisé les tensions, les autorités françaises déploient une opération sécuritaire d’envergure pour garantir le bon déroulement de la rencontre.
En effet, près de 4 000 policiers et gendarmes seront mobilisés autour du stade, ainsi qu’une équipe de l’unité d’élite Raid, chargée de la protection rapprochée de l’équipe israélienne. Un climat de vigilance renforcé s’est instauré en Europe face à une hausse des actes racistes et antisémites depuis le début du conflit opposant Israël au Hamas à Gaza en octobre. Cette escalade de violence, exacerbée par les attaques contre les supporters israéliens à Amsterdam, a conduit le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau à s’opposer fermement à toute délocalisation du match, affirmant que « la France ne recule pas face aux menaces. »
Seules les bannières françaises et israéliennes seront autorisées dans le stade, tandis que les drapeaux palestiniens et tout message politique seront bannis pour éviter de nouveaux débordements. L’équipe israélienne, par ailleurs, a appelé ses supporters à éviter de se déplacer pour la rencontre, qui devrait se dérouler dans une atmosphère silencieuse, loin des affluences habituelles du Stade de France.
Le président Emmanuel Macron, aux côtés de ses prédécesseurs Nicolas Sarkozy et François Hollande, sera présent dans les tribunes pour exprimer un soutien symbolique après les récents incidents antisémites en Europe. Sur le plan sportif, les Bleus de Didier Deschamps, toujours privés de Kylian Mbappé, auront pour mission d’obtenir au minimum un match nul afin de valider leur qualification pour les quarts de finale de la compétition. Même sans la présence de sa star, la France reste favorite, confortée par sa récente victoire face à Israël.
Au-delà de l’enjeu sportif, cette rencontre cristallise l’importance d’un message de fermeté et de solidarité nationale dans un contexte où le football, malgré ses terrains, ne semble pas pouvoir s’extraire des tensions géopolitiques actuelles.
Sports
Les Bleus s’imposent à Budapest et entament une nouvelle ère sans Griezmann
La première sortie de l’équipe de France depuis la retraite internationale d’Antoine Griezmann s’est soldée par une victoire convaincante face à Israël (1-4). Ce succès marque le début d’une phase de transition pour les Bleus, encore privés de Kylian Mbappé, mais bien emmenés par leurs jeunes talents.
La « nouvelle ère » annoncée par Ibrahima Konaté commence sur une note positive. À Budapest, les Bleus, privés d’Antoine Griezmann et de Kylian Mbappé, ont su se reprendre après leur récente défaite contre l’Italie. Grâce à une prestation sérieuse, ils se sont imposés face à une équipe israélienne volontaire mais limitée.
Le match a débuté sous de bons auspices pour les hommes de Didier Deschamps, qui ont bénéficié d’une erreur flagrante du gardien israélien Omri Glazer. Un tir d’Eduardo Camavinga, mal maîtrisé par ce dernier après un rebond capricieux, a permis aux Français de prendre rapidement l’avantage (0-1, 7ème). Malgré cette ouverture précoce du score, les Bleus ont montré quelques signes de fébrilité, notamment en défense. Israël a profité d’un centre précis d’Oscar Gloukh pour revenir à égalité grâce à une tête puissante d’Omri Gandelman, malgré une tentative d’arrêt de Mike Maignan (1-1, 24ème).
La réplique tricolore n’a toutefois pas tardé. Christopher Nkunku, de retour en sélection après plus d’un an d’absence, a inscrit son premier but sous le maillot bleu après un bel effort individuel, marquant ainsi une étape importante dans sa carrière internationale (1-2, 28ème). Ce second but a permis à la France de reprendre le contrôle d’un match qu’elle maîtrisait déjà dans la possession du ballon, mais sans se montrer dangereuse sur chaque action.
En seconde période, les Bleus ont continué à dominer le jeu sans pour autant étouffer leur adversaire. Ousmane Dembélé, particulièrement actif, a multiplié les accélérations et frappes, même si ses efforts n’ont pas abouti. Les changements opérés en fin de rencontre, avec notamment l’entrée de Bradley Barcola, ont permis d’amplifier le score. Mattéo Guendouzi a d’abord alourdi le score en fin de match (1-3, 87ème), suivi immédiatement par Barcola qui a signé sa première réalisation en bleu (1-4, 88ème).
Avec cette victoire, la France reste au contact de l’Italie, leader du groupe après son nul contre la Belgique. Les Bleus, qui doivent encore confirmer leur forme, affronteront cette dernière à Bruxelles lors de leur prochain match, une rencontre déterminante pour la suite de leur parcours.
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