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Thau : La qualité atmosphérique impactée par les confinements et le tourisme

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Capteurs de mesure de la pollution atmosphérique d'Atmo

La qualité de l’air en France s’est améliorée au cours du printemps 2020. Le ralentissement massif de l’activité économique lié au confinement en est la cause principale.

La pollution de l’air expose la population à des problèmes de santé. Selon Santé publique France, la pollution de l’air ambiant aux particules fines cause 40 000 décès chaque année. Le dioxyde d’azote, résultant du trafic routier, et les particules fines ont été observés pendant le premier confinement. Les baisses ponctuelles de ces composants de l’air, auraient permis d’éviter environ 3 500 décès.

Le Bassin de Thau dispose d’une qualité atmosphérique moyenne à dégradée, selon l’indice de qualité de l’air ATMO (qui oscille entre 2 et 3). Cependant, des pics de pollution peuvent arriver. Samedi 24 avril, l’indice était de 4, témoignant d’une mauvaise qualité de l’air.

La qualité de l’air tend à se détériorer en période estivale. Le tourisme, bénéfique pour l’économie du bassin de Thau, nuit à la qualité atmosphérique. Depuis 2010, le nombre de bateaux de croisière faisant escale à Sète a été multiplié par 5. En 2019, une centaine de bateaux de croisières ont jeté l’ancre dans le port de Sète.

D’après une étude de l’ONG Transport&Environnement, 200 navires polluent plus que 260 millions de voitures. Ils polluent aux particules fines, particulièrement lorsqu’ils manœuvrent dans le port ou lorsque le vent ramène la pollution sur la ville. Or, ces particules sont connues pour favoriser le développement des maladies neurodégénératives telles qu’Alzheimer et Parkinson.

Envisager la mise en place de solutions durables pour améliorer la qualité de l’air n’est donc plus une option.

 

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