Coronavirus
Covid-19: bientôt 80.000 morts en France, les variants inquiètent toujours
Le bilan humain du Covid-19 est sur le point de dépasser les 80.000 morts et la bataille est loin d’être terminée pour la France, qui doit tenter de se protéger face à la propagation des nouveaux variants du virus.
Avec 460 morts comptabilisés lundi dans les hôpitaux par Santé publique France, chiffre quotidien le plus élevé en 2021, le rythme des décès ne faiblit pas, conséquence de la hausse des entrées à l’hôpital au mois de janvier.
Le bilan total s’établissait lundi à 79.423 personnes décédées avec un diagnostic de Covid-19 (hôpitaux et Ehpad), dont près de 50.000 depuis le 1er septembre.
Ce rythme ne devrait pas ralentir fortement dans l’immédiat, car le nombre d’hospitalisations reste élevé, à plus de 11.000 nouvelles entrées et 1.700 à 1.800 arrivées dans les réas tous les sept jours en moyenne depuis le 24 janvier.
Dans ce contexte tendu pour les hôpitaux, l’inquiétude porte désormais sur les variants du coronavirus, qui menacent d’aggraver encore l’épidémie.
A Eaubonne (24.000 habitants), dans le Val d’Oise, la mairie a annoncé une campagne de dépistage sur trois jours après la détection de cas du variant originaire d’Afrique du sud, qui a provoqué la fermeture d’un collège.
Depuis lundi, une classe entière peut désormais être fermée si un enfant, ou un membre de sa famille, est contaminé par le variant sud-africain ou brésilien, dont la circulation est « aujourd’hui minoritaire » mais qui présente « un risque d’échappement immunitaire et vaccinal », selon la Direction générale de la santé (DGS). Le protocole sanitaire avait déjà été durci face au variant britannique, le plus répandu en France.
« Vigilance »
Le variant sud-africain suscite une inquiétude particulière, car l’efficacité du vaccin d’AstraZeneca, le troisième autorisé dans l’Union européenne, sur cette mutation du virus, a été mise en doute. En Afrique du sud, les autorités ont suspendu leur campagne de vaccination après la publication d’une étude en ce sens.
Le ministre de la Santé, Olivier Véran, s’est voulu rassurant sur Franceinfo vis-à-vis des soignants, auxquels est réservé le vaccin d’AstraZeneca, en affirmant qu' »aujourd’hui 99% des souches virales qui circulent en France métropolitaine ne correspondent pas au variant sud-africain ». La veille, le ministre avait reçu devant les caméras la première injection de ce vaccin d’AstraZeneca, en tant que professionnel de santé de moins de 65 ans.
Au dernier décompte lundi, la France comptait 1.871.604 personnes ayant reçu au moins une dose, dont près de 250.000 vaccinées avec les deux doses nécessaires.
Sur le front épidémique, Olivier Véran a assuré que le gouvernement restait « dans un état de vigilance très important », notamment sur l’évolution du variant britannique, plus contagieux.
Au quotidien
Les variants « augmentent d’environ 50% par semaine, c’est-à-dire moins vite que les pays qui n’étaient pas sous couvre-feu. Donc il y a une efficacité des mesures décidées qui permettent de stabiliser la situation sanitaire », a-t-il développé en assurant que les autorités sanitaires ne seraient pas prises de court si « nous rentrions dans une forme exponentielle », « puisque nous regardons les choses au quotidien ».
« Il est évidemment possible et souhaitable qu’on ne soit jamais reconfinés », a ajouté le ministre, jugeant que les mesures actuelles « permettent de stabiliser la situation sanitaire ».
Après deux semaines de couvre-feu à 18 heures, toujours en vigueur, le gouvernement avait renoncé fin janvier à imposer un troisième confinement. Mais il avait renforcé les restrictions de voyage à l’étranger, les contrôles aux frontières et ajouté la fermeture des grands centres commerciaux de plus de 20.000 m2 à celle, déjà en cours depuis fin octobre, des bars, restaurants et lieux culturels.
Selon les données de Santé publique France, 121.932 cas de Covid-19 ont été détectés entre lundi et vendredi dernier, soit un très léger reflux par rapport aux mêmes jours la semaine précédente (126.826). L’exécutif espère que les vacances scolaires, qui ont démarré lundi pour une partie de la France et vont s’étaler jusqu’au 6 mars, permettront de ralentir la circulation du virus.
Mais des épidémiologistes craignent que le variant britannique provoque un rebond trop fort de l’épidémie, alors que la charge hospitalière est déjà élevée. Environ 28.000 malades du Covid-19 étaient hospitalisés lundi, dont plus de 3.300 en réanimation, alors que 7.000 malades se trouvaient dans ses services au pic de la 1ère vague, le 8 avril, et 4.900 au pic de la seconde, le 16 novembre.
Coronavirus
Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël
L’augmentation des cas relancée par cette nouvelle souche du virus selon les autorités sanitaires.
Un nouveau variant du Covid-19, baptisé JN.1 et appartenant à la même famille que l’Omicron, vient de faire son apparition en France, suscitant des inquiétudes à seulement trois semaines des festivités de Noël. Cette annonce relance l’attention des autorités sanitaires sur la situation épidémiologique du pays, à l’approche de la période festive.
Dans le dernier bulletin d’informations de Santé Publique France, une « poursuite de l’augmentation de la majorité des indicateurs » a été notée. Les prélèvements dans les eaux usées, réalisés dans douze stations à travers le pays, ont révélé une « forte augmentation (+24%) de la détection du SARS-CoV-2 » lors de la semaine du 27 novembre, indiquant ainsi une « circulation active du virus dans l’Hexagone ». De plus, dans les laboratoires, le taux de positivité a grimpé à 27,1%, soit une hausse de 2,8 points par rapport à la semaine précédente.
L’infectiologue Bruno Lina a partagé avec nos confrères son observation selon laquelle « ce lignage est en train de remplacer tous les autres, de façon lente mais durable. On a 50% des virus détectés en France qui appartiennent à ce lignage ». Bien que ce nouveau variant ne soit pas réputé plus dangereux que ses prédécesseurs, il est « très probablement responsable de l’augmentation des cas », a-t-il affirmé.
Cette résurgence du Covid-19 survient en pleine saison des maladies respiratoires, le SARS-CoV-2 se classant désormais comme le deuxième virus le plus détecté en France, devançant le VRS (virus de la bronchiolite) et se plaçant derrière les rhinovirus. Par ailleurs, quatre régions françaises ont récemment basculé en phase pré-épidémique de grippe : la Bourgogne-Franche-Comté, le Centre-Val de Loire, le Grand-Est et la Guyane.
Pour prévenir la propagation du virus avant les fêtes, il est recommandé de réinstaurer les pratiques des gestes barrières, qui sont efficaces non seulement contre le Covid-19, mais également contre d’autres maladies respiratoires. Il est conseillé de porter un masque en cas de symptômes ou en présence de personnes vulnérables, de se laver régulièrement les mains, et d’aérer les espaces clos pendant au moins cinq minutes pour éviter une exposition prolongée au froid.
Bruno Lina a également souligné l’importance de la vaccination contre le Covid-19, expliquant que « la vaccination protège à la fois collectivement et individuellement en réduisant le risque d’infection et en atténuant les symptômes en cas d’infection ». Il a ajouté que le vaccin a été adapté pour répondre au variant XBB 1.5, étroitement lié au JN.1, et que les essais ont confirmé son efficacité contre le JN.1 ainsi que contre l’autre variant prédominant, l’EG.5, en décroissance.
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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires
La plupart des indemnisations sont liées à des cas de myocardites et de péricardites post-vaccination, selon un rapport présenté au Sénat.
L’organisme national d’indemnisation des accidents médicaux (Oniam) a déclaré que 72 personnes ont été indemnisées pour les effets secondaires de la vaccination contre le COVID-19, principalement pour des cas de myocardites et de péricardites. Ces informations ont été dévoilées ce mercredi au Sénat, deux ans après le début de la campagne de vaccination.
Au 30 juin, l’Oniam a tranché sur le droit à l’indemnisation dans 241 dossiers de troubles post-vaccination, dont 30% ont abouti à une indemnisation, a expliqué François Toujas, candidat à la présidence de l’Oniam, devant la commission des Affaires sociales du Sénat.
Le nombre total de demandes d’indemnisation amiable pour des problèmes de santé post-vaccination s’élève à 1.020, dont 768 sont toujours en cours d’examen. Ces demandes concernent majoritairement le vaccin Pfizer, suivi des vaccins Moderna, AstraZeneca, et Janssen.
Les demandes d’indemnisation les plus courantes concernent les inflammations du cœur (211 dossiers), les troubles neurologiques (196 dossiers), les AVC/thromboses/embolies pulmonaires (129 dossiers), les troubles articulaires (91 dossiers), les troubles auditifs (67 dossiers) et les troubles dermatologiques (31 dossiers). Selon François Toujas, ces dossiers seront un sujet majeur pour l’Oniam dans les années à venir.
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Coronavirus
Le COVID-19 n’est plus une urgence sanitaire mondiale d’après l’OMS
Le patron de l’Organisation mondiale de la Santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a estimé ce vendredi 5 mai que le coronavirus «n’est plus une urgence sanitaire de portée internationale».
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré la fin de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale lié au Covid-19, le vendredi 5 mai. Cette annonce met fin à plus de trois ans de niveau maximal d’alerte mondiale face à la menace sanitaire que représentait le virus. Cependant, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a précisé que le virus n’est pas éradiqué et reste une menace pour la santé publique mondiale.
Dr Tedros a souligné qu’il y a encore des millions de personnes infectées ou réinfectées par le SARS-CoV-2 et que des milliers de personnes en meurent chaque semaine. Il a averti que le virus est là pour durer et qu’il continue de tuer. Même si la levée de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale est une étape importante dans la lutte contre le Covid-19, il est important de rester vigilant face à la propagation du virus.
Cette annonce intervient plus de trois ans après que l’OMS ait décrété un état d’urgence sanitaire mondial face à un mystérieux virus apparu en Chine et s’étant rapidement propagé à travers le monde, semant le chaos et faisant des millions de morts. Les gouvernements et les organisations internationales ont travaillé ensemble pour faire face à cette crise sanitaire sans précédent, en développant des vaccins efficaces et en mettant en place des mesures de prévention et de contrôle.
L’OMS a appelé les gouvernements du monde entier à continuer à prendre des mesures pour lutter contre la propagation du virus, notamment en mettant en œuvre des campagnes de vaccination, en renforçant les systèmes de santé et en encourageant la distanciation sociale et le port de masques. Bien que la fin de l’état d’urgence sanitaire mondial soit une étape importante, la lutte contre le Covid-19 continue.
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