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Mondial de hand: les Bleus pour maintenir leur rang

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Dominée par la Suède vendredi (32-26) en demi-finale du Mondial de handball en Égypte, l’équipe de France doit trouver les ressources pour arracher le bronze dimanche (14h30) face à l’Espagne et maintenir son rang pour la première campagne de Guillaume Gille.

Dans l’immense palais des sports (17.000 places) du Caire vide de spectateurs qu’ils découvraient, les Bleus sont tombés sur plus forts qu’eux. Le réveil est douloureux ce samedi pour une équipe arrivée en Égypte sur la pointe des pieds, après son élimination historique au premier tour de l’Euro 2020, mais qui avait retrouvé ses ambitions au fil de ses sept victoires de rang.

En quarts, la douloureuse qualification arrachée après prolongation face à la Hongrie (35-32) avait mis en lumière les fragilités françaises: encore un mauvais départ, comme face à la Suisse (25-24) et l’Algérie (29-26), et un demi-centre Kentin Mahé porté disparu depuis le Portugal (32-23).

Avec les blessures du garde Luka Karabatic et de l’artilleur Timothey N’Guessan, venues s’ajouter à celles de Nikola Karabatic, Elohim Prandi et Wesley Pardin, les nuages se sont accumulés. C’est finalement le gardien d’Aix-en-Provence qui aura le plus manqué: sans lui, Vincent Gérard (1 arrêt sur 20 tirs) et Yann Genty (3 sur 16) n’ont pas pesé lourd face au festival d’Andreas Palicka (11 arrêts sur 35).

« C’était peut-être un peu trop haut », a soupiré, le regard triste, le capitaine Michaël Guigou qui a vu s’envoler le rêve d’un cinquième titre mondial après 2009, 2011, 2015 et 2017. « On va essayer de trouver l’énergie et les rotations pour sortir la tête haute. »

« Lueur d’espoir »

En l’espace de 24h, les Bleus doivent d’abord « solder ce qu’il y a à solder après ce match qui est lourd, qui va peser dans les corps et surtout dans les têtes ». « Parce qu’on imaginait tous une autre issue à cette rencontre », a reconnu Guillaume Gille.

Outre le fait de « finir sur une note positive », selon le sélectionneur, les motivations ne manquent pas pour aller chercher une troisième médaille de bronze en autant d’années, après celles obtenues à l’Euro 2018 et au Mondial 2019.

D’abord, la France revient « de très loin », rappelle Dika Mem. Pour sa première campagne, Gille, l’ancien adjoint de Didier Dinart évincé après le fiasco de l’Euro, remplirait l’objectif prudemment fixé début janvier à des Bleus alors dans le brouillard, après deux matches sans succès face à la Serbie, de « pouvoir prétendre à se bagarrer pour la distribution des médailles ».

Après l’échec suédois, un succès sur l’Espagne « ferait du bien à la tête », ajoute Ludovic Fabregas qui se projette aussi vers le chapitre suivant: le tournoi de qualification (TQO) pour les Jeux de Tokyo, mi-mars à Montpellier face à la Croatie, à la Tunisie et au Portugal, arrive très vite.

« Ce serait une lueur d’espoir pour les années futures et à court terme pour le TQO et potentiellement pour les Jeux si on se qualifie », souligne le pivot. « On va aussi essayer de récompenser les anciens, ce sera peut-être leur dernier Mondial. »

Les monuments Guigou (38 ans) et Luc Abalo (36 ans), qui comptaient à eux deux autant de sélections (565) que toute l’équipe de Suède réunie, auront probablement Tokyo comme horizon final d’une carrière internationale gorgée de titres: quatre Mondiaux (trois pour Abalo, absent sur blessure en 2015), trois Euros, deux JO.

Une Espagne mûre

L’Espagne, double championne d’Europe en titre dont les deux ans d’invincibilité ont pris fin face au Danemark (35-33) dans l’autre demi-finale, compte aussi quelques cadres proches du clap de fin avec Raul Entrerrios (39 ans), Daniel Sarmiento (37) et Viran Morros (36), mais n’a plus remporté de médaille mondiale depuis l’or à domicile en 2013.

« Il y a une médaille en jeu. C’est toujours important », confirme Sarmiento, le demi-centre de Saint-Raphaël qui connaît donc par cœur les Bleus, comme nombre de ses compatriotes: Solé et Morros jouent à Paris, Figueras à Nantes… Avec les retrouvailles entre Barcelonais – Fabregas, Mem et N’Guessan d’un côté, Entrerrios, Gomez, Perez de Vargas, Arino de l’autre – ce sera presque une réunion de famille.

Les « Hispanos » vont « trouver la force pour jouer ce match », affirme Morros. Toujours joueuse malgré son âge, il ne faudra pas compter sur cette Espagne-là pour servir la breloque sur un plateau.

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Le XV de France triomphe des All Blacks dans un duel épique (30-29)

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Le XV de France triomphe des All Blacks dans un duel épique (30-29)

Dans un Stade de France en effervescence, le XV de France a surmonté un retard à la pause pour s’imposer face à la Nouvelle-Zélande. Une victoire mémorable qui confirme la dynamique des Bleus dans cette tournée d’automne.

Ce samedi soir, le rugby français a vécu une nouvelle page d’histoire marquée par une victoire héroïque contre les All Blacks. Face à une équipe néo-zélandaise redoutable, les joueurs de Fabien Galthié ont su renverser une situation compromise pour arracher un succès précieux (30-29). Dominés en première mi-temps (10-17), les Bleus ont offert une réaction éclatante après la pause, portés par un mélange de puissance, de vitesse et de sang-froid.

La rencontre, déjà qualifiée d’anthologique, a débuté sous le signe de l’intensité. Les All Blacks, menés par Scott Robertson, ont pris l’ascendant grâce aux essais de Peter Lakai et Cameron Roigard, combinés à la précision de Beauden Barrett au pied. En difficulté, le XV de France a pourtant trouvé un premier sursaut par l’intermédiaire de Romain Buros, auteur d’un essai marquant pour sa première cape.

De retour des vestiaires, les Tricolores ont changé de visage. Paul Boudehent, en force, puis Louis Bielle-Biarrey, grâce à sa vitesse fulgurante, ont permis à la France de passer devant au score. Soutenus par un Thomas Ramos irréprochable face aux perches, les Bleus ont résisté aux tentatives de Damian McKenzie, qui a maintenu les All Blacks dans la partie. Jusqu’à la dernière seconde, la défense française, héroïque, a repoussé les assauts adverses pour sceller une troisième victoire consécutive contre cette équipe légendaire.

Après avoir surclassé le Japon (52-12), cette nouvelle performance consolide la place du XV de France parmi les meilleures nations du rugby mondial. Les regards se tournent désormais vers l’Argentine, dernier adversaire de cette tournée, pour conclure en beauté une série de matchs mémorables.

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France-Israël : un match sous haute tension au Stade de France, sécurisé par un dispositif exceptionnel

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France-Israël : un match sous haute tension au Stade de France, sécurisé par un dispositif exceptionnel

Dans un contexte de vives tensions au Proche-Orient, la rencontre de la Ligue des nations entre la France et Israël se jouera ce jeudi au Stade de France sous haute surveillance. L’enjeu sportif cède le pas face aux préoccupations de sécurité et aux récents incidents autour du football européen.

Le Stade de France se prépare à accueillir une confrontation aux multiples dimensions, où le sport et la géopolitique se croisent de manière inédite. Alors que les événements récents au Proche-Orient et les débordements en marge d’un match du Maccabi Tel-Aviv à Amsterdam ont attisé les tensions, les autorités françaises déploient une opération sécuritaire d’envergure pour garantir le bon déroulement de la rencontre.

En effet, près de 4 000 policiers et gendarmes seront mobilisés autour du stade, ainsi qu’une équipe de l’unité d’élite Raid, chargée de la protection rapprochée de l’équipe israélienne. Un climat de vigilance renforcé s’est instauré en Europe face à une hausse des actes racistes et antisémites depuis le début du conflit opposant Israël au Hamas à Gaza en octobre. Cette escalade de violence, exacerbée par les attaques contre les supporters israéliens à Amsterdam, a conduit le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau à s’opposer fermement à toute délocalisation du match, affirmant que « la France ne recule pas face aux menaces. »

Seules les bannières françaises et israéliennes seront autorisées dans le stade, tandis que les drapeaux palestiniens et tout message politique seront bannis pour éviter de nouveaux débordements. L’équipe israélienne, par ailleurs, a appelé ses supporters à éviter de se déplacer pour la rencontre, qui devrait se dérouler dans une atmosphère silencieuse, loin des affluences habituelles du Stade de France.

Le président Emmanuel Macron, aux côtés de ses prédécesseurs Nicolas Sarkozy et François Hollande, sera présent dans les tribunes pour exprimer un soutien symbolique après les récents incidents antisémites en Europe. Sur le plan sportif, les Bleus de Didier Deschamps, toujours privés de Kylian Mbappé, auront pour mission d’obtenir au minimum un match nul afin de valider leur qualification pour les quarts de finale de la compétition. Même sans la présence de sa star, la France reste favorite, confortée par sa récente victoire face à Israël.

Au-delà de l’enjeu sportif, cette rencontre cristallise l’importance d’un message de fermeté et de solidarité nationale dans un contexte où le football, malgré ses terrains, ne semble pas pouvoir s’extraire des tensions géopolitiques actuelles.

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Les Bleus s’imposent à Budapest et entament une nouvelle ère sans Griezmann

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Ligue des nations : Les Bleus s'imposent contre Israël

La première sortie de l’équipe de France depuis la retraite internationale d’Antoine Griezmann s’est soldée par une victoire convaincante face à Israël (1-4). Ce succès marque le début d’une phase de transition pour les Bleus, encore privés de Kylian Mbappé, mais bien emmenés par leurs jeunes talents.

La « nouvelle ère » annoncée par Ibrahima Konaté commence sur une note positive. À Budapest, les Bleus, privés d’Antoine Griezmann et de Kylian Mbappé, ont su se reprendre après leur récente défaite contre l’Italie. Grâce à une prestation sérieuse, ils se sont imposés face à une équipe israélienne volontaire mais limitée.

Le match a débuté sous de bons auspices pour les hommes de Didier Deschamps, qui ont bénéficié d’une erreur flagrante du gardien israélien Omri Glazer. Un tir d’Eduardo Camavinga, mal maîtrisé par ce dernier après un rebond capricieux, a permis aux Français de prendre rapidement l’avantage (0-1, 7ème). Malgré cette ouverture précoce du score, les Bleus ont montré quelques signes de fébrilité, notamment en défense. Israël a profité d’un centre précis d’Oscar Gloukh pour revenir à égalité grâce à une tête puissante d’Omri Gandelman, malgré une tentative d’arrêt de Mike Maignan (1-1, 24ème).

La réplique tricolore n’a toutefois pas tardé. Christopher Nkunku, de retour en sélection après plus d’un an d’absence, a inscrit son premier but sous le maillot bleu après un bel effort individuel, marquant ainsi une étape importante dans sa carrière internationale (1-2, 28ème). Ce second but a permis à la France de reprendre le contrôle d’un match qu’elle maîtrisait déjà dans la possession du ballon, mais sans se montrer dangereuse sur chaque action.

En seconde période, les Bleus ont continué à dominer le jeu sans pour autant étouffer leur adversaire. Ousmane Dembélé, particulièrement actif, a multiplié les accélérations et frappes, même si ses efforts n’ont pas abouti. Les changements opérés en fin de rencontre, avec notamment l’entrée de Bradley Barcola, ont permis d’amplifier le score. Mattéo Guendouzi a d’abord alourdi le score en fin de match (1-3, 87ème), suivi immédiatement par Barcola qui a signé sa première réalisation en bleu (1-4, 88ème).

Avec cette victoire, la France reste au contact de l’Italie, leader du groupe après son nul contre la Belgique. Les Bleus, qui doivent encore confirmer leur forme, affronteront cette dernière à Bruxelles lors de leur prochain match, une rencontre déterminante pour la suite de leur parcours.

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