NewJeans contraint de rester sous l’aile de son label ADOR, selon la justice sud-coréenne

Le groupe de K-pop, en conflit avec son agence, ne peut pas rompre son contrat unilatéralement. La décision du tribunal souligne les tensions persistantes dans l’industrie musicale coréenne.

Un tribunal de Séoul a statué en faveur du label ADOR, interdisant au groupe de K-pop NewJeans de mettre fin à son contrat d’exclusivité. Le groupe, composé de Haerin, Danielle, Hanni, Minji et Hyein, avait annoncé en novembre son intention de quitter l’agence, invoquant des « mauvais traitements ». Cependant, la justice a estimé qu’une rupture unilatérale causerait des dommages importants à ADOR et à la réputation de la marque NewJeans.

NewJeans, l’un des groupes les plus rentables de l’agence HYBE, maison mère d’ADOR, avait entamé une bataille publique contre son label après que HYBE avait tenté d’écarter Min Hee-jin, la productrice du groupe. En solidarité, les membres avaient exigé son retour, ce qui avait été refusé. Ils avaient ensuite accusé ADOR de saboter leur carrière, une allégation que le tribunal a jugée insuffisamment étayée pour justifier une rupture de contrat.

Le tribunal a souligné que les actions de NewJeans, qui se présente désormais sous le nom de NJZ, porteraient gravement atteinte à la valeur de la marque et à la réputation d’ADOR. De son côté, ADOR a salué la décision et exprimé son désir de renouer le dialogue avec les artistes. L’agence a réaffirmé son engagement à soutenir NewJeans dans ses futurs projets.

Cette affaire met en lumière les tensions récurrentes entre les artistes et leurs labels dans l’industrie de la K-pop, où les contrats d’exclusivité sont souvent stricts et les relations complexes. NewJeans, qui a connu un succès fulgurant depuis ses débuts en 2022, reste donc lié à ADOR, malgré les divergences qui persistent entre les deux parties.