Planète
Greenpeace condamnée à une amende record de 665 millions de dollars
L’ONG écologiste, frappée par une décision judiciaire historique, promet de continuer son combat malgré cette sanction financière colossale.
Greenpeace fait face à une condamnation sans précédent. L’organisation environnementale a été condamnée à verser plus de 665 millions de dollars de dommages et intérêts à Energy Transfer, l’exploitant de l’oléoduc Dakota Access Pipeline. Cette décision, rendue par un jury américain, pourrait menacer la survie financière de l’ONG, qui a immédiatement annoncé son intention de faire appel. « Vous ne pouvez pas mettre en faillite un mouvement », a déclaré Sushma Raman, directrice exécutive par intérim de Greenpeace, soulignant la détermination de l’organisation à poursuivre son engagement.
L’affaire remonte à 2016, lorsque Greenpeace s’est associée à la tribu des Sioux de Standing Rock et à d’autres groupes écologistes pour s’opposer à la construction de l’oléoduc. Les manifestants dénonçaient notamment la menace que ce projet représentait pour les terres sacrées des Sioux et leurs sources d’eau potable. Des milliers de personnes avaient rejoint les protestations, faisant de ce mouvement l’un des plus symboliques dans la lutte contre les projets énergétiques controversés.
Les experts juridiques s’inquiètent des conséquences de cette décision. Michael Burger, chercheur en droit à l’université de Columbia, estime que ce jugement pourrait avoir un effet dissuasif sur les manifestations légitimes et la liberté d’expression. Il déplore également l’absence de régulations pour prévenir les poursuites abusives, qualifiant cette affaire de « dangereuse et potentiellement préjudiciable ».
Malgré cette amende record, Greenpeace reste déterminée à poursuivre son combat. Kristin Casper, membre du conseil général de Greenpeace International, a affirmé que l’organisation ne reculerait pas. « Energy Transfer n’a pas fini d’entendre parler de nous », a-t-elle déclaré. En parallèle, Greenpeace a déposé une plainte contre l’exploitant de l’oléoduc devant un tribunal néerlandais, invoquant des lois européennes contre les procédures abusives. Cette plainte s’inscrit dans une stratégie juridique visant à contrer ce qu’elle considère comme une tentative de museler son action.
Cette condamnation soulève des questions cruciales sur l’avenir des organisations militantes face à des adversaires puissants. Greenpeace, malgré les défis financiers et juridiques, semble prête à continuer son combat pour la justice environnementale.
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