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Covid-19: début de la vaccination en Inde, retards de livraison en Europe

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L’une des plus grandes campagnes de vaccination au monde contre le Covid-19 débute samedi en Inde, qui prévoit d’immuniser 300 millions de personnes d’ici juillet, alors que des retards de livraison menacent de ralentir les opérations en Europe, région la plus touchée par la pandémie.

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a appelé au démarrage de la vaccination dans tous les pays « dans les cent prochains jours » pour faire face à la pandémie qui a fait plus de deux millions de morts dans le monde.

« Je veux voir la vaccination commencer dans tous les pays dans les 100 prochains jours », a dit vendredi le directeur général de l’agence Tedros Adhanom Ghebreyesus, les campagnes ayant débuté pour l’instant quasi exclusivement dans les pays riches.

Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a d’ailleurs regretté l' »échec de la solidarité », constatant que « si les pays à revenu élevé ont accès aux vaccins, ce n’est pas le cas des pays les plus pauvres ».

En Inde, deuxième pays le plus peuplé au monde avec 1,3 milliard d’habitants, les 30 millions de personnels soignants et les plus exposés à la maladie seront les premiers à être vaccinés, suivis par environ 270 millions de personnes de plus de 50 ans ou présentant un état de grande vulnérabilité face au coronavirus.

Le Cambodge a annoncé par ailleurs une « aide » de la Chine qui lui va lui fournir un million de doses de son vaccin Sinovac. Pékin a également proposé cette semaine 300.000 doses à la Birmanie.

Retards de livraison pour Pfizer

Aux Etats-Unis, Joe Biden a dévoilé le programme qu’il entend mettre en œuvre à la Maison Blanche pour accélérer l’immunisation des Américains, avec la création de milliers de centres de vaccination de proximité, une coopération renforcée entre le pouvoir fédéral et les Etats et plus de campagnes de prévention.

Son projet est ambitieux: le président élu souhaite que 100 millions de doses soient injectées pendant ses 100 premiers jours de mandat.

Le laboratoire américain Pfizer a annoncé vendredi que ses livraisons de vaccins en dehors des Etats-Unis allaient ralentir fin janvier-début février, le temps d’apporter des modifications dans le processus de production.

Ces retards ont été annoncés aux pays de l’Union européenne, suscitant de vives inquiétudes alors que l’apparition de variants du coronavirus fait craindre une résurgence de la pandémie.

La France devra « ajuster le rythme des vaccinations » contre le coronavirus en raison de la « forte baisse » attendue des livraisons du vaccin Pfizer/BioNTech dans les semaines à venir, a ainsi indiqué une source au sein de l’exécutif.

Hôpitaux saturés et nouvelles restrictions

Selon l’OMS, le nombre des pays et territoires où se trouve le variant repéré initialement en Grande-Bretagne s’élève à 50 et il est de 20 pour le variant identifié en Afrique du Sud. Mais l’organisation, qui a appelé à une expansion mondiale du séquençage génomique et du partage des données, juge cette évaluation probablement sous-estimée.

Une autre mutation, originaire de l’Amazonie brésilienne et dont le Japon a annoncé dimanche la découverte, pourrait impacter la réponse immunitaire, juge l’OMS, qui évoque « un variant inquiétant ».

Dans l’Etat brésilien d’Amazonas, la situation est catastrophique: à Manaus, la capitale régionale, les unités de soins intensifs sont remplies à 100% depuis deux semaines, l’oxygène, les gants et autres matériels de protection manquent.

Le Brésil, qui a enregistré plus de 208.000 morts depuis le début de l’épidémie, n’a toujours pas commencé à vacciner. Et le président Jair Bolsonaro a annoncé vendredi un nouveau report, « d’un ou deux jours », de l’avion devant acheminer d’Inde deux millions de doses de vaccins.

Comme le Brésil, de nombreux pays voient leur système de santé débordé par une accélération de la propagation du virus suite aux fêtes et vacances de fin d’année, et renforcent les mesures de restriction.

En Colombie, plus de la moitié des 50 millions d’habitants sont à nouveau confinés ce weekend ou soumis au couvre-feu alors que les hôpitaux des principales villes frôlent la surcharge.

Au Liban, qui a enregistré vendredi un nouveau record de décès et où les autorités ont imposé un confinement strict, plusieurs hôpitaux sont saturés. Un hôpital à l’extérieur de Beyrouth, qui accueille actuellement le ministre de la Santé lui aussi contaminé, a dû aménager son réfectoire pour y installer des malades.

En Europe aussi, les mesures de restriction sont renforcées dans plusieurs pays.

Le Portugal a entamé vendredi un nouveau confinement généralisé d’au moins un mois, et l’Italie va reconfiner à partir de lundi trois régions jugées à haut risque, la Lombardie (nord), la Sicile (sud) et le Haut-Adige (nord).

La France va, quant à elle, étendre samedi à tout son territoire un couvre-feu dès 18H00 (17H00 GMT) et exigera des voyageurs venant d’un pays extérieur à l’Union européenne un test négatif.

En plus d’un test négatif, également exigé à l’entrée en Irlande, le Royaume Uni imposera à partir de lundi une quarantaine de dix jours à tous les voyageurs arrivant de l’étranger.

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Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

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Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

L’augmentation des cas relancée par cette nouvelle souche du virus selon les autorités sanitaires.

Un nouveau variant du Covid-19, baptisé JN.1 et appartenant à la même famille que l’Omicron, vient de faire son apparition en France, suscitant des inquiétudes à seulement trois semaines des festivités de Noël. Cette annonce relance l’attention des autorités sanitaires sur la situation épidémiologique du pays, à l’approche de la période festive.

Dans le dernier bulletin d’informations de Santé Publique France, une « poursuite de l’augmentation de la majorité des indicateurs » a été notée. Les prélèvements dans les eaux usées, réalisés dans douze stations à travers le pays, ont révélé une « forte augmentation (+24%) de la détection du SARS-CoV-2 » lors de la semaine du 27 novembre, indiquant ainsi une « circulation active du virus dans l’Hexagone ». De plus, dans les laboratoires, le taux de positivité a grimpé à 27,1%, soit une hausse de 2,8 points par rapport à la semaine précédente.

L’infectiologue Bruno Lina a partagé avec nos confrères son observation selon laquelle « ce lignage est en train de remplacer tous les autres, de façon lente mais durable. On a 50% des virus détectés en France qui appartiennent à ce lignage ». Bien que ce nouveau variant ne soit pas réputé plus dangereux que ses prédécesseurs, il est « très probablement responsable de l’augmentation des cas », a-t-il affirmé.

Cette résurgence du Covid-19 survient en pleine saison des maladies respiratoires, le SARS-CoV-2 se classant désormais comme le deuxième virus le plus détecté en France, devançant le VRS (virus de la bronchiolite) et se plaçant derrière les rhinovirus. Par ailleurs, quatre régions françaises ont récemment basculé en phase pré-épidémique de grippe : la Bourgogne-Franche-Comté, le Centre-Val de Loire, le Grand-Est et la Guyane.

Pour prévenir la propagation du virus avant les fêtes, il est recommandé de réinstaurer les pratiques des gestes barrières, qui sont efficaces non seulement contre le Covid-19, mais également contre d’autres maladies respiratoires. Il est conseillé de porter un masque en cas de symptômes ou en présence de personnes vulnérables, de se laver régulièrement les mains, et d’aérer les espaces clos pendant au moins cinq minutes pour éviter une exposition prolongée au froid.

Bruno Lina a également souligné l’importance de la vaccination contre le Covid-19, expliquant que « la vaccination protège à la fois collectivement et individuellement en réduisant le risque d’infection et en atténuant les symptômes en cas d’infection ». Il a ajouté que le vaccin a été adapté pour répondre au variant XBB 1.5, étroitement lié au JN.1, et que les essais ont confirmé son efficacité contre le JN.1 ainsi que contre l’autre variant prédominant, l’EG.5, en décroissance.

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

La plupart des indemnisations sont liées à des cas de myocardites et de péricardites post-vaccination, selon un rapport présenté au Sénat.

L’organisme national d’indemnisation des accidents médicaux (Oniam) a déclaré que 72 personnes ont été indemnisées pour les effets secondaires de la vaccination contre le COVID-19, principalement pour des cas de myocardites et de péricardites. Ces informations ont été dévoilées ce mercredi au Sénat, deux ans après le début de la campagne de vaccination.

Au 30 juin, l’Oniam a tranché sur le droit à l’indemnisation dans 241 dossiers de troubles post-vaccination, dont 30% ont abouti à une indemnisation, a expliqué François Toujas, candidat à la présidence de l’Oniam, devant la commission des Affaires sociales du Sénat.

Le nombre total de demandes d’indemnisation amiable pour des problèmes de santé post-vaccination s’élève à 1.020, dont 768 sont toujours en cours d’examen. Ces demandes concernent majoritairement le vaccin Pfizer, suivi des vaccins Moderna, AstraZeneca, et Janssen.

Les demandes d’indemnisation les plus courantes concernent les inflammations du cœur (211 dossiers), les troubles neurologiques (196 dossiers), les AVC/thromboses/embolies pulmonaires (129 dossiers), les troubles articulaires (91 dossiers), les troubles auditifs (67 dossiers) et les troubles dermatologiques (31 dossiers). Selon François Toujas, ces dossiers seront un sujet majeur pour l’Oniam dans les années à venir.

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Le COVID-19 n’est plus une urgence sanitaire mondiale d’après l’OMS

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Le COVID-19 n'est plus une urgence sanitaire mondiale d'après l'OMS

Le patron de l’Organisation mondiale de la Santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a estimé ce vendredi 5 mai que le coronavirus «n’est plus une urgence sanitaire de portée internationale».

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré la fin de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale lié au Covid-19, le vendredi 5 mai. Cette annonce met fin à plus de trois ans de niveau maximal d’alerte mondiale face à la menace sanitaire que représentait le virus. Cependant, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a précisé que le virus n’est pas éradiqué et reste une menace pour la santé publique mondiale.

Dr Tedros a souligné qu’il y a encore des millions de personnes infectées ou réinfectées par le SARS-CoV-2 et que des milliers de personnes en meurent chaque semaine. Il a averti que le virus est là pour durer et qu’il continue de tuer. Même si la levée de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale est une étape importante dans la lutte contre le Covid-19, il est important de rester vigilant face à la propagation du virus.

Cette annonce intervient plus de trois ans après que l’OMS ait décrété un état d’urgence sanitaire mondial face à un mystérieux virus apparu en Chine et s’étant rapidement propagé à travers le monde, semant le chaos et faisant des millions de morts. Les gouvernements et les organisations internationales ont travaillé ensemble pour faire face à cette crise sanitaire sans précédent, en développant des vaccins efficaces et en mettant en place des mesures de prévention et de contrôle.

L’OMS a appelé les gouvernements du monde entier à continuer à prendre des mesures pour lutter contre la propagation du virus, notamment en mettant en œuvre des campagnes de vaccination, en renforçant les systèmes de santé et en encourageant la distanciation sociale et le port de masques. Bien que la fin de l’état d’urgence sanitaire mondial soit une étape importante, la lutte contre le Covid-19 continue.

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