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Société

Santé mentale des jeunes : 40% des 18-24 ans sont en dépression selon une étude

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Santé mentale des jeunes : 40% des 18-24 ans sont en dépression selon une étude

Une étude de l’université de Bordeaux révèle qu’environ 40% des jeunes âgés de 18 à 24 ans souffrent de dépression, une augmentation significative depuis la crise du Covid-19.

Une récente étude menée par l’université de Bordeaux révèle des chiffres alarmants : 4 jeunes âgés de 18 à 24 ans sur 10 souffrent de dépression modérée à sévère. Cette prévalence représente une augmentation significative par rapport à avant la crise du Covid-19, où seulement 26% des jeunes étaient touchés. De plus, le nombre de jeunes ayant des idées suicidaires est passé de 21 à 29% au cours de cette même période.

Mathilde, une étudiante en école vétérinaire âgée de 24 ans, témoigne de sa lutte contre la dépression depuis l’âge de 18 ans. Elle décrit des symptômes tels que des crises d’angoisse et de tétanie, qui l’ont profondément affectée. Malgré le soutien de ses amis, la période de confinement due à la pandémie de Covid-19 a exacerbé son mal-être. Bien que toujours confrontée à des difficultés, Mathilde a trouvé un début de soulagement grâce à un suivi médical et à des séances de thérapie.

Romain, un étudiant de 22 ans, a quant à lui été plongé dans une dépression aiguë pendant la période de confinement. Ses troubles anxieux, déjà présents pendant ses années lycée, se sont intensifiés à ce moment-là. Pour échapper à cette réalité douloureuse, Romain est tombé dans l’addiction aux jeux vidéo. Toutefois, il reconnaît aujourd’hui que cette évasion n’a fait qu’aggraver ses problèmes de santé mentale.

Maintenant engagé dans la sensibilisation à la santé mentale auprès des jeunes, Romain souligne l’importance de rendre ces problèmes plus visibles et demande une action de la part de l’État pour fournir un soutien adéquat aux personnes touchées.

Ces témoignages mettent en lumière les défis auxquels sont confrontés de nombreux jeunes en matière de santé mentale, ainsi que la nécessité d’une réponse proactive de la part des autorités pour prévenir et traiter ces troubles.

Société

Un épisode cévenol met la moitié sud de la France en alerte rouge

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Un épisode cévenol met la moitié sud de la France en alerte rouge

Les précipitations intenses et les risques de crues mettent une large partie du sud de l’Hexagone en alerte maximale. Six départements sont en vigilance rouge, tandis que plus de vingt autres sont placés sous surveillance accrue.

Ce jeudi 17 octobre marque une nouvelle journée de météo extrême pour la moitié sud de la France. Météo-France a émis une vigilance rouge pour six départements, affectés par des pluies diluviennes et des risques de crues. L’Ardèche fait face à une alerte « pluie-inondation », tandis que la Haute-Loire, la Loire et le Rhône sont sous la menace directe de crues importantes. Deux autres départements, ajoutés en milieu de journée, sont également concernés par cette alerte maximale.

Les conditions météorologiques sont particulièrement inquiétantes dans les régions touchées par cet épisode cévenol, caractérisé par des averses orageuses intenses. D’importants cumuls de pluie sont attendus sur les prochaines 48 heures, notamment sur le pourtour méditerranéen. Météo-France anticipe des précipitations pouvant localement dépasser les 400 mm, entraînant des risques sérieux de débordements des cours d’eau. La situation est jugée critique, notamment dans les bassins déjà fragilisés par les précipitations récentes.

En parallèle, 20 autres départements sont placés en vigilance orange pour des risques d’orages, de pluies intenses ou de crues. Outre l’Ardèche, concernée à la fois par une vigilance rouge et orange, la Haute-Loire, la Loire et le Rhône sont en alerte orange « pluie-inondation ». Les Alpes-Maritimes, les Alpes-de-Haute-Provence, le Var, le Vaucluse, les Bouches-du-Rhône, les Landes, le Gard, l’Hérault, la Lozère, l’Aveyron, l’Aude, le Tarn, le Lot, la Corrèze, la Dordogne, le Tarn-et-Garonne, l’Ariège, la Haute-Garonne, les Hautes-Pyrénées et les Pyrénées-Atlantiques sont également sous haute surveillance, en raison des orages et des risques d’inondation.

Des conséquences immédiates et des infrastructures perturbées

Les prévisions de Météo-France annoncent une intensification des précipitations orageuses sur l’ensemble des régions du sud. « Un système dépressionnaire affecte actuellement le pays, exacerbant les averses dans de nombreuses zones, particulièrement au sud », indiquait l’organisme météorologique mercredi. En conséquence, les autorités et entreprises de transport ont dû réagir rapidement pour limiter les risques.

La SNCF a pris la décision d’interrompre la circulation sur plusieurs lignes ferroviaires dans le sud de la France. En Occitanie, les trains régionaux en direction de Toulouse ont été suspendus, tandis que les lignes TER entre Lyon et Saint-Étienne sont également à l’arrêt, face aux risques de débordements et de glissements de terrain. Dans certaines communes, la prudence est de mise : à Annonay, en Ardèche, les autorités locales ont décidé de fermer les écoles et les crèches pour la journée, anticipant une montée des eaux.

Les départements restent sous haute vigilance vendredi

La situation reste tout aussi préoccupante pour la journée du vendredi 18 octobre. Selon les dernières prévisions, Météo-France maintiendra la vigilance rouge pour trois départements : la Haute-Loire, la Loire et le Rhône, toujours exposés à des crues majeures. De plus, 18 autres départements resteront sous vigilance orange, confirmant l’ampleur de cet épisode météorologique.

Les experts soulignent que les épisodes cévenols, typiques de cette période automnale, peuvent entraîner des phénomènes soudains et localisés d’inondations, rendant les prévisions encore plus délicates. En conséquence, les populations des zones concernées sont invitées à rester extrêmement prudentes, à éviter les déplacements non nécessaires et à suivre les consignes des autorités locales.

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France

L’autonomie politique en Martinique : un débat ravivé par la vie chère

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L'autonomie politique en Martinique : un débat ravivé par la vie chère

Alors que la mobilisation contre la vie chère s’intensifie en Martinique, la question de l’autonomie politique de ce département ultramarin revient sur le devant de la scène. Une aspiration de nombreux élus locaux qui divise une île profondément marquée par son histoire coloniale.

La Martinique, département français depuis des siècles, voit émerger de plus en plus de discussions sur la possibilité d’une autonomie accrue. Serge Letchimy, président de la Collectivité Territoriale de Martinique (CTM), défend l’idée d’une autonomie élargie au sein de la République. Ce concept implique un pouvoir législatif local, permettant à l’île de décider de ses propres lois et règlements dans certains domaines. Cependant, l’article 73 de la Constitution limite cette capacité pour les départements d’outre-mer. Selon Letchimy, ces restrictions freinent le développement local, comme en témoigne la longue lutte pour permettre à la Martinique de rejoindre l’Organisation des États de la Caraïbe orientale.

La question de l’autonomie ne se limite pas à la politique. Le débat autour de la langue créole, récemment annulée en tant que langue co-officielle par un tribunal, montre les tensions autour des spécificités culturelles de l’île. Le « sentiment anti-français » évoqué par certains élus témoigne également d’un fossé grandissant entre une partie de la population et les institutions centrales.

Si la députée Béatrice Bellay soutient l’autonomie, elle admet que le terme suscite des craintes de la part de la population, souvent perçu comme un pas vers l’indépendance. D’autres, comme Hugues Toussay, préfèrent démontrer l’efficacité des pouvoirs actuels avant d’en demander plus. Le bras de fer avec Paris continue, d’autant plus que la vie chère, amplifiée par la distance géographique et économique avec la métropole, mobilise un large spectre de la société martiniquaise.

Les débats restent donc ouverts. Si certains, comme le collectif RPPRAC, rêvent d’une autonomie complète, voire d’une indépendance future, la réalité politique et économique de l’île, conjuguée à son histoire, complexifie toute prise de décision rapide.

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Orages violents et risques d’inondations : le sud de la France en vigilance orange

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Orages violents et risques d'inondations : le sud de la France en vigilance orange

Le Gard et la Lozère sont placés en alerte face à des orages potentiellement violents, susceptibles de provoquer des inondations. Météo-France annonce une dégradation rapide des conditions météorologiques, avec des risques qui pourraient s’étendre à d’autres départements.

Dès cette nuit, des perturbations orageuses traverseront le sud-est de la France, déclenchant des précipitations intenses, principalement sur le Languedoc-Roussillon. Le phénomène est renforcé par un épisode cévenol, caractérisé par des pluies soutenues sur les reliefs et des orages isolés en plaine. Si la vigilance orange est actuellement limitée au Gard et à la Lozère, Météo-France avertit que des régions voisines, comme l’Ardèche ou la région PACA, pourraient également être concernées en fonction de l’évolution des conditions.

Ce type d’événement, marqué par la confrontation entre des masses d’air méditerranéennes chaudes et des courants froids du nord, génère des précipitations intenses et des risques élevés de crues éclairs. Bien que l’intensité exacte des précipitations reste incertaine, les autorités appellent à la prudence, soulignant la possibilité d’une extension de la vigilance dans les prochaines heures.

Les habitants des zones à risque sont invités à rester informés des bulletins météorologiques et à prendre les mesures de précaution nécessaires.

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