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Guerre entre Israël et le Hamas : Le numéro 2 du Hamas tué au Liban par une frappe

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Guerre entre Israël et le Hamas : Le numéro 2 du Hamas tué au Liban par une frappe

Le numéro deux du Hamas a été tué mardi dans une frappe attribuée à Israël près de Beyrouth, ont annoncé le mouvement islamiste palestinien et des responsables libanais, ravivant les craintes d’une extension du conflit opposant à Gaza le Hamas et Israël.

Ce mardi 2 janvier, en début de soirée, une frappe qui a visé le bureau du mouvement palestinien dans la banlieue sud de Beyrouth, au Liban, a fait plusieurs victimes, dont le n°2 du Hamas, Saleh al-Arouri. Ce qui a été qualifié d' »assassinat » par le Hamas est attribué à l’armée israélienne par le mouvement palestinien comme par des sources officielles libanaises. Tsahal a, de son côté, refusé de commenter cet événement. Retour sur ce que l’on sait de ce tir, qui pourrait étendre le conflit à d’autres pays de la région.

La frappe a visé un immeuble d’une rue animée de la banlieue sud de la capitale libanaise, fief du Hezbollah pro-iranien. Deux étages ont été soufflés et les immeubles et les voitures ont été endommagés dans un rayon d’une centaine de mètres. Selon l’agence officielle libanaise ANI, l’appartement visé correspondait au bureau du Hamas à Beyrouth. Une réunion des formations palestiniennes s’y déroulait au moment de la frappe.

Suite au tir, le mouvement palestinien a confirmé la mort de son n°2 et stratège militaire, Saleh al-Arouri. Mais plusieurs personnes ont aussi été tuées, ANI en annonçant 6, contre 7 pour le chef du Hamas, Ismaïl Haniyeh. Celui-ci a cité deux chefs de la branche militaire du Hamas, les brigades Ezzedine al-Qassam, Samir Fandi et Azzam al-Aqraa, et quatre autres cadres du mouvement, Mahmoud Zaki Chahine, Mohammad Bashasha, Mohammad al-Raïs et Ahmad Hammoud.

Le Hamas a aussitôt attribué la frappe à Israël. Assurant que cet « assassinat » ne ferait pas plier la résistance, le mouvement palestinien a dénoncé « une frappe sioniste à Beyrouth ». Des responsables libanais ont également imputé le tir à Tel-Aviv. Le Premier ministre libanais a parlé d’un « crime israélien » tandis que le Hezbollah, allié du Hamas, a estimé qu’il s’agissait d' »une grave agression contre le Liban ». L’armée israélienne, de son côté, a déclaré « ne pas commenter les informations des médias étrangers ».

La mort du dirigeant du Hamas ravive néanmoins les craintes d’un embrasement régional du conflit entre le Hamas et Israël. Le porte-parole de Tsahal, Daniel Hagari, sans évoquer directement la frappe qui a tué Salah al-Arouri, a affirmé dans la soirée que l’armée israélienne était prête à faire face à « tout scénario ». Le Hezbollah libanais, qui soutient le Hamas, a assuré quant à lui que la mort de Saleh al Arouri ne « restera(it) pas sans riposte ou impuni », tandis que le Premier ministre libanais a estimé que cette frappe « vise à entraîner le Liban dans une nouvelle phase de confrontation » avec Israël.

Même son de cloche du côté du Premier ministre de l’Autorité palestinienne, qui a mis en garde « contre les risques et les conséquences qui pourraient en découler », et du Jihad islamique, un autre groupe armé de Gaza, qui a dénoncé une « tentative de l’ennemi sioniste (…) d’entraîner toute la région dans la guerre ».

C’est la première fois depuis le début de la guerre qu’une frappe touche les abords de la capitale libanaise. Si l’armée israélienne et le Hezbollah échangent des tirs depuis près de trois mois, ces frappes sont restées localisées à la frontière israélo-libanaise. Jamais non plus un dirigeant aussi haut placé du Hamas que Saleh al-Arouri n’avait été tué depuis le début du conflit, alors même que l’armée israélienne a juré de détruire le mouvement palestinien après l’attaque menée le 7 octobre depuis Gaza.

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La Russie expose un petit mammouth quasi intact de 50.000 ans

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La Russie expose un petit mammouth quasi intact de 50.000 ans

Un spécimen de mammouth exceptionnellement bien conservé a été mis au jour en Iakoutie, offrant un aperçu unique sur la vie des mammouths durant le Pléistocène.

La Russie a récemment présenté un spécimen de mammouth remarquablement bien conservé, découvert dans les confins glacés de l’Extrême-Orient russe. Ce mammouth, baptisé « Iana » en référence à la rivière où il fut retrouvé, a été exposé à l’Université fédérale du Nord-Est à Iakoutsk, suscitant un intérêt scientifique international.

La carcasse de ce mammouth femelle, estimée à plus de 50.000 ans, est un trésor pour les paléontologues. Pesant 180 kilogrammes et mesurant environ 120 centimètres de hauteur pour moins de deux mètres de longueur, Iana est considérée comme potentiellement le mammouth le mieux préservé au monde. Sa tête, son tronc, ses oreilles et sa bouche sont intacts, sans signe de déformation ou de dommage notable, une rareté dans le domaine de la paléontologie.

La découverte de Iana a eu lieu cet été dans le cadre de recherches à la station de Batagaïka, un lieu déjà connu pour ses trouvailles préhistoriques. Le permafrost de cette région agit comme une chambre froide naturelle, préservant les restes d’animaux disparus depuis des millénaires. Avant Iana, seulement six carcasses de mammouths avaient été découvertes dans le monde, cinq en Russie et une au Canada, soulignant ainsi l’importance de cette trouvaille.

Les analyses prévues sur Iana permettront d’éclairer plusieurs aspects cruciaux de la vie des mammouths : leur développement, leur adaptation à l’environnement, et les conditions écologiques de l’époque. L’âge exact de Iana, estimé actuellement à environ un an, sera également précisé, offrant des données inestimables sur la croissance et la longévité de ces géants de l’ère glaciaire.

Cette découverte intervient dans un contexte où la région de Iakoutie continue de révéler des vestiges du passé préhistorique, tels que des restes de chevaux et de bisons, ainsi qu’une momie de lemming, soulignant la richesse paléontologique de cette terre gelée.

L’étude de Iana et des autres spécimens découverts dans cette région promet de faire progresser notre compréhension des écosystèmes disparus et des créatures qui les habitaient, contribuant ainsi à l’histoire naturelle de notre planète.

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Trump dit vouloir « stopper le délire transgenre » dès son premier jour

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Trump dit vouloir "stopper le délire transgenre" dès son premier jour

En prévision de son investiture, Donald Trump annonce des mesures drastiques contre les droits transgenres et l’immigration clandestine.

Le prochain président des États-Unis, Donald Trump, a clairement affiché ses intentions de réformer de manière radicale les politiques en matière de genre et d’immigration. Lors d’un rassemblement à Phoenix, il a détaillé un plan qui, selon ses dires, vise à rétablir l’ordre et la tradition aux États-Unis.

Dans un discours aux allures de manifeste, Trump a exprimé son intention de signer, dès le premier jour de son mandat, des décrets pour mettre fin à ce qu’il qualifie de « délire transgenre ». Ces mesures incluent l’interdiction des traitements médicaux pour le changement de genre chez les mineurs, l’exclusion des personnes transgenres de l’armée, et leur bannissement des établissements scolaires. Il a également souligné que sa politique serait basée sur la reconnaissance de deux genres uniquement, homme et femme, excluant toute autre identité de genre.

Le choix de ces actions illustre une volonté manifeste de s’opposer à ce que le camp conservateur perçoit comme une dérive sociétale. En s’attaquant à ce qu’il appelle le « wokisme », Trump entend non seulement s’aligner avec les valeurs traditionnelles de son électorat mais aussi capitaliser sur la polarisation croissante autour des questions identitaires. La rhétorique employée, qui dépeint ces droits comme une menace pour la société, résonne auprès de ceux qui craignent une érosion de leurs valeurs culturelles.

Parallèlement, Trump a réaffirmé sa politique d’immigration stricte, promettant des mesures pour fermer les frontières et expulser les migrants illégaux en masse. Cette promesse s’inscrit dans une continuité avec ses précédentes actions en matière d’immigration, renforçant ainsi son image de protecteur des frontières nationales. En désignant les cartels comme des organisations terroristes étrangères, il cherche à légitimer une approche plus agressive contre la criminalité transfrontalière.

L’engagement de Trump à résoudre rapidement des crises internationales, comme celles en Ukraine et au Moyen-Orient, sans fournir de détails sur les méthodes, souligne une approche qui privilégie l’affirmation de puissance et la résolution rapide, au risque de simplifier des situations complexes.

Enfin, ses menaces envers le canal de Panama, qu’il accuse de ne pas traiter les navires américains de manière équitable, montrent une propension à utiliser la force diplomatique pour défendre les intérêts américains, même si cela implique de remettre en question des accords internationaux établis.

Cet ensemble de promesses dessine un portrait d’un retour à une Amérique où la tradition, l’ordre et la fermeté sont les maîtres mots, visant à rassurer une partie de l’électorat tout en suscitant des inquiétudes quant aux implications pour les droits individuels et les relations internationales.

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Quand l’Allemagne paie au prix fort son virage énergétique

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Quand l'Allemagne paie au prix fort son virage énergétique

L’Allemagne, pionnière dans la transition énergétique, doit maintenant faire face à des coûts élevés et à des défis structurels qui mettent à l’épreuve sa compétitivité et sa stabilité énergétique.

La transition énergétique allemande, autrefois saluée comme un modèle de développement durable, se heurte aujourd’hui à des obstacles majeurs. Deux épisodes récents de « pannes vertes », où le prix de l’électricité a atteint des sommets vertigineux, ont mis en lumière les failles du système. En novembre et décembre, le prix de l’électricité a frôlé les 1000 euros par mégawattheure, une situation inédite qui a ébranlé non seulement l’Allemagne mais aussi ses voisins européens.

L’absence de vent et de soleil, éléments cruciaux pour la production d’énergie renouvelable, a paralysé les éoliennes et les panneaux solaires, entraînant une dépendance accrue aux importations d’électricité et une envolée des coûts. Les entreprises énergivores, forcées de réduire ou d’arrêter temporairement leur production, témoignent de l’impact direct de ces fluctuations sur l’économie. Bien que les particuliers et certaines entreprises bénéficient de tarifs fixes, la situation a révélé une vulnérabilité structurelle du marché énergétique allemand.

La politique énergétique du gouvernement Scholz, déjà sous le feu des critiques, a été vivement attaquée par l’opposition. Friedrich Merz, leader conservateur, a accusé le gouvernement d’avoir mis en péril la compétitivité de l’Allemagne. En réponse, Robert Habeck, ministre de l’Économie, a pointé du doigt l’inaction des gouvernements précédents face aux défis énergétiques.

Malgré une progression significative des énergies renouvelables, qui représentent désormais 60% de la production d’électricité, l’Allemagne peine à gérer l’intermittence de ces sources. La fermeture progressive des centrales à charbon et l’arrêt des réacteurs nucléaires en avril 2023 accentuent cette difficulté. Le pays doit investir massivement dans les capacités de stockage et dans des infrastructures flexibles pour pallier les variations de production.

Les experts, comme Georg Zachmann de Bruegel, soulignent l’urgence de réformes réglementaires pour encourager les investissements nécessaires. Cependant, des obstacles bureaucratiques retardent le déploiement des énergies vertes. Claudia Kemfert de l’institut DIW critique le décalage entre les délais de construction des infrastructures vertes et celles des énergies fossiles.

La chute de la coalition d’Olaf Scholz et la perspective des élections de février 2025 ajoutent une incertitude politique à cette équation complexe. L’abandon d’un projet de loi visant à remplacer le charbon par des centrales à gaz illustre les tensions entre les objectifs environnementaux et les impératifs économiques.

Le secteur industriel, représenté par Markus Krebber de RWE, alerte sur un système énergétique poussé à bout. Les « pannes vertes » de cet hiver ont démontré que, sans une adaptation rapide et profonde, la transition énergétique allemande pourrait non seulement coûter cher, mais aussi menacer la stabilité énergétique de l’Europe.

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