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Béziers: Robert Ménard refuse de marier un Algérien sous le coup d’une expulsion

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Béziers: Robert Ménard refuse de marier un Algérien sous le coup d’une expulsion

Le maire de Béziers refuse de marier un Algérien de 23 ans, en situation irrégulière sur le territoire français. Malgré ce que prévoit la loi.

Alors qu’un Algérien de 23 ans, connu des services de police et faisant l’objet d’une obligation de quitter le territoire français (OQTF), prévoit d’épouser une Française à Béziers ce vendredi 7 juillet, le maire de la commune, Robert Ménard, s’est catégoriquement opposé à cette union. Suspectant un mariage blanc, Ménard a exprimé ses réserves concernant cette relation particulière.

Le maire de Béziers a déclaré : « Il est Algérien, il a 23 ans, il veut épouser une Française de six ans son aînée, qui est déjà mère de trois enfants : ça sent le mariage blanc à plein nez ! »

Sur le plan légal, Robert Ménard est obligé d’unir ces deux personnes, car ils ont respecté la procédure légale et ont fait publier les bans suffisamment à l’avance. De plus, l’article 12 de la Convention européenne de sauvegarde des droits de l’homme et du citoyen précise clairement qu’aucun motif lié à la religion, à la couleur de peau ou à la situation administrative ne peut empêcher une personne de se marier.

Gérald Darmanin et Emmanuel Macron ont été alertés de cette situation délicate. L’article 12 de la Convention européenne de sauvegarde des droits de l’homme et du citoyen, invoqué par les futurs mariés, stipule : « Il est impossible d’interdire à une personne de se marier sous prétexte de sa religion, de sa couleur de peau ou de sa situation aux yeux de l’administration du pays dans lequel elle vit. »

Me Lucie Simon, avocate spécialisée en droit des étrangers, a confirmé cette interprétation en déclarant au Figaro : « Il n’y a aucune contradiction entre une situation irrégulière, telle que représentée ici par l’OQTF, et le mariage, qui est un droit fondamental découlant de la vie privée et familiale. Dès lors que le substitut du procureur a vérifié la réalité des liens conjugaux, il est évident que le maire doit les marier. »

Néanmoins, Robert Ménard cherche activement une solution légale pour échapper à cette obligation et a fait appel au ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin. « J’ai lancé un appel à Gérald Darmanin : ‘Trouvez-moi une solution avant vendredi !’ », a-t-il déclaré au Figaro. Jusqu’à présent, le ministère de l’Intérieur a simplement répondu que « le mariage n’empêche pas l’expulsion ».

Alors que les tensions augmentent autour de cette affaire, la question de l’équilibre entre les droits fondamentaux des individus et les préoccupations liées à l’immigration et à la sécurité continue de susciter le débat.

Faits Divers

Rouen : Un homme abattu après avoir tenté d’incendier la synagogue

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Rouen : Un homme abattu après avoir tenté d'incendier la synagogue

Des policiers ont abattu un homme armé qui tentait d’incendier la synagogue de Rouen, causant d’importants dégâts. Une enquête est en cours pour déterminer les circonstances exactes de l’incident.

Des policiers ont abattu vendredi matin un homme armé d’un couteau et d’une barre de fer qui tentait d’incendier la synagogue de Rouen. L’attaque a causé « énormément de dégâts » dans le lieu de culte, selon Natacha Ben Haïm, présidente de la communauté juive locale.

Vers 6h45, les policiers sont intervenus suite à un signalement de dégagement de fumée près de la synagogue située rue des Bons-Enfants, dans le centre historique de Rouen. À leur arrivée, ils ont trouvé un individu debout sur le mur d’enceinte de la synagogue, brandissant un couteau de 25 centimètres et une barre de fer. L’homme a ensuite menacé les policiers, qui ont ouvert le feu, le tuant sur place.

Le procureur de Rouen, Frédéric Teillet, a confirmé que l’individu avait menacé les policiers avec un couteau avant d’être abattu. Deux enquêtes ont été ouvertes : l’une pour « incendie volontaire » visant un lieu de culte et « violences volontaires sur personnes dépositaires de l’autorité publique », et l’autre pour « violences volontaires avec armes ayant entraîné la mort sans intention de la donner », confiée à l’Inspection générale de la police nationale (IGPN).

Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a félicité les policiers pour leur réactivité et leur courage. Il doit se rendre sur place vers 13h30. L’homme abattu a été identifié, mais son identité n’a pas été révélée.

Un riverain, Elias Morisse, qui habite en face de la synagogue construite en 1950, a témoigné avoir entendu des coups de feu aux alentours de 6h50. En ouvrant ses volets, il a vu de la fumée sortir de la synagogue et le corps de l’assaillant abattu.

Le maire de Rouen, Nicolas Mayer-Rossignol, a exprimé son choc face à cet incident. Malgré les dégâts considérables causés par le feu, les livres sacrés de la Torah ont été miraculeusement épargnés, a précisé Natacha Ben Haïm.

Le rabbin Chmouel Lubecki a déclaré que la communauté juive, composée de 150 à 200 familles, est profondément bouleversée par cet acte. Le Parquet national antiterroriste évalue actuellement s’il doit se saisir du dossier.

Le ministre de la Justice, Eric Dupond-Moretti, a dénoncé cette attaque comme une atteinte grave à l’ordre public et a souligné les conséquences potentielles des prises de position concernant le conflit israélo-palestinien en France. Yonathan Arfi, président du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), a condamné cette tentative d’incendie comme une tentative d’intimider tous les Juifs de France, appelant à combattre l’antisémitisme pour défendre la République.

Gérald Darmanin avait déjà demandé aux préfets de renforcer la sécurité devant les lieux de culte juifs et les écoles confessionnelles suite à une attaque menée par l’Iran contre Israël. Les opérations militaires israéliennes en représailles à une attaque du Hamas ont également conduit à une augmentation des actes antisémites en France.

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Nouvelle-Calédonie : « Situation plus calme » après des jours de violences

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Nouvelle-Calédonie : "Situation plus calme" après des jours de violences

Les autorités locales signalent une accalmie dans les troubles à Nouméa, malgré certaines zones encore hors de contrôle. L’État prévoit de renforcer sa présence pour rétablir l’ordre.

La Nouvelle-Calédonie connaît une situation plus calme ce vendredi, selon les autorités locales, bien que certains quartiers de Nouméa restent hors de contrôle. Après quatre nuits de violentes manifestations contre une réforme électorale votée à Paris, des renforts sont attendus pour « reconquérir » ces zones.

Louis Le Franc, Haut-commissaire de la République, a annoncé que des renforts arriveraient pour « contrôler les zones qui nous ont échappé ces jours derniers ». Il a identifié trois zones problématiques : Kaméré, Montravel et une partie de la Vallée du Tir, où des « centaines d’émeutiers » cherchent le contact avec les forces de l’ordre.

Malgré les incendies d’une école et de deux entreprises, le Haut-commissariat a noté une amélioration grâce à l’état d’urgence. Ce régime spécial, décrété mercredi soir, a permis de stabiliser la situation dans le grand Nouméa. Un millier de renforts de sécurité intérieure, en plus des 1 700 déjà présents, ont été déployés, et l’armée sécurise les ports et l’aéroport.

Les mesures restrictives, telles que le couvre-feu de 18H00 à 06H00 et l’interdiction de rassemblement, de transport d’armes et de vente d’alcool, restent en vigueur. En outre, un suspect d’homicide s’est rendu aux autorités, bien que peu de détails aient été fournis.

Depuis le début des émeutes lundi, cinq personnes sont décédées, dont deux gendarmes. Le premier, âgé de 22 ans, a été tué d’une balle dans la tête mercredi, et le second, de 45 ans, a été victime d’un tir accidentel jeudi matin. La gendarmerie, qui a subi 66 blessés, n’a enregistré aucune nouvelle arrestation ni blessure dans la nuit de jeudi à vendredi.

Le ministre de la Justice, Eric Dupond-Moretti, a appelé à une réponse pénale ferme contre les auteurs des violences, qualifiant les actes de « graves atteintes à l’ordre public ». Une réunion de crise, présidée par Gabriel Attal, s’est tenue ce matin pour discuter de la situation.

Le président Emmanuel Macron espère pouvoir échanger avec les élus calédoniens, après l’annulation d’une visioconférence jeudi. En attendant, certains habitants de Nouméa ont érigé des barricades de fortune pour se protéger.

La frange radicale des indépendantistes, accusée d’attiser les émeutes, a appelé au respect du temps de deuil pour enrayer la violence. Rock Haocas, membre de la Cellule de coordination des actions de terrain (CCAT), a déclaré sur RFI que les émeutes étaient le fait d’une « population majoritairement kanak marginalisée ».

Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a dénoncé l’ingérence de l’Azerbaïdjan, où des leaders indépendantistes se sont rendus récemment, bien que Bakou rejette ces accusations. TikTok, utilisé par les émeutiers, a été banni en Nouvelle-Calédonie jusqu’à nouvel ordre.

Les émeutes ont causé environ 200 millions d’euros de dégâts, et des pénuries alimentaires entraînent de longues files d’attente devant les magasins. Bruno Le Maire, ministre de l’Économie, prévoit de rencontrer les assureurs la semaine prochaine pour garantir une indemnisation rapide et juste.

Un « pont aérien » est en préparation entre la France métropolitaine et la Nouvelle-Calédonie pour acheminer des produits de première nécessité. L’aéroport de Nouméa reste fermé aux vols commerciaux jusqu’au 21 mai.

La réforme constitutionnelle à l’origine des troubles, visant à élargir le corps électoral pour les élections provinciales, doit encore être validée par le Parlement réuni en Congrès. Les indépendantistes craignent que cette modification réduise leur influence électorale et marginalise davantage le peuple kanak.

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Nouvelle-Calédonie : un gendarme décédé après des violences liées à une réforme électorale

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Nouvelle-Calédonie : un gendarme décédé après des violences liées à une réforme électorale

Un gendarme a succombé à ses blessures après des affrontements en Nouvelle-Calédonie, où une réforme électorale controversée a déclenché des violences meurtrières et de nombreux blessés. L’état d’urgence a été instauré.

La Nouvelle-Calédonie est en proie à une situation insurrectionnelle suite à l’adoption d’une réforme électorale controversée par l’Assemblée nationale. Un gendarme de 22 ans, membre de l’escadron de Melun (Seine-et-Marne), est décédé ce 15 mai après avoir été grièvement blessé par balle dans le secteur de Plum, près de Nouméa.

Depuis l’adoption de la réforme visant à modifier le corps électoral pour les élections locales, la violence s’est intensifiée sur l’archipel. Deux autres personnes ont perdu la vie et des centaines ont été blessées entre le 14 et le 15 mai, alors que les affrontements se multiplient.

En réaction à cette escalade de violence, le président de la République a annoncé la mise en place de l’état d’urgence en Nouvelle-Calédonie. Parallèlement, les principaux partis, tant indépendantistes que non-indépendantistes, ont lancé un appel solennel au calme et à la raison à l’ensemble de la population du territoire.

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